British Boss: How we fell.

Chapitre 22: Iria (mature)

Le repas se terminait et bien évidemment Tom payait l'addition affirmant que ce restaurant n'aurait pas le même effet si je payais.

"Cherchez-vous a m'impressionner monsieur Brighton?"

Il me lançait un faux regard noir en s'arrêtant sous le porche du restaurant. Je lui rentrais pratiquement dedans et il me rattrapait tout juste en posant sa main sur mon bras.

"Ne m'appelle pas comme ça. "

Il me surprenait en replaçant une mèche derrière mon oreille.

"J'espère que mon objectif est atteint."

Il se reculait sans détourner les yeux quelques secondes et je jurais que ma respiration s'était coupée.

Il me devançait et m'ouvrait la porte avant que je ne le fasse, me rappelant de la dernière fois où il avait payé et je riais.

Dans la voiture, je regrettais qu'il ne pose pas sa main sur ma cuisse et me demandais si le repas ne lui avait pas ouvert les yeux sur le fait que je ne lui correspondais pas. Même si sa réaction en sortant du restaurant m'avait fait croire le contraire, peut être qu'au final il changerais d'avis.

"Et sinon tu as quelqu'un dans ta vie?"

La fameuse question.

"Tu crois vraiment que je serais là si c'était le cas? Et toi?"

Il était visiblement satisfait de ma réponse. 

"Non plus."

"Difficilement compréhensible."

Merde, je l'avais dit à voix haute. Il riait.

"Ah bon?"

Je rougissais et ne répondis pas me focalisant sur la route alors que Tom s'arrêtait sur un parking. Il me prit la main et je le suivait alors qu'il nous amenait sur les berges de la Tamise .

"Avec Liam c'est compliqué. Je veux pas lui imposer un autre abandon."

Surtout à toi.

"Qu'est ce qui change ce soir?"

Ses yeux qui, jusque là fixaient l'eau noire du fleuve, se tournaient vers moi. Il semblait chercher la réponse dans mes yeux un instant.

"J'ai très envie de t'embrasser Iria."

Sa voix était presque suppliante et mon corps ne fut pas long à réagir. Nos bouches se rejoignaient dans un baisé d'abord hésitant, puis plus profond. Les mains de Tom encadraient mon visage tandis que je plaçais les miennes sur son torse. Le baisé s'arrêtait trop vite et Tom posait son front sur le mien en gardant ses yeux fermés. Je caressais sa joue rasée de près et admirais son visage. 

Lorsqu'il me regardait à nouveau, ses pupilles s'étaient dilatées, voilant ses yeux de désir. J'imaginais que les miens étaient dans le même état parce que je ressentais l'urgence de sentir son corps près du mien. Non, sur le mien. 

Tom embrassait l'intérieur de ma main qui était encore sur sa joue puis embrassa mon front avant de coller mon dos à son corps. 

Je sentais alors son érection. J'étais soulagée qu'il éprouve le même désir que moi, dans mon estomac un troupeau de papillons s'élançait et réveillait tout mes sens alors que les mains de Tom encerclaient mes hanches. Je tentais de fixer la Tamise pour freiner ce désir en vain, même le froid londonien ne parvenait pas à atténuer le feu qui brûlait dans le bas de mon ventre. 

Après quelques minutes de silence, Tom plaça un baisé dans mon cou avant de porter ses lèvres jusqu'à mon oreille. 

"Je ne sais pas toi mais moi j'ai très envie de rentrer. Maintenant."