Chapitre 6 : Consequences

23 3 0
                                    

(Musique : In My Room - Chance Peña)

Fengari.

Vendredi 24 mai 7h55.

Je suis dans mon bus direction le lycée !

Mon regard est plongé dans le vide, j'ai vraiment pas envie.

En plus, ma seul motivation c'était Ilios et son sourire, mais depuis dimanche dernier, il me lâche même plus un mot, ah si, juste un tout petit peu pour les cours.

J'ai l'impression qu'il m'évite.

Je sais vraiment pas ce qu'il a, il me calcule plus, il rigole plus.

Je sais pas ce qui lui prend.

Je comprends pas pourquoi il s'est renfermé du jour au lendemain.

Il est peut-être énervé contre moi ?

J'ai fait quoi sérieux ?

Je pense aller chez lui ce soir pour qu'on s'explique, je vais y réfléchir.

Je relève la tête parce que je sent plus les secousses du bus.

Oh, on est arrivé, j'avais même pas vu.

Enfin bref, je sors du bus puis arriver au niveau de mes collègues je leur fait une simple accolade, sauf Ilios.

Ses câlins me manquent ?

Non, ta gueule.

Quand la sonnerie retentit, on entre dans l'établissement, je crois qu'on commence part de l'anglais, ouais c'est ça.

On avance tranquillement.

Sans se presser.

J'avance un peu plus lentement que l'es autres, mais une personne se mets à côté de moi et enroule son bras sur mes épaules.

C'est Flèva !

Je lui lance un sourire qui me lance en retour.

- Ça va ?

- Très bien, pourquoi ?

- Non comme ça, t'a pas l'air bien.

- Je réfléchis c'est tout.

Il hoche la tête puis enlève son bras de mon épaule.

Il avance un peu plus rapidement, mais avant d'aller avec les autres, il se retourne vers moi.

- Si t'a besoin de quelque chose je suis là !

- Merci beaucoup, c'est gentil. 

Il se retourne pour ensuite rejoindre les autres.

Enfin arriver à la salle de classe, un peu en retard, je l'avoue. On s'assoit sur des chaises.

Que ce cours ennuyant commence !

...

Il est dans les 18h je crois, mon bus vient de s'arrêter à destination, je vais essayer de m'expliquer avec Ilios parce que, ne plus se parler, sans explication, c'est clairement pas possible pour moi.

Je sort donc du bus, il n'habite pas super loin de chez moi donc ça va, mais j'ai préféré prendre le bus.

Je vais pas marcher vingt minutes hein.

Je sors du gros véhicule puis marche environ deux minutes pour arriver devant la maison de Ilios.

Je claque deux fois sur sa porte.

J'espère que c'est lui qui ouvrira la porte.

Après quelques secondes, la porte en bois s'ouvre et je me retrouve face à mon ami.

Les traits de son visage ce sont attrister dès l'instant où son regard c'est plonger dans le mien.

- Qu'est-ce que tu fous là ?

- Je voulais juste savoir pourquoi tu m'évites depuis une semaine.

Il souffle d'énervement je suppose.

Pff il s'énerve déjà.

- Y'a rien du tout Fengari.

- Mais je suis pas débile Ilios, dit moi ce que t'a, maintenant ! j'ai fait quelques chose qui fallait pas ?

Il soupire une deuxième fois en secouant la tête de gauche à droite.

- Non, j'ai juste un problème de famille, une disputes, rien de fou.

En quelques seconde, son corps disparaît de mon champ de vision, a la place, je me retrouve face à une porte.

Je rêve où il vient de me claquer la porte au nez ?

Il est sérieux lui.

En plus de ça, il va penser que je vais le croire ?

Un problème de famille !

Si il aurait eu un problème de famille, ma famille serait aussi dans l'embrouille.

Nos deux mères se parlent h36, je serais forcément au courant.

Je soupire en passant ma main sûr mon visage, je me retourne dos à la porte, j'avance un peu et finis part m'asseoir sur une marche pour me poser un peu.

C'est vraiment une histoire de gamin.

Ça m'énerve.

J'aime pas m'engueuler avec lui.

Je réfléchis à pourquoi il me ferait la tête.

Mais ça mène à rien, je trouve pas.

Je prends le chouchou enroulé à mon poignet et joue avec, ça me détend de faire ça.

J'espère qu'il va me re parler lundi parce que je n'aime pas plus parler avec lui, cette situation me saoul.

C'est peut-être parce qu'on a faillit ce faire un "bisous" ?

Rohh, c'est rien ça.

C'était juste un petit rapprochement de rien du tout.

Je ne pense pas que ça soit ça.

Putain, je sais pas en fait.

Je soupire une seconde fois et me lève du trottoir pour marché jusqu'à l'arrêt de bus.

J'essayerais d'aller vers lui lundi s'il me fait toujours la gueule.

À suivre..

Éclipse Où les histoires vivent. Découvrez maintenant