« T'es fier de porter ce truc ? » - Dofflamingo x Law x Kidd

22. Promesses

Pdv Kidd

Voyant qu'il est mal à l'aise, collé aux barreaux, me maintenant à distance grâce à son sabre, je recule et me rassois sur mon lit, fixant celui que j'aime. 

Moi : pas de manteau ce matin ?
Law : je viens de me lever.
Moi : c'est mieux comme ça. Par contre ce pull...arrête avec le jaune, c'est désespérant.
Law : et toi arrête avec le rouge.
Moi : jamais.
Law : alors je reste en jaune.
Moi : ok. Bon...je dois avouer que...j'ai été jaloux. Je savais que Dofflamingo t'aimait, ça se voyait. Et je ne voulais pas que tu le préfères à moi. Ce qui finalement est arrivé...
Law : j'ai su seulement plus tard qu'il m'aimait déjà.
Moi : ouais...enfin, bref, je savais qu'il avait plus de choses que moi. C'est le roi. Il a le pouvoir, l'argent, et faut pas se mentir, il est pas trop mal foutu. Moi, je n'étais rien, mais tu m'aimais néanmoins. Et je t'aimais tellement. J'avais si peur de te perdre, que quand j'ai vu que tu passais moins de temps avec moi, et en plus j'allais parti...je suis venu directement te voir. Je voulais te prouver qu'il n'était pas honnête avec toi. Mais je n'ai fais que te mettre en colère, et tu m'as rayé de ta vie. Je m'en suis tellement voulu...mais j'étias vraiment persuadé que tu préfèrerais Dofflamingo à un moment ou un autre ! 
Law : si tu étais resté...je crois que je serais resté avec toi. Je t'aimais vraiment.
Moi : et tu ne m'aimes plus ?
Law : j'aime Doffy.
Moi : tu m'aimes aussi. Je sais comment tu réagis à moi. Je sais que tu veux m'embrasser, et me sentir contre toi, surtout quand je te dis que je t'aime. Je sais que ton coeur bat plus vite quand tu me vois. 
Law : comment tu peux savoir tout ça...
Moi : je te connais. Approche.

Malgré toute sa volonté à me résister, il finit par faire un pas vers moi, encore un autre, et encore jusqu'à arriver devant moi. J'attrape ses mains, et le fait s'asseoir sur ma jambe droite. Il me regarde dans les yeux, les siens étant emplis de larmes. Il n'a pas ce regard froid et autoritaire ce matin. Il est plein de regrets, et d'amour. Mais je ne peux pas le forcer à revenir vers moi. J'ai juste à espérer. 
Je remonte ma main sur ses poignets, et à travers sa peau, je sens pulser son coeur si fort qu'il pourrait exploser. Je souris à la pensée que son coeur bat si fort pour moi. A cause de moi. Parce qu'il m'aime, même s'il ne l'avoue toujours pas. Je vais tenter un truc, pour être sûr.

Moi : Law.
Law : quoi ?
Moi : je t'aime. Je vais continuer de t'aimer pour toujours. Si un jour tu réalises que tu m'aimes, tu pourras revenir vers moi. Ca sera comme si tout ça n'avait pas existé.
Law : arrête...
Moi : je ferais comme si Dofflamingo n'avait pas existé dans ta vie. Et je t'aimerais comme au premier jour. Je te le promet.

Son coeur bat encore plus fort. Je serre ses poignets, et il sait alors que je le sens. Une larme coule le long de sa joue, et je l'essuie avec mon pouce. Je laisse ma main sur sa joue, et caresse sa peau pâle et douce lentement.
Il finit alors par laisser tomber les barrières qui nous séparaient, et il se penche pour venir se blottir contre moi, sa tête caché dans les plumes rouges de mon manteau. Je l'attrape alors pour le mettre sur les épaules de Law, et le garde contre moi un long moment.

Law : tu m'énerves...
Moi : je sais. 
Law : je dois y aller. Doffy va se demander où je suis passer, et il aime que je sois là quand il se réveille.
Moi : merci de me parler de ça...
Law : c'est pour t'énerver aussi.
Moi : petit con.

Je le sens qui souris contre mon torse, mais il finit par se redresser et se lever, retrouvant son expression froide et majestueuse habituelle. Il reprend son sabre, me rend mon manteau, frissonnant l'espace d'un instant, puis rouvre la porte de ma cellule, avant de la refermer une fois dans le couloir. Il me regarde un moment, à travers ces barreaux de métal, puis, il soupire, et s'en va, aussi silencieusement qu'il est venu. 
Killer, qui est dans la cellule face à la mienne, est finalement réveillé, et il a sûrement tout vu et entendu. Je m'approche des barreaux, tout comme lui, et le regarde d'un air désespéré.

Killer : t'es dans la merde toi...
Moi : je sais...je pense que bientôt on va voir un grand blond colérique débarquer...
Killer : il va te tuer Kidd. On doit partir d'ici. On t'a suivis jusqu'à ce palais à la con pour ton soi-disant amour, mais il ne t'aime même pas. 
Moi : si. Mais il ne veut pas l'admettre.
Killer : même s'il le faisait, il est avec le roi. Il ne partira pas avec toi.
Moi : laisse moi espérer...
Killer : c'est pas mon genre.
Moi : je sais. 

Je soupire, et regarde dans la direction où est partit Law. Si seulement j'avais pas ces menottes à la con, je pourrais sortit tout le monde de là, aller chercher Law, et on en aurait finit avec cette île de malheur. Et je pourrais vivre avec lui la vie que j'ai toujours voulu lui montrer. La vie de pirate libre, et pas sous les ordre d'un corsaire psychopathe. 

Pdv Doffy

En me réveillant ce matin, je remarque quelque chose d'anormal. Je n'ai pas cette source de chaleur habituelle, blottie contre mon torse. Law n'est pas là. Pris d'une angoisse affreuse, je m'habille à toute vitesse, même pas complètement, et m'apprête à sortir de ma chambre en courant, en alertant la garde, quand finalement les portes s'ouvrent lentement. Il est là. 
Ma frayeur et mon stress retombent d'un coup, je fond en larme en tombant à genoux.
Law cours vers moi, et m'attire contre son torse en caressant mes cheveux.

Law : Doffy, qu'est-ce qu'il t'arrive ?

Son inquiétude me rassure et me calme, et une fois que j'ai repris mon souffle et que mes larmes ne coulent plus, je redresse ma tête et le regarde. Je n'ai même pas mis mes lunettes. Je serais sortis comme ça de ma chambre.

Moi : j'ai cru qu'il t'avais enlevé...ou pire, que tu étais partis avec lui...j'ai eu tellement peur...
Law : tu allais partir à ma recherche comme ça ? A peine habillé et sans tes lunettes ?
Moi : oui...ne refais plus jamais ça...ne pars pas...jamais...
Law : oui, promis. Je t'aime Doffy, jamais je ne partirais.

Il se penche et m'embrasse tendrement. Lui aussi pleure maintenant. Je l'attrape par les hanches et le fais s'agenouiller, et le serre contre moi un long moment. 
S'il part avec Kidd, je crois que je serais tellement anéanti que je ne pourrais rien faire.