18) 8 mois plutôt

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Je vérifie une dernière fois que j'ai bien tout ce dont j'ai besoin.
- Post-it check, bouteille d'eau check. Où j'ai mis mon carnet ?
Je retourne ma chambre sens dessus dessous à la recherche de ce satané carnet.
- Trouvé !
J'enfile ma veste et récupère une écharpe au passage. En se mi-février, les températures ne me permettent pas encore de m'en passer. Je dévalise les escaliers et rejoins ma mère au salon. Elle était en train de se préparer.
- Maman ? Tu vas au restaurant maintenant ?
- Tu rigoles, je viens assister au concours ! Mes yeux s'illuminaient.
- C'est clairement quelque chose d'important, tu as passé le mois précédent à la bibliothèque avec ce garçon dont tu me parles, Samarah et d'autre de t'es amis. J'ai vraiment envie de voir ce que ça va donner.
Excité, je lui saute dans les bras. Elle me dit qu'elle a deux trois choses à finir et qu'elle me rejoindra directement sur place.

Je rejoins le groupe qui était déjà présent. Malcom et Samarah étaient avec les Sanchez, toute la petite famille était réunie. Un peu plus tard, Nathan nous a rejoint et on a pu faire la connaissance de sa petite sœur Lei, qui avec sa petite couette qui tien a l'aide de son bandeau de la même équipe que son maillot de foot nous montrais ses talents de jongleuse. Elle fut vite remarquée par Noam et Jacob qui la rejoignit dans le jeu.
- Lily ta maman travaille où elle va nous rejoindre ?
- Oh, elle vient Samy ! Elle devrait arriver d'une minute à l'autre.
Je regarde mon téléphone pour regarder l'heure. J'envoie un petit message à ma mère puis nous entrâmes finalement tous ensemble lorsque les professeurs nous le permis. Nous nous installons tous à des chaises et les professeurs introduisent les jurys. Plus tard, ils demandèrent aux groupes de se préparer dans les loges et je sens ma poche vibrer. J'échange un regard avec Côme
- C'est ma mère, j'vais l'attendre dehors, je crois qu'elle est arrivée.
Il me proposa de m'accompagner mais je refuse poliment et m'empresse de rejoindre le devant de mon lycée.
Ma mère était en effet devant mon lycée quand j'arrive devant la grille, mais vu comme elle tapote son pied sur le sol, je me doutais que ce ne fût pas dû au stress de rater ma présentation.
- Maman ?
Elle se retourna brusquement comme si elle n'avait pas remarqué mon arrivée.
- Lily ! Désolé, du retard, on y va ?
Elle me souriait mais elle semblait plus étrange que jamais. Je pris sa main avec pour but de l'emmener dans l'amphithéâtre. Finalement arrivé dans le couloir, elle s'arrêta brutalement.
- Je ne peux plus venir mon cœur.
- Quoi ?
- Il y a du monde, il faut que j'aide les autres.
Elle s'était retourné et fixait la neige dehors.
- Mais ça n'a aucun sens pourquoi tu dis ça tout à coup ?
   Elle s'est soudainement mise à marcher rapidement en direction de la grille du lycée.
- Maman pourquoi ils ne t'on pas prévenue plus tôt ?
   Elle accéléra la cadence, franchie la porte et se retrouva dehors. Je fit de même en essayant de la suivre du mieux que je pouvais.
- C'est toi qui proposais de venir toute à l'heure ! J'ai dit à tout le monde que tu venais maman !
   De la buée sortait de ma bouche et je m'égosillais. Je sentais mes joues devenir chaude et je ne respirais plus que par petite et douloureuse inspiration.
- Ils ont besoin de moi, tu comprends ma chérie ? Pas toi, tu t'en sortiras très bien toute seul.
   Elle s'approcha de moi et déposa un bisou sur ma joue.
   Je restais debout comme un piquet et la neige tombait sur mes longs cheveux blonds fraîchement coiffés pour l'occasion. Ma vue devint trouble et soudain je me revois enfant, tombé à vélo avec ma mère au loin qui s'éclipsait Marlboro aux lèvres et je me mis à sangloter.
- Aly qu'est ce que tu fais, c'est bientôt à nous !
   Je me tournai vers mon interlocuteur à l'appellation de ce surnom qu'il était le seul à me donner.
Quand il remarqua l'état dans lequel je me trouvai, il s'empressa de venir vers moi.
- Qu'est-ce qu'il se passe est t'as mère ?
   Bien que je voulais le lui dire ma gorge se noua et aucun mot ne sortit. Je sanglotais de douleurs et de tristesses et il me prit dans ses bras. Je trouva que ma réaction se voulait légèrement disproportionnée, je n'avais plus 5 ans, je devais pouvoir supporter le départ de ma mère et pourtant, lorsque Côme caressa doucement le sommet de ma tête, je ne pû retenir plus longtemps mes larmes.

   Il m'emmena à l'intérieur et je pris sur moi pour me calmer puis je lui explique la situation, honteuse, pensant qu'il se moquerait sûrement de moi mais il m'apporte simplement des mouchoirs.
- Elle a vraiment dit ça ? Je hoche la tête, il me prit dans c'est bras.
- Je sais que c'est dure Aly, Samarah, Nathan, tous les Sanchez et moi on t'applaudira, on sera là pour te soutenir. Elle est partie, mais on sera là nous. On sera là pour toi Allysone.
   Il a raison, je ne suis plus seul. Ils sont là eux. On se dirige vers les loges et tous les groupes étaient passés. Je suppose que Samy et Nath se sont arrangé pour nous faire passé en dernier.
- Ok Aly, c'est ton moment tu peux le faire !!
Comme collés au sol, mes pieds refusent de bouger.
- Non Malcom, je ne peux pas. Mes larmes refirent surface.
- Comment ? Aly , t'es sûr ? Si c'est encore une question de confiance en soi je te promets que t'es prête pour ça je t'es écouté t'entraîner.
Mes mains s'humidifiais et je sentais une boule se former dans ma gorge.
- Ce n'est pas ça Côme juste, fait le s'il te plaît.
   Il me regarda un instant semblant comprendre la panique prendre possession de moi.
- Aly tu vas bien ?
   Je secoue ma tête en guise de réponse et lui tend le petit papier où j'avais écrit les notes pour le discours. Il y un signe à Nath et Saramah pour qu'ils nous rejoigne.
- D'accord, j'y vais.
   Je le regarde s'éloigner et monter sur scène pendant que j'essaye d'apaiser ma crise d'angoisse. Le publique applaudit et je fit de même derrière les grands rideaux rouges. Samarah et Nathan qui m'avaient rejoins, m'attrape les mains et les serrent très fort me voyant légèrement déboussolé. Mon cœur battait la chamade. Je souris à Malcom et lui chochotte des mots d'encouragement. Je ne suis pas sûr qui les entendit, mais il me sourit en retour et commença son discours.
- Dans un petit village Samayens en Australie, est née Eenaya. En Samyer, cela signifie "Honneur". Voilà ce qu'elle est, l'honneur de sa famille. Avant même qu'elle ne sache parler, elle avait un but à accomplir. Une destinée à effectuer. Elle devait rendre fière sa famille, les honoré. Chez les Samayens, il est de coutume de soigner son apparence auprès des autres. C'est sûrement l'une des raisons pour laquelle les Samayens sont autant dans le partage. C'est surtout la raison pour laquelle on n'expose pas son linge sale quand on est Samayens. Eenaya a toujours appris à respecter les autres, à rendre les gens autour d'elle heureux et à ne pas partager ses émotions négatives. Cela explique pourquoi elle garde pour elle les horreurs que lui fait subir son père. Est ce qu'on effectue réellement un lavage de cerveau à quelqu'un quand on lui force a pensé quelque chose au quelle on croit nous même ? Ce sont les questions qu'Eenaya se pose et pour lesquelles elle espère une réponse. Nos riTUElles est une nouvelle qui repose sur des questions autour de l'impacte de la culture et celle de nos parents sur nos vies, mais plus que ça, elle repose sur la dépendance affective."

Malcom descendit de la scène et nous le serrons tous dans nos bras fièrement. Lorsque nous rejoignîmes nos places et que les jurys finissaient d'émettre leurs jugements, j'eu bien cru que mon cœur allait sortir de ma poitrine. Au bout de quelques minutes qui paraissaient pour moi être des heures, M.Horan vint sur scène pour annoncer le choix du jury.
- Tout d'abord merci a tous ceux qui ont participé. Chaque groupe a su répondre correctement à la question et suivre les consignes. En chaque œuvre, se trouve le fruit de votre travail et je vous le dis ce soir, vous avez de quoi être fière de vous peu importe le résultat de ce concours.
   Les applaudissements résonnaient dans notre amphi théâtre et le stress monta d'un cran.
- Pour ce qui est de ce soir, l'œuvre aillant susciter le plus de réaction chez les jurys est Nos riTUElles" de Samarah Sanchez, Kim Nathan, Malcom Marteens et Allysone Montgomery !
Samarah se tourna vers moi.
- OH MON DIEU, C'EST NOUS LILY, C'EST NOUS !
   Elle posa ses mains sur mes épaules et me secoua, bien trop sous le choc, je réalise à peine ce que le professeur de français venais de nous informer et n'écoutait plus la suite du discours. On se sert mutuellement dans les bras heureux d'avoir franchi cette première étape, avec comme objectif le prochain concours.

PS : Je t'aime mamanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant