Pdv Kidd
C'est quoi ce bordel, pourquoi y a plus un bruit ?
Killer me cogne finalement les côtes avec son coude, et me fait signe de regarder vers l'entrée. Je me tourne, et croise alors un regard que je n'avais pas envie de recroiser dans ma vie. Deux yeux gris, autrefois empli de chaleur et d'amour, envers moi, et désormais durs et froids. Comme le jour où j'ai quitté cette île maudite.
Je me lève lentement, appréciant qu'il soit sous le choc de me revoir, plus que moi visiblement. Moi, je suis surtout en colère. Je n'ai toujours pas digéré ce qu'il m'a fait.
Finalement, il se reprend, et la colère semble également s'emparer de lui.Law : c'est toi.
Moi : c'est moi quoi ?
Law : c'est toi qui pille nos îles ?
Moi : vos îles ? Oh, tu veux dire, celles de celui qui te baise ?
Law : je t'emmerde.
Moi : haha, tu t'énerves facilement maintenant. Tu étais plus calme avant.
Law : toi aussi.Bon, ok, il m'a grillé, il a vu que j'étais sûrement encore plus énervé que lui. C'est pas de ma faute aussi, il me connait trop bien. Voyant que notre petite dispute attire l'attention, et la curiosité de mon équipage, j'ordonne à tout le monde de sortir, y compris Killer. Au début il ne veut pas, mais mon regard chargé de colère le dissuade de négocier plus longtemps. Quand le bar est enfin vide, je m'assois sur une chaise près de moi, et souffle un bon coup, histoire de me calmer.
Lui, il ne bouge pas, et ne dire rien, il se contente de me fixer d'un air mauvais. Mais malgré ça, il est toujours aussi beau. Même plus. Sa barbe est bien taillée, et il a gagné en muscles. Il a même un tatouage sur le torse.Finalement, je vois ses yeux bouger. Ils passent des mes yeux à mes lèvres, toujours aussi rouges qu'à l'époque, puis il passe à mon torse. Oui, j'ai pris un peu de muscle aussi depuis. Ca a l'air de lui plaire en tout cas. Je souris en voyant ses joues rougir, et son regard se détourner de moi.
Moi : du coup, comment c'est d'être l'amant du roi de Dressrosa.
Law : je ne suis pas juste ça.
Moi : ouais, son larbin aussi.
Law : je suis peut être sous ses ordres, mais au moins je suis puissant. Toi, tu te contentes de piller nos restes. C'est pitoyable.
Moi : bah, c'est amusant, et suffisant pour un équipage de cette taille. Et en plus ça fait chier cette saleté de flamand rose.
Law : tu n'as toujours pas digéré ça hein ?
Moi : non. Tu m'as laissé tout seul !
Law : tu as voulu me monter contre le seul qui m'ai toujours aidé ! Entre lui et toi, c'est lui que j'ai choisis !
Moi : ouais, tu t'es dis que tu serais pauvre et en danger avec moi ! T'as choisis le pouvoir et la richesse de ce type ! T'es finalement pas mieux que ces femmes, là dehors !
Law : il ne me paye pas pour ça !J'explose de rire, et avise son manteau. Il a du coûter une fortune. Encore une cadeau de Dofflamingo sûrement. Et ne parlons pas de ses bijous, de son sabres et de ses dagues, soigneusement rangés dans un étui en cuir noir accroché à sa ceinture.
Moi : ah oui ? Les cadeaux font partis du paiement je pense. Ces bijous en or, ce sabre rarissime, et...tout ces manteaux qu'il t'a offert. Comme celui là par exemple. Tu avais déjà le mien, et tu as préféré les siens !
Law : c'était celui de Cora à l'époque, tu sais qui il est pour moi !
Moi : et celui là ?! T'es fier de porter ce truc ?!Il ne me répond pas, et regarde le sol, sûrement en train de réfléchir à quoi me répondre. Je me lève donc, et retire mon manteau. Quand il relève le regard vers moi, je suis déjà presque collé à lui, mon visage penché vers le sien. Ses lèvres à quelques centimètres des miennes tremblent, et son regard n'est plus aussi enflammé de colère qu'avant. Il y a de l'hésitation, et du regret dans ses yeux, je peux le voir. Je lui attrape la main, et de mon autre main, je plaque mon manteau à son torse.
Moi : mets le.
Law : non...
Moi : pourquoi ?
Law : j'aime Doffy. Je ne t'aime plus.
Moi : bien sûr. C'est pour ça que tu trembles. Je te fais toujours de l'effet, et mes sentiments à moi ne sont toujours pas morts. Ca m'étonnerais que les tiens le soient.
Law : Kidd...
Moi : je t'aime toujours Law.Il fronce les sourcils, et je vois ses yeux s'emplir de larmes. Il baisse son regard vers le manteau rouge contre son torse, et lève sa main libre pour effleurer les plumes. Il ferme les yeux, se replongeant sûrement dans de vieux souvenirs. Je me penche encore un peu, sentant une odeur familière. Mon nez presque dans ses cheveux me confirme qu'il n'a toujours pas changé de shampoing. Je souris, et me rapproche encore un peu, tout doucement, pour ne pas le brusquer.
Mais finalement, il se recule, posant une main sur mon torse pour me maintenant à distance. Il n'y a plus de larmes dans ses yeux, et son regard est redevenu dur et sans émotions.Law : je ne t'aime plus. J'ai Doffy, et je vais anéantir ton équipage, pour préserver son empire. Je fais ça parce que je l'aime, et pas parce que je suis son larbin.
Moi : Law...
Law : non. Ca ne marchera pas. Je vais te faire disparaitre définitivement de ma vie.
Moi : comme tu voudras. Mais mon équipage est déjà sur mon navire, prêt à partir. Bonne chance pour m'anéantir, Law.Ses sourcils se froncent encore, et finalement il s'en va d'un pas précipité. Quand je sors également du bar, il a disparu. Il a du utiliser son fruit du démon pour se téléporter sur son navire. Mais ça va. Le temps qu'il rappelle son équipe, je serais déjà partit. Je cours vers mon bateau, et en me voyant arriver, Killer ordonne qu'on parte. Je monte in extrémis sur le pont, et rejoins mon second et meilleur ami, qui doit me lancer un regard intrigué sous son masque.
Killer : c'était lui ?
Moi : ouais. Je veux pas en parler. Il faut qu'on quitte cette île en tout cas, et vite.
Killer : d'accord.Il part donc brailler des ordres à l'équipage pour qu'ils se dépêchent, et en quelques minutes à peine, on est déjà au large, l'île très loin de nous. Un autre navire quitte le port. C'est sûrement celui de Law, son Joly Roger au sourire de Joker flottant au vent.
VOUS LISEZ
« T'es fier de porter ce truc ? » - Dofflamingo x Law x Kidd
FanficEt si, au lieu de tuer Cora, Dofflamingo l'avait épargné ? Si Law avait réussit à sortir du coffre, et imploré le corsaire à épargner celui qui l'avait tant aidé ?