« T'es fier de porter ce truc ? » - Dofflamingo x Law x Kidd

13. Confiance

Je me lève donc, et rejoins Doffy dans le couloir, puis le suis jusqu'à sa chambre. Je ferme la porte doucement, et me tourne, regardant Doffy s'asseoir sur son canapé. Je m'approche de lui, et m'agenouille devant lui.

Moi : ça va ?
Doffy : je suis désolé si ça t'as gêné.
Moi : si tu me dis pourquoi tu as fais ça, je te pardonnerais.
Doffy : tu étais partis demander à Cora hein ?
Moi : oui. J'étais trop en colère pour te demander à toi.
Doffy : tu es toujours en colère ?
Moi : un peu. Allez, dis moi pourquoi tu as fais ça.
Doffy : je voulais voir comment tu allais réagir. Si tu allais accepter ou pas.
Moi : accepter quoi ?
Doffy : tu vas vraiment m'obliger à me le dire ?
Moi : oui. 
Doffy : en plus tu le sais déjà. T'es chiant.

Je rigole, et apprécie son air contrarié. Avec ses sourcils froncés et ses lèvres boudeuses, on dirait vraiment un enfant. J'attrape ses mains, et le regarde intensément, attendant qu'il parle.

Doffy : ça fait un moment maintenant que je ressens pour toi autre chose que de l'amitié, ou quoi que notre relation était. 
Moi : j'avais remarqué.
Doffy : nan, ça fait plus longtemps que ça. Depuis que Kidd était là.
Moi : oh...
Doffy : bref. J'ai voulu te le montrer, et j'ai vu que...tu semblais réceptif. J'ai voulu confirmer ça ce soir.
Moi : je vois. Je te pardonne alors. 

Il sourit enfin, et se penche vers moi doucement. Il va m'embrasser ? Je pose mes mains sur son torse, le stoppant dans son mouvement, et lève mes mains vers ce qui m'a toujours intéressé. Il attrape mes mains brusquement, m'empêchant d'attraper ses lunettes.

Moi : laisse moi faire. Tu me fais confiance non ?
Doffy : oui.
Moi : alors je t'enlève ça ?

Comme seule réponse, il lâche mes mains, alors je peux finalement retirer ses lunettes de soleil. Lentement mais sûrement, je finis par les poser sur la table derrière moi. Je contemple alors ses yeux pour la première fois de ma vie. L'un est bleu, et l'autre gris pâle, presque blanc. Il doit être aveugle de cet oeil. Ca lui retire son charme de psychopathe, mais il est toujours aussi beau.
Il ferme alors les yeux, sûrement par réflexe, et tourne la tête.

Moi : eh, nan, rouvre les. Tu es magnifique.
Doffy : non, c'est ignoble.
Moi : mais non. Doffy...tu le veux ton baiser ou pas ?
Doffy : oui !

Il me regarde à nouveau, les yeux grands ouverts. Je rigole, et me redresse, venant m'asseoir sur ses genoux. 
Je pose mes mains sur son visage, et caresse ses lèvres avec mon pouce doucement. Il sourit, et attrape mes poignets, avant de me tirer vers lui pour m'embrasser. Je me dégage de sa poigne pour passer mes bras autour de sa nuque. Il en profite donc pour m'attraper par la taille, et intensifie notre échange. J'ouvre alors la bouche, voulant aller chercher sa langue, et il semble apprécier l'idée, car il me pousse sur le canapé, et glisse sa langue jusqu'à la mienne. 
Il est désormais assit au dessus de moi, et ne se décide pas à lâcher mes lèvres. Je le repousse finalement, puisque je commence à manquer d'air.

Moi : attends, attends...j'ai besoin d'air là...
Doffy : désolé. J'attends ça depuis trop longtemps. Tout ça...tes lèvres, ton corps...sont à moi. 
Moi : je te le confirme. Et tes yeux, je n'autorise personne d'autre à les voir.
Doffy : c'était prévu, t'inquiète. Je peux recommencer à t'embrasser maintenant ?
Moi : tant que tu m'embrasses à un autre endroit que sur ce canapé, ça me va.
Doffy : oh, désolé.

En effet, il m'écrase un peu sur ce canapé légèrement trop petit pour lui. Carrément trop petit même. Il se lève donc, et me porte sur son épaule. Je tente de me défaire de son emprise, et finalement il me balance sur son lit et remonte sur mon bassin. Je rigole, et l'attire à moi pour l'embrasser de moi-même. Il se colle à moi, et descends ses baisers dans mon cou, glissant ses mains sur mon haut.

Doffy : je peux l'enlever ?
Moi : fais ce que tu veux. 

Il sourit, et retire en vitesse tout mes vêtements, et les siens par la suite. Je me redresse, et même je l'ai déjà vu nu plusieurs fois, je ne peux m'empêcher de le regarder. Et surtout, je n'avais jamais osé regarder plus bas que son ventre. Cette fois je le fais. Et vu son excitation...la vache c'est flippant.

Doffy : pourquoi tu fais cette tête ?
Moi : bah...tu fais plus de 3 mètres de haut...tu es visiblement proportionné à la perfection partout.
Doffy : oh...oui, désolé.
Moi : c'est juste un peu flippant, mais ça va. Tranquille.

Il soupire par le nez, amusé par mon expression légèrement paniquée, et se penche pour m'embrasser tendrement. Je m'accroche à son cou, profitant de sa tendresse très sûrement passagère, mais il attrape mes poignets et les maintient au dessus de ma tête d'une seule main. Je tente vainement de me dégager, avant d'abandonner et de passer mes jambes de chaque côté de son corps. Il sourit, et passe sa main libre sur mon ventre, mon torse, et partout où il le souhaite. Je frissonne à cause de ses caresses, plutôt douces quand j'y pense, et il se délecte des réactions qu'il provoque chez moi.
Mais finalement, il me lâche, pour que je puisse m'accrocher à lui, et pose ses mains sur mes hanches. Me dites-pas qu'il va y aller d'un coup ? Par doute, je serre mes jambes en poussant sur ses épaules avec mes mains.

Doffy : Law, détend toi, je comptais pas faire mon bourrin. 
Moi : promis ?
Doffy : mais oui. Tu me fais confiance ?
Moi : bien sûr.
Doffy : et tu veux continuer ?
Moi : oui, j'ai envie...

Il ricane en voyant le désir dans mon regard et sur mon corps tremblant et tendu. Il sourit et m'embrasser, et attends que je rouvre mes jambes. Je passe mes mains dans ses cheveux, et il dirige finalement sa main vers sa bouche. Il humidifie deux de ses doigts, et les amène entre mes jambes.
Je souffle et me concentre sur ses yeux, que je trouve toujours magnifique. Et à force de détailler son visage, je ne me rends pas spécialement compte qu'il a déjà introduit un doigt en moi. Je sursaute quand je réalise, mais je n'ai pas mal, et je le signifie à Doffy. Il semble soulager, et après quelques temps, il introduit un deuxième doigts. Quand il sent que je suis bien préparé, il retire ses doigts, et repose ses deux mains sur mes hanches, un sourire envieux posé sur moi. Bon, bah c'est le moment je pense.