PS : Je t'aime maman

7) 11 mois plustôt

- On m'avait dit que c'était galette de pomme de terre aujourd'hui, ça ressemble plus à de la purée qu'autre chose.
La nouvelle journée de cours avait commencé et Côme n'était pas venu. C'est la première fois en un mois depuis son arrivé qu'il s'absente et ça se ressent.
- Hier soir, il est revenu tout énervé, il aime faire croire que les enfants l'ennuient, mais il s'entend bien avec eux et pourtant, il ne les avait même pas calculés en rentrant alors qu'ils avaient attendu son retour.
- Tu sais quelque chose sur ce qui c'est passer avec son frère hier ?
- Du tout, et même en allant le voir ce matin pour le réveiller comme j'en ai l'habitude maintenant, il m'a juste ignoré et a contesté le fait d'aller au lycée.
  Lui qui avait pourtant l'aire vraiment à fond sur les cours, pendant toutes les semaines du mois dernier où on s'est vue pour améliorer mes notes, il a été un excellent prof. Je lui avais demandé comment il arrivait à travailler autant dans toutes les matières et il m'avait répondu qu'il avait une motivation qui le poussait à travailler.
"- Les professeurs ont remarqué qu'on s'entendait bien et ils m'ont donné les cours et les devoirs pour lui, mais j'ai un rendez-vous ce soir, tu peux les lui passer Samarah s'il te plaît ?
- Bien sûr, merci pour lui Nathan
- Je peux venir avec toi ? "
Samy me questionna du regard un moment, mais ne refuse pas pour autant. Alors quand la journée de cours se termine je me dirigea tout naturellement chez elle.

- Bon, il est sûrement dans sa chambre, elle s'approche de moi et m'attrape doucement le bras, Je sais que c'est plus fort que toi, que tu veux partager ta bonne humeur avec tout le monde mais il est vraiment énervé Lily donc si il devient vraiment ronchons tente pas l'impossible ok ?
Je lui sourit et elle m'indique sa chambre
- C'est celle avec son prénom dessus à la fin du couloir.
-D'accord, j'y vais alors"
Je monte les escaliers deux à deux bien trop impatiente à l'idée de le revoir et ne réalise qu'une fois devant sa porte que s'il était resté dans sa chambre toute la journée, c'est qu'il n'avait peut être pas l'envie d'être dérangé.
- Qu'est ce que tu fais là ?
- On ne, ce n'est pas vu depuis ce week-end donc je me suis demandé si tu allais bien ?
- Qu'est-ce que tu crois faire ?
- Euh... je m'inquiète juste pour toi ? Tu es parti brusquement hier quand tu es parti voir ton frère et-
- Comment tu sais ce que je fessais ? »
Il avait haussé le ton et avait arrêté de faire ce qu'il faisait pour s'approcher.
- Tu sais quoi, peu importe, j'man fiche, qu'est-ce que tu fais là Allyson ?
- Tu n'avais pas l'air bien avec nous hier et tu n'étais pas en cours aujourd'hui donc-
- Donc tu viens nourrir t'as curiosité ?
- Non je-
- Quoi, c'est bon t'as fini ? Tu peux partir maintenant.
Il s'était retourné et frotter son visage tant il avait l'air irrité. Je dépose les devoirs que Nathan m'avait donnés pour lui sur son bureau sans avoir pris la peine de les lui montrer avant de sortir en trombe de la chambre. Je ne sais pas si ma colère est vraiment légitime. Après tout, j'ai décidé de moi-même de venir ici bien que Samy m'avait fait comprendre qu'il était d'humeur exécrable. Pourtant je suis quand même blessé quand je monte sur mon vélo pour prendre la route jusque chez moi.
Je monte directement dans ma chambre et ne prends pas la peine de manger, je me concentre sur mes devoirs et utilise la méthode que Côme m'a conseillé pour les équations. De la curiosité ? C'est vraiment ce qui m'a fait aller chez lui ? Maintenant, je me demande si j'ai bien fait de venir le voir.

« Je te trouve vraiment mélancolique »depuis que tu es rentré.
Tu étais dans l'encadrement de ma porte avec une tasse que je devinais être de chocolat chaud.
« Qu'est-ce qu'il se passe, ma chérie ? »
Je me suis trouvé bête sur le coup et je m'étais rendue conté que je me prenais peut-être la tête pour rien, que ça n'en valait pas la peine.
« - Oh ce n'est rien d'important maman.
- Tu tiens ton crayon et ton cahier ouvert depuis 15 minutes, mais rien n'est écrit dedans. Alors je pense que c'est important. »
Je regardais en face de moi constatais que tu avais raison, alors j'ai déposé mon crayon et refermé mon cahier avant de me retourner vers toi.
« - Les parents de Samarah ont accueilli une nouvelle personne.
- Ah bon ?
- Oui, il s'appelle Côme et il va dans notre lycée à toutes les deux. »
Toi qui étais resté debout, t'était finalement assise sur mon lit, tu avais passé ta main sur la surface en le défroissant comme pour me demander de te rejoindre, ce que je fis.
" - Il est dans mon groupe pour le projet de Français et le week-end dernier quand on était chez Samarah pour travailler il avait l'aire ailleurs. Elle nous a appris plus tard qu'il devait aller voir son frère alors quand je ne l'ai pas vue ce matin, je suis parti chez Samy voir comment il allait et il ne l'a pas très bien pris. Il m'a fait comprendre que j'étais un peu trop fouineuse et que je devrais un peu plus me mêler de ce qui me regarde.
- Oh ma chérie !  »
Tu me pris dans tes bras et appuya ma tête sur ton épaule.
- Tu es vraiment quelqu'un de gentille, tu ne te rend juste pas compte mais des fois les gens ne veulent pas être aidé. Peut-être qu'il aimerait juste être un peu seul, pouvoir pensé à ses problèmes, tu comprends ?
Tu avais déposer un bisou sur mon front avant de te lever.
- Tu devrais mettre un peu de distance laisse lui le temps de faire une introspection sur lui-même, il reviendra vers toi s'il en ressent le besoin et s'il ne le fait pas, ne le fais pas non plus d'accord ?
A cette époque, je pensais que tu parlais en connaissance de cause. Comme de quelqu'un qui donnerait des conseils sur une situation par ce qu'on a pas été capable de le faire avec elle. Alors je t'es écouté. Seulement, je ne savais pas que tout ce que tu tenais à faire à cette époque, c'était m'éloigner de lui.

Allysone Montgomery