Les dieux de l'Olympe T2 - Séléné [TERMINÉ]

Chapitre 20 - Partie 1

! Attention scènes explicites !

Poseidon

Cette fois, mon corps réagit. Mes mains défont son chignon et je savoure la douceur de ses cheveux. Ils coulent en cascade sombre autour de nous. Sur nous. Mes mains passent sur ses joues avant de s'enfoncer dans la soie noire et blanche des mèches de Sel. Je ferme les poings autour de ses longueurs et tire légèrement dessus. Un gémissement franchit ses lèvres, que je goutte avec ma langue.

Ce baiser est tellement mieux que les autres.

Je ne veux pas mourir avant que je ne sois tienne.

Par les dieux, j'ai envie de cette femme, au point que mes entrailles se tordent de douleur à l'idée de la perdre. Je refoule alors ma peur, loin, très loin, pour profiter pleinement de cet instant. Les mille scénarios que je me suis faits à de nombreuses reprises dans ma tête n'équivalent pas à ce moment. Ils ne le surpassent même pas d'un iota car j'étais loin de m'imaginer pris dans cet ouragan de sensation.

Ses mains glissent sur mon torse et tirent sur mon tee-shirt.

– J'ai envie de te sentir, souffle-t-elle, comme un aveu.

Je me relève légèrement et elle en profite pour faire passer mon haut par-dessus ma tête. Ses yeux sont plus brillants que jamais et je grave cette image dans ma mémoire pour toujours.

Elle est magnifique.

Elle est parfaite.

Elle n'est rien qu'à moi.

– Est-ce que tu me laisserais te toucher aussi ? Demande-je.

Elle acquiesce et se relève, assise sur moi. Je fais glisser lentement mes mains sur ses hanches, puis sur son ventre, accrochant le débardeur et le soulevant en douceur. Sa peau est laiteuse et parsemée de nombreux grains de beauté que j'ai envie d'embrasser les uns après les autres. Mais mon préféré reste celui qu'elle a en-dessous de l'oeil droit. Je ne me fais pas prier et approche ma bouche de ce dernier, avant de basculer vers ses côtes. Séléné se cambre contre moi et ses mains glissent dans mon dos, tandis qu'un gémissement s'échappe de sa bouche. Un frisson me traverse, et je retiens avec difficulté un son trivial.

– Par les dieux, tu es parfaite Sel. Je pourrais goûter chaque centimètre carré de toi que ça ne serait pas suffisant.

Haletante, elle me répond.

– Ne te gêne surtout pas. Goûte-moi.

Cela sonne plus comme un ordre qu'une supplique. Alors je lui retire son débardeur d'un geste et dégrafe son soutien gorge de l'autre pour me retrouver peau à peau avec elle.

Je happe son mamelon dans ma bouche et lui arrache un cri. Le sourire aux lèvres, je souffle sur la pointe dure et cajole l'autre de mes doigts. Sel rapproche son bassin du mien et commence à onduler lentement contre moi.

Soudain je me retourne et l'entraîne sous moi, ses poignets de chaque côté de sa tête, prisonniers de mes mains. Elle se dandine, réclamant ma peau contre elle et je lui donne tout ce qu'elle veut. Je m'allonge sur elle et laisse une myriade de baisers sur sa peau. Je libère ses poignets et ses mains viennent s'enfoncer dans ma chevelure, tirant légèrement dessus, faisant remonter mon regard vers son visage rougit et ses yeux luisants.

– Je n'ai jamais eu de partenaire avant toi, avoue-t-elle.

Je sens sa gêne. Je m'arrête et me relève pour être à sa hauteur.

– On peut s'arrêter là si tu en as envie. Je n'ai pas besoin de plus. Juste te savoir dans mes bras et pouvoir t'embrasser sans me prendre un coup de pied dans les parties me suffisent.