Un de perdu... Un yandere de trouver~

Chap 31

Pdv extérieur

Tu te réveillas le lendemain matin, assez tôt. Tim était toujours endormi. Tu remarquas qu'il avait des brûlures plus ou moins graves sur sa peau. Un sentiment de culpabilité monta en toi. Tu te levais et te dirigeas vers la trousse de soins rangée dans la salle de bain. Tu revins avec et pris ton téléphone pour vérifier l'heure : il était à peine sept heures du matin. Tu hésitas à soigner Tim, ne sachant pas si tu devais le soigner ou le laisser dormir.

Tu avais finalement décidé de le soigner. Les blessures n'étaient pas très belles et tu ne voulais pas que ça s'infecte un peu plus. Tu sortis le désinfectant et des bandages. Il dormait paisiblement et sa respiration était tout autant paisible. Tu pris doucement son bras et désinfectas délicatement. Il ne réagit même pas. Une fois sa blessure sur son bras bien propre, tu le bandas avec tout autant de douceur. Il ne réagit toujours pas, et tu crus le voir sourire. Une fois toutes les blessures soignées et bandées, tu rangeas tout dans la trousse pour ensuite la remettre dans la salle de bain.

Tu rentras dans la chambre rapidement et pris des affaires dans l'armoire. Tu regardas rapidement, il ne faisait pas très chaud en ce mois de février. Tu soupiras, ne sachant vraiment pas quoi mettre. Tu pris un gros pull noir de Tim, qu'il ne mettait jamais, alors ça ne le dérangerait pas. Et puis, il était toujours content quand il te voyait avec ses vêtements. Tu pris un de tes shorts et un collant résille noir, puis te dirigeas vers la salle de bain pour partir te laver. Une fois complètement propre, tu t'essuyas et séchas tes cheveux. Tu t'habillas et repartis dans la chambre :

« - Coucou, mon infirmière ! annonça doucement Tim en ouvrant les bras vers toi pour que tu viennes dans ses bras.

J'en étais sûre que tu ne dormais pas, dis-tu, complètement blasée, ce qui fit rire Tim. Tu t'approchas doucement du lit.

Merci de m'avoir soigné (T/p). Je n'ai pas du tout pris le temps de me soigner hier. Heureusement que tu étais là, je crois que je n'aurais pas pris le temps de me soigner de toute façon, expliqua doucement Tim. Tu t'assis doucement sur le lit et te collas contre son torse. Il referma doucement ses bras sur toi.

Je ne t'ai pas fait mal quand je t'ai soigné ? demandas-tu doucement en te calant un peu mieux dans ses bras. Il te déposa un doux baiser sur tes lèvres.

Non, mon ange. Sache que tu m'as fait plus mal la fois où tu m'as frappé à la verge, rappela Tim. Tu souris et il te regarda avec un regard de suspicion.

Tu n'avais qu'à pas me forcer à t'embrasser, essayas-tu de te défendre. Il te regarda toujours de la même manière.

C'est ça, essaie de te défendre, vilain petit ange, annonça Tim en t'embrassant une nouvelle fois. Tu répondis à son doux baiser, mais vous vous séparâtes à cause du manque d'air.

Tim, dis-moi, il faut que je te pose une question très importante, dis-tu, un peu inquiète. Il le remarqua et hésita.

Oui, dis-moi, répondit Tim, un peu plus inquiet pour toi.

Hier, l'incendie qu'il y a eu, ce n'était pas un accident. Je veux savoir ce que c'était et je sais que tu sais. S'il te plaît, Tim, quand on s'est réveillés avec Luna, les dames qui nous avaient massés n'étaient plus là et la porte était barricadée des deux côtés. L'odeur dans la pièce était douce et somnolente, ce n'était pas une odeur normale, expliquas-tu avec inquiétude. Tim te serra un peu plus dans ses bras, il n'avait pas trop envie d'en parler et ça se voyait.

(T/p), je ne pense pas que ce soit intelligent de ma part de t'en parler. Je n'ai pas envie de te stresser un peu plus, mon ange. Je n'ai pas du tout envie de ça et de risquer la vie de notre enfant. Tu comprends, ma belle ? interrogea doucement Tim en essayant de faire taire le sujet.

Non, Tim, je veux savoir maintenant et c'est mon droit, annonças-tu d'une voix sûre de toi.

Mais (T/p), je-, Tim ne put finir sa phrase.

Tim, je veux savoir, tu n'as pas le droit de me faire ça ! ordonnas-tu, énervée. C'était rare que tu t'énerves contre lui, mais là, tu voulais savoir, et s'il ne te le disait pas, tu irais voir Slender ou Red.

(T/p), je ne pense pas que tu sois prête à savoir, annonça Tim, un peu inquiet. Tu plongeas ton regard dans le sien.

Tim Wright, je veux savoir ! Et si tu continues à trouver toutes sortes d'excuses, je m'en vais demander à Slender ou à Red ! prévenais-tu sous les yeux ébahis de Tim. C'était la première fois que tu utilisais son nom de famille. D'après ce que Brian t'avait dit, il le détestait car c'était aussi le nom de famille de son père, qui l'avait battu, lui et sa mère, et cette dernière en était morte. Tim se tendit et prit une grande respiration.

Si c'est vraiment ce que tu souhaites, comme tu le sais, je suis un tueur et un proxy. Tu as aussi remarqué que certaines personnes dans ce manoir sont très spéciales, telles que Slender et ses frères, ou encore Ben ou Sally. Par ailleurs, il faut aussi prendre en compte que nous sommes tous plus ou moins recherchés, étant donné que la police n'arrive pas du tout à faire son boulot et à nous capturer. Une organisation s'occupe de nous attraper et de nous éliminer, du moins, ils sont censés nous éliminer, mais il faudrait déjà qu'ils nous attrapent. Cette organisation est peu connue du grand public, expliqua froidement Tim.