PS : Je t'aime maman

6) 11 mois plutôt

"- NAN, C'EST MOI LE DINOSAURE !
- MAIS C'EST PAS JUSTE C'EST TOUT LE TEMPS TOI LE DINOSAURE !
- BAH T'AVAIS QU'A LE CHOISIR AVANT. "
  On avait décidé de faire notre première session d'écriture qui consistera à trouver le type d'ouvrage sur lequel on écrira sur notre merveilleux thème qu'est "la dépendance affective" chez Samy. On n'avait bien évidemment pas réalisé que travailler dans une famille d'accueille remplis d'enfant bruyant n'était peut-être pas une bonne idée. La prochaine fois, c'est Bibliothèque. On avait jusqu'au mois d'avril pour l'écriture de l'ouvrage et on est actuellement en novembre, ce qui nous laisse donc une marge de 5 mois d'écriture.
"Du coup, vous avez des idées ?"
  Nathan était assis en tailleur sur la chaise de bureau de Samarah, il prend appui sur le bureau, le pousse pour faire rouler sa chaise et avancer jusque nous.
"- Je lis en grande quantité mais pas très souvent et je pense qu'écrire un roman en 5 mois n'est tout bonnement pas dans nos cordes.
- Bon, on peut déjà railler ça de la liste !"
On avait donc exclu deux choses ça et l'idée de faire un recueil, de peur qu'on ne s'égare trop.
"-Samy tu me lis un livre s'il te plaît ?
- Désolé Maya, mais je ne peux pas, je travaille !
-  Oooh même un livre court ?
- Oui plus tard d'accord ? "
  La petite sort de la chambre déçue de la décision de sa grande sœur.
" Eh, mais c'est qu'elle avait une bonne idée."
Malcom arrêta de jouer avec la balle de tennis qu'il faisait rebondir sur le mur depuis le début de la session et ce redresse.
"- Quelle bonne idée ?
- On peut faire un livre court.
- Ce n'était pas déjà prévu ?
- Je veux dire par là qu'on peut faire un livre VRAIMENT court, genre une nouvelle. "
  L'idée de Côme est vraiment cool déjà par ce qu'elle n'exclue pas tous les autres genres étant donné qu'une nouvelle est constituée de sous-genres et surtout qu'une nouvelle n'a pas de règle particulière avec la longueur, on peut donc écrire autant que nous le voulons.
"- C'est vraiment une bonne idée Côme, la nouvelle se centre généralement autour d'un seul événement et comme vous le savez, on a pour thème la dépendance affective. Également la plupart du temps l'intrigue est simple et il y a peu de personnages principaux donc on ne devrait pas trop s'emmêler les pinceaux avec l'intrigue et les personnages.
- Content d'avoir aidé."
  Il récupère sa balle qui avait roulé jusqu'au dessous le bureau et se remet à jouer. Avec Samy et Nathan, on se remet à écrire des idées sur un cahier de notes qu'on a spécialement choisi pour l'ouvrage. Je n'appelle pas Malcom pour qu'il nous rejoigne ce dernier aillant plutôt l'aire irrité depuis le début de la séance et puis de toute façon, il nous a bien fait avancer depuis le début.
"-Bon du coup on choisi quoi comme sous-genre pour notre roman ?
- Vu qu'il va tourner autour d'un thème comme la dépendance affective, je pense que des genres comme psychologique, littéraire ou fantastique pourrait être pas mal non ?
- Je suis d'accord avec toi Nathan !
- Vous avez des titres de nouvelle que je pourrais lire pour avoir une idée de ce qu'on doit faire, par ce que j'en ai jamais lu moi du coup.
- Si on doit s'orienté vers du fantastique tu as La cafetière de Théophile Gautier, pour du psychologique il y le Horla de Guy de Maupassant et si on s'aventure plus vers de la fiction littéraire/général il y à La mort est une garce de Baptiste Beaulieu."
  On avait simultanément tourné la tête vers Côme qui visiblement nous écouter quand même. Il avait traversé la chambre sans qu'on ne s'en aperçoive et était devant la porte d'entré.
« - Bon, je vous laisse, j'ai un truc a faire.
- Oublie pas le couvre-feu et soit de retour avant 21h !
- Ouais, je sais. »
  Côme referme la porte derrière et nous laisse dans la chambre.
« - Le couvre feu ? Côme vie ici avec toi ? C'est ton frère ?
- Ahah pas du tout Nathan, mes parents font une famille d'accueil et Côme habite ici depuis un mois. Mes parents ont installé quelques règles comme le couvre-feu auquel je suis également contrainte !
- Oh, d'accord, il avait l'aire vraiment pressé en tout cas, je me demande ce qu'il fait.
- Il est parti voir son grand frère, je crois ou quelque chose comme ça.
- Ah, il a un grand frère ?
- Ouais, après, je ne sais pas grand-chose sur lui, il n'en parle pas trop.
    Après ça, on arrêta de parler de Côme et on continua le cahier déchargé de notre nouvelle.
Je n'avais pas conscience à ce moment-là que Malcom avait besoin de nous et que nous aurions peut-être dû l'accompagner.