- Du coup, qu'est-ce que tu fais face à se calcule ?
Je porte mon crayon à mes lèvres et réfléchie un instant.
" - On calcul r : P = П x 2r ≈ 41071,5.
P = 2r ≈ 13073,5.
P = r ≈ 6536,7 Km. Le rayon de la Terre vaut environ 6500 Km ?
- Ne me pose pas la question, il faut que tu sois sûr de toi, en contrôle, je ne pourrais pas approuver ou non. "
J'hésite un instant et relie mon calcul, essayant de détecter une quelconque erreur.
"- Hum, je suis sûr de moi, le rayon de la Terre vaut environ 6 500 Km.
- Bravo, t'es clairement prête pour le contrôle. "
Samy entre dans la chambre après avoir toqué quelques secondes et saute partout avec moi quand je lui dis avoir réussi les calcules qui me donner du fil à retordre.
Elle m'emmène ensuite au salon où la mère à Samy nous attendais avec des cookies et du chocolat chaud qu'on mange en regardant un film pour me féliciter. Mon voisin Totoro, un gibli, qui semblait maintenant être notre truck à nous.
Après deux bonnes heures je salut Samy et ses parents qui essayaient de calmer les petits monstres qui n'avaient pas fait leur sieste avant que je ne prenne la route vers chez moi. Malcom était devant la maison, tout comme hier, il se tenait proche du canal, manteau et chaussure mis avec une énième tasse de chocolat chaud dans les mains."- Tu n'as pas froid ?
- Si, mais je ne trouve pas sa dérangeant, j'aime bien sentir le vent sur moi. Et puis, je t'attendais."
Je le rejoins et m'assois sur le banc à côté de lui. Il avait toujours l'air déprimé, les deux dernières semaines ne lui ayant pas retirer ça. Il fixe des canards qui se battent pour un bout de pain tout en serrant son deuxième verre de chocolat chaud dans sa main.
"- Je te présente encore une fois mes excuse Allysone.
- Quoi ?
- Je suis désolé, vraiment pour la dernière fois."
Je tourne la tête vers lui qui me regardait déjà droit dans les yeux comme à son habitude.
"- On en a déjà parler ce n'est pas grave et puis moi aussi, j'aurais dû respecter ton choix de rester seul.
- Non, tu as bien fait de venir ce jour-là. Plus tard dans la soirée, je me suis rendu compte que bien que je me sentais seul, j'éloigne les autres qui fessaient l'effort de venir vers moi. Tu m'as fait rappeler que je n'étais plus seul, que j'ai des amies sur qui compter. J'ai mal réagi et je suis désolé. "
La neige commence à tomber et le froid ce fait ressentir davantage. Il avait baissé ses yeux vers son chocolat qui était sûrement froid depuis le temps. Je ne sais pas vraiment comment réagir, on n'avait pas vraiment parlé de ce qui c'était passé, mais il m'avait déjà présenté ses excuses. Il semble juste aujourd'hui ouvert à m'expliquer la situation. Je n'eus pas besoin de dire quoi que soit par ce qu'il ajoute :
- Mes parents sont mort dans un accident de voiture quand j'avais 8 ans, je suis parti vivre chez mon grand-père, mais vue qu'il n'avait pas les moyens financiers pour s'occuper de deux enfants, mon frère a du partir en famille d'accueil. Je n'avais jamais rencontré mon grand-père avant ça, mais on est vite devenue très proche. À mes 11 ans, mon grand-père meurt d'un cancer de la prostate. À l'époque, mon frère avait à peine 18 ans, mais il était assez grand légalement pour avoir ma garde. Il avait trouvé les maisons d'accueil où il avait été horrible et fessait tout pour que je les évite. Alors il a abandonné la fac et a enchaîné plusieurs petits boulots pour subvenir à nos besoins. Il ne montrait jamais aucun signe de quelconque faiblesse et ne me disait jamais quand on avait des problèmes d'argent. Il me demandait juste de me concentrer sur l'école. Il me disait que c'est tout ce qui importait. Il marque une pause dans son récit, je ne sais pas si c'est pour se remémorer les évènement ou si c'est par ce qu'il se bat pour ne pas laisser couler les larmes qui logeaient à la naissance de ses yeux. Il faut croire qu'il y avait d'autres choses qu'il me cachait par ce qu'il y a deux ans une infirmière de l'hôpital à appeler à la maison voulant confirmer la date de son hospitalisation pour son cancer de la prostate. Les larmes coulent sur son visage, mais il ne s'arrête pas pour autant. Il m'avait dit qu'il partirait en vacances avec ses potes pendant cette période-là, il renifle péniblement, mais il avait d'autres projets apparemment.
Je lui tends un mouchoir qu'il prend en me remerciant. Je ne dis rien, évitant de l'interrompre.
- Il a préféré une radiothérapie, par ce qu'il voulait, il se coupe, il devait reprendre le travaille les factures ne se payant seules. Quand j'ai su, j'ai tout de suite voulu l'aider, je lui avais déjà fait par de mon envie de travailler, mais il refusait tout le temps. Cette fois-ci ne fit pas exception. Ce traitement ne nécessitant aucune hospitalisation ni anesthésie générale, il est possible de poursuivre ses activités quotidiennes en fonction du planning de traitement. Les séances sont courtes et laissent le temps de profiter du reste de sa journée. Le problème avec cette thérapie très agressive, c'est qu'elle provoque pas mal d'effets secondaires importants. Le cancer a été éliminé, mais il a récidivé et a engendré des métastases dans ses os, c'est inopérable. Quand je suis parti le voir il y à un mois, le traitement qu'il avait depuis plusieurs semaines ne fessais plus effet. Il- il ressemblait à un légume. Il ne parlait pas et n'étais pas plus capable d'agir par lui-même.
Cette fois-ci, il ne se retenait pas de pleurer. Je ne savais pas quoi dire, mais je savais que des gestes pouvaient mieux valoir que des mots alors je le pris dans mes bras et il pleura sur mon épaule. Il répéta qu'il était désolé qu'il n'avait pas à mettre sa frustration sur moi et qu'il regrettait d'avoir mal agi. Moi, je regrettais ne pas pouvoir plus faire pour lui.
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PS : Je t'aime maman
Teen Fiction" Si nous étions des étoiles alors je serais sûrement une supernova, brillante à l'extérieur mais mourante à l'intérieur, tentent de m'éloigner au plus de toi. Je ne sais pas comment j'ai commencé à me sentir comme ça pour la première fois mais je s...