Chapitre 48: Thomas

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Nos un an tombaient quelques jours seulement avant l'anniversaire de Liam. J'aurais aimé marquer le coup, amener Iria en voyage, ou prendre quelques jours avec elle mais elle avait refusé et préférais que je me concentre sur les 6 ans de mon fils. Je n'avais pas vu les années passer et encore moins cette dernière.

Liam avait tellement grandi et si peu changé. A 6 ans seulement, il arrivait à me combler de fierté, son intelligence et sa sensibilité exacerbée me comblait d'amour. Son espièglerie et sa manie de toujours faire des farces me rendait fou autant que ça me faisait rire. Plus les jours avançaient et plus je me retrouvais dans son visage. Il n'y avait pas de doute à avoir c'était bien un Brighton. J'étais heureux que sa mère n'ait pas laissé de marque. Ou seulement très légère, son nez fin et ses oreilles légèrement décollées était la seule trace qu'avait laissé Eva.

En contemplant mon fils affalé sur le canapé, une pensée surprenante me fit secouer la tête. Je me demandais soudain à quoi ressembleraient mes enfants avec Iria. Je chassais cette pensée et le flot d'insécurités qui l'accompagnait. Au lieu de ça, je peaufinais les derniers préparatifs de l'après-midi d'anniversaire qui aurait lieu le samedi suivant.

Je n'entendit pas les pas léger d'Iria derrière moi, mais son odeur fruitée l'avait trahie alors qu'elle se tenait à quelque centimètre de moi. Ainsi, je ne sursautais pas lorsqu'elle posait ses bras dans mon dos, ce qui la fit souffler. Je souriais un peu plus face à cette réaction enfantine et l'attirait sur mes genoux.

Elle observait l'écran d'ordinateur sur lequel deux fenêtres comparaient deux gâteaux, un d'astronaute et l'autre en forme de ballon de foot. J'étais en pleine hésitation mais désormais je regardais le visage d'Iria. Elle avait repris du poids, sa mine était beaucoup moins fatiguée et pour cause, elle était désormais en phase de rémission. Ses cheveux repoussaient, trop lentement selon elle, mais en vérité, ils avaient déjà pris quelque 10 centimètres en peu de temps. Elle était magnifique et elle était mienne. Chaque jours, ce constat me paraissait absurde et pourtant tout cela était bien réel.

Interrompant le flot de mes pensées, Iria déplaçait la souris vers la barre de recherche. Une image de plusieurs gâteaux représentant les 7 planètes du système solaire. Elle positionnait cette fenêtre à côté de l'astronaute et s'échappait de mes genoux en déposant un baisé furtif sur mes lèvres.

Je la remerciais alors qu'elle rejoignait Liam sur le canapé. Tous les deux commençaient une nouvelle partie de Mario kart, où Iria perdait sans même forcer. Je finalisais les commandes en cours et les rejoignaient peu de temps après, m'amusant devant les défaites d'Iria et me forçant à perdre face à elle et Liam. J'appréciais le moment et j'avais même appris a mettre de côté cette peur que ce bonheur soit éphémère. Au lieu de ça, je m'imaginais sans problème que ces scènes de bonheur se prolongent dans le futur.

Vers 19h, Charlène sonnait à la porte. J'allais lui ouvrir alors qu'Iria finissait de se préparer à l'étage. Le jeune fille saluait Liam et discutait déjà avec lui lorsqu'Iria descendait dans une robe verte sapin fendu à la cuisse. Ma mâchoire menaçait de se détacher instantanément, alors que Liam s'exclamait:

"T'es trop belle!"

Charlène acquiesçait et je n'avais même pas besoin de répondre quoi que ce soit parce que j'étais sûr que mes yeux parlaient pour moi. Iria se positionnais devant moi alors que mon regard refusait de lâcher son regard. Putain, qu'est ce que j'avais fait pour mériter une telle déesse? Je me promettais intérieurement d'honorer cette femme tous les jours du reste de ma vie alors que je tendais mon bras vers elle.

"Tu es magnifique."

Elle m'embrassait en souriant.

"Tu es pas mal non plus."

British Boss: How we fell.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant