« T'es fier de porter ce truc ? » - Dofflamingo x Law x Kidd

21. Aveux

Une fois que Doffy a enfin terminé de "me calmer", comme il l'a dit, je le laisse pour aller voir Cora dans sa chambre. Avant d'entrer, je dis à Lamya, qui m'a retrouvée à la sortie de la salle du trône, que Cora est un ami et qu'elle doit être gentil avec lui. Il ronronne en frottant sa tête à ma jambe en guise de confirmation. J'ouvre donc la porte, et Cora vient vers moi en me voyant. Lamya fonce vers lui et semble heureuse de le voir. Malgré sa surprise de me voir, il prend le temps de caresser le félin, puis me regarde avec inquiétude.

Cora : Law, ça va ?
Moi : pas trop. Kidd est là.
Cora : là, tu veux dire ici, sur cette île ?
Moi : non, ici, dans le palais. Il est en cellule, je l'ai fait emprisonner avec son équipage.
Cora : wow...pourquoi ?
Moi : il a dit devant tout le monde qu'il m'aimait ! Et que je l'aimais toujours ! J'étais en colère, et c'est lui qui pille nos îles en plus, alors je l'ai fait enfermer...
Cora : tu es radical dans tes méthodes, mais bon...c'est efficace au moins. Et sinon, pourquoi tu étais en colère ?
Moi : ça m'a énervé qu'il dise qu'il m'aime et que...j'ai eu envie de faire comme avant. De foncer dans ses bras, de lui dire que moi aussi. Mais je ne l'aime plus, alors-
Cora : Law. Arrête, tu l'aimes toujours, tu le sais, et je le sais, pourquoi tu te mens comme ça ?
Moi : je ne l'aime pas, non, c'est...j'aime Doffy !
Cora : bien sûr, mais tu aimes Kidd aussi. 
Moi : non.
Cora : bon, okay, disons que tu ne l'aimes pas.
Moi: je l'ai vu il y a quelques jours tu sais...c'est pour ça que je suis rentré. J'ai faillis l'embrasser, succomber à lui...mais j'ai résisté, je suis rentré voir Doffy, et finalement, c'est lui qui se pointe ici, pour balancer ça ! Devant Doffy en plus !
Cora : tu sais...tu devrais lui parler. Sans t'énerver. 
Moi : pour quoi faire ?
Cora : pour être au clair avec tes sentiments. Parle lui sincèrement, ça te fera du bien. 
Moi : d'accord...j'irais demain matin. Je suis fatigué, je vais aller me coucher. Je voulais juste...passer te voir. 
Cora : je serais toujours là pour toi. Et puis ça m'occupe de te parler.

Je lui souris, et accepte le câlin qu'il me propose. Blottit contre lui, je me dis qu'en effet, ça pourrait être bien de parler à Kidd. Enfin, je verrais ça demain. Je finis par retourner dans ma chambre, je trouve Doffy, déjà dans notre lit, endormi. Je me déshabille, et le rejoins, me blottissant contre son dos. 
Finalement, il n'était pas vraiment endormi, et il se tourne vers moi. Un peu dans les vapes, il m'attire dans ses bras nonchalamment, et marmonne un "bonne nuit" avant de sombrer dans le sommeil. Je souris, amusé par sa fatigue, et cale ma tête contre son torse avant de m'endormir à mon tour quelques minutes plus tard.

Le lendemain matin, alors que Doffy dort encore, et étant réveillé depuis de longues minutes déjà, je me dis que c'est p'tet le moment de faire ce que je dois faire : parler à Kidd. Je me lève donc, m'habille, et voyant Doffy s'agiter, je lui embrasse le front en lui chuchotant de se rendormir. Il grogne et se tourne, retournant dans son sommeil.
Pour ma part, je sors de notre chambre et me dirige vers les cachots. Les gardes m'autorisent à y aller, et me donnent la clé de la cellule de Kidd. Je m'avance entre les différentes cellules, observant son équipage qui dort lamentablement entassés les uns sur les autres, à même le sol. Puis, dans celle où Cora a passé des années, Kidd, assit sur le lit de fortune présent dans la cellule. Il fixe le sol, semblant réfléchir. Mais en entendant la clé tourner dans la serrure de sa porte de cellule, il relève la tête.
Il semble d'abord surpris de me voir, puis heureux. Il me sourit, et se lève. J'entre, et ferme derrière moi.

Moi : ils t'ont mis des menottes de granit marin.
Kidd : c'est le grand black qui l'a fait. 
Moi : parfait.
Kidd : tu n'es pas dans ton lit, avec ton amant géant ?
Moi : non, je me suis levé tôt pour venir ici.
Kidd : pourquoi ?
Moi : Cora m'a dit de venir te parler. Il m'a dit que ça m'aiderait. Et franchement au point où j'en suis...
Kidd : je vois. Alors vas-y, parle moi, qu'est-ce que tu as à me dire ?

Il fait un pas vers moi, son sourire arrogant et séducteur étirant ses lèvres, mais je tends mon sabre vers lui, pour le dissuader d'avancer plus. Il colle son torse au sabre, et me fait reculer jusqu'à la porte en métal.

Kidd : allez, parle.
Moi : tu m'as fait culpabiliser. Tu t'es servit de Cora pour me reprocher de ne pas venir aussi souvent te voir. Tu savais qu'il comptait plus que tout pour moi, et que le voir était si rare...mais tu n'as pas compris ça. Tu n'as pas compris que j'avais besoin de lui, autant que de toi. Ca m'a blessé que tu ne me comprenne pas, voilà. J'étais en colère aussi, parce que je savais bien que Doffy m'offrait tout ces cadeaux pour me distraire de toi, amis...je l'ai toujours admiré, et il a les pleins pouvoirs ici. Il n'a épargné Cora quand j'étais enfant que contre une promesse. Mon obéissance, pleine et entière. Il n'a jamais exigé que j'honorre cette promesse jusqu'ici, mais s'il l'avait fait...s'il m'avait ordonné de te tuer, ou s'il m'avait ordonné de ne plus jamais revoir toi ou Cora, je ne sais pas ce que j'aurais fais. Je ne voulais pas être dans cette situation, alors je passais du temps avec lui.
Kidd : tu ne m'as jamais parlé de ça...
Moi : désolé...je n'étais pas prêt. Je pensais que tu allais m'enlever, pour que j'échappe à cela, mais je ne voulais pas quitter ce château, et laisser Cora ici. Doffy l'aurais tuer, pour sa vengeance, et me faire souffrir.
Kidd : c'est vrai que j'aurais sans doute fait ça. Mais du coup...tu es prisonnier ici.
Moi : non. Il m'a finalement dit, quand il m'a avoué ses sentiments, que jamais il ne me ferais honorer ma promesse. Je l'aime pour lui, pour ce qu'il a à m'offrir. Autant son amour que sa richesse et son pouvoir, c'est vrai. Doffy est puissant, et c'est plaisant, je l'avoue. J'aime savoir qu'il peut me protéger. J'aime être respecter et avoir du pouvoir, grâce à lui.
Kidd : et tu n'aurais pas aimé être respecté grâce à moi ?
Moi : en tuant des gens ?
Kidd : comme si tu ne le faisais pas.
Moi : non, je suis médecin avant-tout, comme mon père. Si je ne l'étais pas, tes hommes seraient morts hier.
Kidd : c'est vrai...je peux parler aussi ?
Moi : vas-y, à ton tour...