4) 13 octobre 2023

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Après plusieurs heures de route, nous arrivons à l'église, ma mère m'avait un jour fait par de sons amour pour Waterfall town une petite ville au nord du pays qui était connue pour son paysage floral et ses magnifiques cascades d'eau.
- Tu es né poussière tu retourneras poussière, c'est bien ça le dicton ?
Je t'entais tant bien que mal à superposé mes cubes colorées les uns sur les autres.
- Oui, je crois.
- Si je meurs avant toi, je veux que tu m'incinères et que tu vides mes cendres par-dessus les cascades de Waterfall Town .
Je la regarde, perdu.
- Pourquoi tu me dis ça maintenant maman ?
- Au cas où je n'arriverais plus à contenir mon envie de me tirer une balle dans la tête.
   À cette époque j'avais 10 ans je me rappel avoir pleuré toute la soirée après ça, j'avais passé la nuit assise en position fœtale devant la porte de la chambre à ma mère et bien que je ne croyais pas spécialement en Dieu, j'ai prié comme je le pouvais jusqu'aux aurores. On avait une arme chez nous, ma mère la gardait dans son armoire dans un faux fond d'un tiroir, elle me l'avait montré un jour alors qu'elle avait pris une dose tellement énorme d'antidépresseur qu'elle ressemblait a une crakhead. Habituellement, ma mère sentait sois la lavande, soit les plats qu'elle avait préparé plutôt pour le restaurant, cette fois si elle puait la tristesse. J'avais préalablement retiré les cartouches de l'arme au cas où je n'arriverais pas à l'empêcher de se suicider et je les ai jetées à la poubelle. J'avais si peur qu'elle s'en aperçoive et qu'elle s'énerve tellement qu'elle me tue moi à la place. Finalement, elle ne s'est pas suicidé ni ce jour là ni jamais.
   Quand on descendit de la voiture Samy m'attrape la main en signe de réconfort, je lui souris pour lui montrer que j'apprécie le geste alors qu'on s'approchât de l'église. Elle était entourée d'immenses arbres, des chênes et des saules pleureur.
- Mes préférés, pensais-je.
Je m'arrête net une fois devant l'église et fronce les sourcils, Côme remarque mon trouble quand il me demande.
- Aly, y'a un problème ?
- Qui sont ces gens ?
  Côme me regarde comme pour me dire qu'il n'est pas mieux renseigné que moi, ce qui est normal je suis censé être celle qui connaît l'entourage de ma mère. C'est d'ailleurs pour cette raison que nous ne devrions pas être plus qu'il y a de doigts dans une main.
   Je fends la foule et personne ne m'approche ne me présente leurs condoléances ou quoi que ce soit. Après tout, c'est logique s'ils ne connaissent pas vraiment ma mère, ils ne connaissent me connaissent pas non plus. Je trouve finalement le prêtre près de l'hôtel et par ce qu'Amy l'avait informé de ma présence, lui me reconnue immédiatement.
- Bonjour mademoiselle, toutes mes condoléances pour votre mère. La salle est préparée, nous commencerons les éloges vers 14 h 30.
- Très bien, merci beaucoup.
   Je continue ma route, m'enfonçant dans l'église quand une jeune femme accompagnée de 2 hommes m'approche. Elle me regarde nerveuse et triture un mouchoir en tissus.
- Hum, on ne se connaît pas, mais votre mère a était notre traiteuse pour l'événement social de notre bureau il y 3 semaines elle a été très charmante et a fait du bon boulot aussi.
Elle donne à un coup de coup a l'homme a sa droite que je suppose être son collège et il ajoute.
- On avait commencé a sympathisé et on prévoyait même de faire recoure à ses services le mois prochain.
- On aurait bien voulu faire plus ample connaissance avec elle, elle avait l'air d'être une chouette personne, enfin bon, on voulais juste vous présent nos condoléances.
   Je ne savais pas quoi leur répondre, une "chouette personne", oui sûrement, certains jours, après quoi elle redevenait ahurie. Leur intervenais réussi à braqués tout les regards sur moi, les gens savent enfin qui je suis, la fille de ma mère. Je comprends qu'ils s'apprêtent à faire la même chose que le groupe qui précède et je n'ai aucune envie a discuté avec des inconnues qui me rappelleront a quel point leurs souvenirs avec ma mère sont meilleur que les miens.
- Lily !
Je tourne la tête et découvre Nathan, débarquant de nul par avec sa cane m'attraper le poigné. Il me sourit.
- Ça te dit de faire un tour au buffet ?

PS : Je t'aime mamanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant