Chapitre 15 : Not okay

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(Musique : Tek it (speed up) - Cafuné)

Ilios.

Lundi 10 juin 15h20.

Je suis devant le lycée à attendre que ça sonne avec des collègues de classe.

Si je m'écoutais je serai déjà entrée.

Mais Fengari reviens aujourd'hui.

Donc ils veulent lui faire un bon retour au lycée.

J'ai envie de m'enfoncer dans le sol. J'ai pas envie de lui faire face, ou de rester dans le même endroit que lui.

Je sais que tout est de ma faute, que c'est à cause de moi qu'il c'est fait exclure. Que c'est de ma faute qu'il se sente pas bien.

Mais.. J'ai tellement peur de le voir.

Je sais pas se que je ressent et ça me fait flipper.

J'ai aussi dans un coin de ma tête se que ma dit Synnefo l'autre fois dans la chambre.

J'oublie pas.

Mais sincèrement, je ne sais pas quoi en penser.

Il était tellement bizarre.

Je frotte mes mains ensemble pour essayer d'enlever mon angoisse puis finis part croiser mes bras en le voyant sortir de son bus.

J'ai envie de partir.

Si je part c'est pas grave si ?

De toute façon il me déteste donc je vois pas pourquoi je resterai.

Juste.. Je veux voir un truc pour confirmer mes doutes.

Les garçons commencent à crier son prénom en hurlant.

Soyez un minimum discret merde.

Il a un si beau sourire. Faux, mais tellement beau.

Il dit bonjour à tout le monde sauf à moi, évidemment.

Je sais pas pourquoi, mais, au fond de moi j'avais un petit espoir qu'il m'apporte de l'attention.

C'est ridicule.

Je suis ridule et pathétique.

Il va faire un câlin à Synnefo, qui lui le prend dans ses bras avec un grand sourire.

C'est ce que je me disait.

Un bon gros hypocrite.

Quel connard sérieux.

Bon, je crois qu'il est temps de partir vue que toute l'attention est sur lui.

Je part donc en me tournant dos à eux pour entrer dans l'établissement, la voix de Pagoma crie mon prénom mais je continue mon chemin.

Tout le monde lui demande comment il va lui.

Mais moi, pendant une semaine, personne ne m'a poser la question.

Sauf Fleva. C'est déjà bien.

La seul chose qu'on m'a dite c'est des réflexions.

Ils savent même pas le tiers de l'histoire ils viennent me casser les couilles.

Ok j'ai déconner, j'aurais du ramasser sa trousse, j'aurais jamais du le traiter de connard mais ça change rien à la situation.

Surtout sur nos sentiments.

Nos sentiments.

Ça, ça changera pas.

Je crois que je réalise petit à petit que y'a pas que de l'amitié entre nous.

Éclipse Où les histoires vivent. Découvrez maintenant