Et si, au lieu de tuer Cora, Dofflamingo l'avait épargné ? Si Law avait réussit à sortir du coffre, et imploré le corsaire à épargner celui qui l'avait tant aidé ?
Une fois rentré au QG de l'équipage, Cora est resté dans la seule cellule que l'on avait. Vergo le surveillait la plupart du temps, et malgré les efforts de Doffy pour me le cacher, je savais bien que les autres le torturait dès qu'ils le pouvait. Pour l'aider, je me suis dis que je devrais me rapprocher de Doffy. Mais au début, il a surtout voulu me laisser faire ce que je voulais. Et honnêtement, ça m'a plu. Je n'allais pas refuser un peu de liberté. Maintenant que j'ai la vie devant moi, je vais pouvoir faire ce que je veux. Et ce que je veux, c'est étudier la médecine. Comme mon père. Doffy m'a donc acheté tout les livres nécessaires, a engagé -ou plutôt enlevé- des enseignants quand il en trouvait, et me laissait donc faire ma vie à côté. Et, quand je n'étudies pas, je reste avec mon protecteur. Il passe ses journées à ne rien faire sur son balcon, ou à lire dans son divan, mais parfois, il se passe des choses intéressantes. Aussi, il a commencé à m'entraîner et à me faire comprendre mon fruit du démon. Alors, quand j'ai un peu de temps, je m'exerce aux rooms pour découper ou déplacer des objets. C'est assez amusant comme pouvoir en fin de compte.
Désormais, ça fait un an que je subis ce quotidien, mais je commence à m'ennuyer. J'ai lu tout mes bouquins, et les ai retenus. Doffy est impressionné par ma mémoire, mais moi, ça m'énerve juste. Je retiens tout ce que je lis. Résultat, ça m'ennui de relire les livres que j'ai déjà lu. Doffy, lui, passe de plus en plus de temps dans sa chambre. Il a beau le nier, je sais que mettre Cora en prison lui fait mal. Le tuer aurait été pire néanmoins, alors j'ose me dire que ça pourrait être pire. Avant je n'avais pas le droit d'entrer dans sa chambre s'il n'était pas entré avec moi. Il disait qu'il ne voulait pas que je fouille dans ses affaires. Mais maintenant, il veut bien. Alors cette nuit, quand je fais un cauchemars plutôt horrible, un vieux souvenirs de ma famille et de tout mon village, brûlé par les autorités à cause de notre maladie, je me dirige vers sa chambre.
J'ouvre donc la porte doucement, et vois Doffy, allongé sur son divan, son livre posé sur ses yeux. Comme toujours quand il s'endort. Comme il m'a toujours défendu catégoriquement de retirer le livre quand il fait ça, je me contente de m'approcher et de le regarder. J'aimerais bien voir ses yeux un jour. Mais il refuse toujours. Enfin, ça ne m'empêche pas de l'apprécier. Il a un peu froid. En même temps, en short et chemise entrouverte, avec la fenêtre grande ouverte, c'est normale. Je vais donc fermer la fenêtre, et attraper une couverture dans son placard pour la poser sur lui. Toujours apeuré par mon rêve, je me glisse sous cette couverture, immense pour moi mais minuscule pour lui, et attrape son bras pour le serrer contre moi. Enfin rassuré, je m'endors rapidement donc lui.
Pdv Dofflamingo
En me réveillant ce matin, je trouve que quelque chose est différent de d'habitude. Déjà, la fenêtre est fermé, alors que je m'endors toujours la fenêtre ouverte. Et j'ai incroyablement chaud. Bon, cette fameuse fenêtre fermée n'aide pas. Mais la couverture sur moi, et Law blotti contre mon bras non plus. Mais bon. Il est trop mignon, je ne vais pas me plaindre. Je rassemble la couverture au dessus de lui, ayant assez chaud comme ça, et me penche pour reprendre mes lunettes. J'ai beau adoré ce gosse, je ne suis pas prêt de lui montrer mes yeux. Il devra le mériter. Je reprends finalement mon livre, et arrive tant bien que mal à le lire avec une seule main de libre. Après plus d'une heure, Law se réveille, et se redresse en réalisant où il est. Je lui souris et lui dis bonjour.
Law : bonjour...désolé. J'ai fais un cauchemar cette nuit. Moi : c'est vrai ? Et ça va mieux là ? Law : oui. C'était bien de dormir ici. Moi : tant que tu ne touches pas à mes lunettes, tu peux venir ici quand tu veux. Law : pourquoi tu ne veux jamais les enlever ? Moi : parce que mes yeux sont...particuliers. Je n'aime pas les montrer. C'est tout. C'est comme toutes les taches blanches que tu avais avant. Tu ne les aimais pas. Law : je comprends. Mais je pourrais les voir un jour ? Je suis sûr qu'ils sont très beau. Moi : si tu le mérites, oui. Bon allez, allons manger.
Je le garde contre moi en me levant, et me dirige vers la salle à manger, où le petit déjeuné est déjà servit. Les autres sont là, et comme toujours, je vais déposer Law sur la chaise près de la mienne. Mais ce matin, il s'accroche à mon bras. Je rigole, et le garde donc sur mes genoux. Il prend si peu de place que ça ne me dérange pas. Mais Baby 5 par contre... Mais peu importe, son regard noir ne changera pas mon favoritisme. Après le repas, je retourne dans ma chambre, Law perché sur mon épaule.
Moi : tu comptes marcher aujourd'hui ou te servir de moi comme taxi toute la journée ? Law : je pèse lourd ? Moi : non. Law : alors je peux rester ? Moi : pff d'accord. Seulement si tu me dis de quoi tu as rêvé. Law : de l'incendie de mon village...et de la mort de ma famille. Moi : d'où ton moment pot de colle. Law : désolé. Moi : tu sais Law...je ne veux pas que tu me considères comme ton père de substitution. Je suis un pirate, et je te forme pour que tu prennes ma relève quand je serais mort. D'accord ? Law : d'accord ! De toute façon...c'est Cora que je considère comme un père. Moi : pourquoi ? Law : il m'a soigné. Comme l'aurait fait mon vrai père s'il avait pu. Moi : je vois.
Une fois dans ma chambre, je vais m'allonger sur mon lit et Law se blottit contre moi. Pour lui faire plaisir, je retire mon manteau et le laisse s'emmitoufler dedans. Il me demande alors de lui raconter mes aventures en mer. J'accède à sa requête, et il me regarde avec admiration pendant toute la matinée que je passe à tout lui raconter.
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Petit fanart de la dernière scène XD (je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour vous convaincre qu'ils sont trop chou)
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