Chapitre 20

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Je pense qu'il me plaît plus que je ne veux me l'avouer.

C'est ce qui sonne dans ma tête alors que j'attends Stan dans le salon de son appartement. Aujourd'hui, c'est le jour de l'an. Le trente-et-un décembre. Et pour la première fois depuis toujours, je ne le passe pas avec Ian et des membres de ma famille. Je le passe avec Stan. C'est en quelques sortes notre premier rendez-vous. Ce n'est pas le terme qu'il a utilisé, mais j'aime le voir de cette façon.

Je suis tellement excité que je n'arrive même pas à contrôler mon sourire.
Assis sur le canapé, je balance mes pieds d'avant en arrière en attendant calmement. Après quelques instants, le silence se fait interrompre par mon téléphone qui vibre.
Une fois, deux fois. Je soupire en le sortant de ma poche, sachant pertinemment qui est l'idiot qui s'acharne contre son clavier.

Ian : Jeanne m'a dit que tu passes pas le nouvel an avec nous ??

Ian : Me dis pas que tu le passes avec l'autre con ?

Depuis quelques jours, je réponds à aucun de ses messages ou appels. Même Jeanne a arreté de le laisser entrer dans la maison quand je lui ai raconté ce qui s'est passé. Mais aujourd'hui, rien ni personne ne gâchera ma bonne humeur. Mais rien que le "con" qu'il utilise pour qualifier Stan commence déjà à m'énerver.

Moi : Oui, je le passe avec Stan. Et alors ?

Ian : T'es sérieux ?

Sa réponse était tellement rapide que je n'ai même pas eu le temps de cligner des yeux.

Moi : Oui.

Ian : Tu peux pas arrêter de me parler pour toujours.

Je ne réponds pas.

Ian : Stp viens chez moi, on va en parler.

Moi : Non.

J'éteins mon téléphone juste au moment où je le vois écrire. Il ne va pas m'agacer davantage. Pas aujourd'hui.
Je le range de nouveau dans la poche de mon pantalon et quelques secondes plus tard, Stan entre dans la pièce. Il n'a fait que mettre un t-shirt, et un jean mais je n'arrive pas à le lacher des yeux pendant une bonne minute.

Ses cheveux sont légèrement mouillés, tombant de chaque côté de son crâne de façon séduisante. Il ne porte pas autant de bagues que d'habitude ; aujourd'hui, il n'en porte que deux sur chaque mains, et a une montre au poignet. Son style est un mélange d'élégance

Il aggripe son manteau et les clés de l'appartement qui étaient posés sur la table derrière lui.

-On y va, ou tu me regardes toute la nuit ?

Embarrassé, je détourne le regard en me levant alors qu'il passe derrière le canapé, en l'occurrence derrière moi. Je l'entends parler au téléphone et je me penche en avant pour mettre mes chaussures. Je glisse mes pieds à l'intérieur sans prêter attention à sa conversation. Et Alors que je suis encore penché en avant, je sens une de ses grandes mains se poser sur mes fesses. Je me redresse précipitamment sans me retourner, les yeux grands ouverts. Merde. Il ne retire pas sa main, au lieu de ça, elle glisse le long de ma hanche avant de s'arrêter sur mon bas-ventre. Lorsque son bras m'entoure complètement le côté, il me tire en arrière jusqu'à ce que je me retrouve de nouveau assis.

Ses mains sont à présent sur mes épaules, et il se penche en avant pour déposer un baiser à l'arrière de ma tête, puis sur mon cou, remontant sur ma machoire avant d'embrasser mon oreille. Je ferme les yeux alors qu'il m'entoure le cou, posant mes mains sur ses grands bras. Ses lèvres reviennent sur ma peau, et je ne saurais même pas dire ce qu'il fait mais je ne veux pas qu'il s'arrête. Une de mes mains se hisse en arrière, dans ses cheveux alors que sa langue glisse lentement sur ma peau.

Entre nous deux [bxb]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant