Au fond de ma tête -Feat.Plk/Nekfeu [Terminer]

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|Au fond de ma tête|

Chloé, années 2015

Assise sur ma chaise, le regard posé sur mon meilleur ami, Ken, j'écoutais le son qu'il était entrain d'enregistrer et de finir. Son premier album allait sortir dans moins d'un an et les derniers réglages restaient complexes à terminer. J'étais fière du chemin qu'il avait parcouru et j'avais hâte d'écouter son projet solo.

Ken -J'aime aps c'que j'suis entrain de faire là Chloé.

-Pourquoi ? Je fronçais les sourcils en attendant qu'il me réponde.

Ken -Trop de faux raccords. Ça va pas avec mes paroles.

Je soupirais un peu et changeais quelques notes pour ajuster correctement.

-Il faut que tu calmes ton stresse Ken.

Ken -Mais imagine les gens aiment aps ce que j'vais sortir là et que je me prends un vent total.

-Faut pas que tu penses comme ça, ton projet va être incroyable et tout le monde attends ça avec impatience, tu le sais en plus. Allez on reprends, c'est le dernière, Princesse.

Ken -Je sais je sais.

-Il faut qu'on finisse aujourd'hui y'a pas d'autres choix. Souffle un bon coup et c'est partit.

Je lançais la prod et tout suivait comme Ken Samaras le voulait et nous finissions plutôt rapidement.

Ça faisait quelques années maintenant que je travaillais pour Ken, après qu'on ce soit rencontré et une fois que nous étions assez proche, il m'avait proposé une place dans son label et j'avais directement accepté, qui refuserait de passé encore plus de temps avec son meilleur ami ? Clairement pas moi en tout cas.

Une fois sortit de la cabine, il se dirigeait immédiatement vers moi pour m'embrasser la joue tout en murmurant ;

Ken -Merci Chloé. T'es la meilleure.

-Ça je le sais déjà Nek. Répondais-je en arquant un sourcil.

Je l'entendais souffler bruyamment ce qui me faisait pouffer de rire. Il détestait que je puisse l'appeler Nek ou bien Nekfeu, d'après lui, vu que j'étais de sa famille, c'était Ken et rien d'autres.

Ken -On décale ? J'veux rentrer à l'appart, j'suis crevé.

-Je dois finir le projet pour l'envoyer à Diaby demain matin pour qu'il puisse vérifier les paramètres, tu vas devoir partir sans moi.

À l'entende de cette phrase, il posait ses deux mains sur mes genoux pour répliquer ;

Ken -Je pars pas sans oit. J'vais t'attendre t'inquiète. J'ai la flemme que tu te fasses accoster par des gars chelous sur la route après wesh.

Il me posait un baiser furtif sur le front avant de partir s'assoir sur le canapé que les garçons avaient installé à l'ouverture du label, il n'avait même pas bouger d'un poil depuis.

Une fois Ken posé et silencieux, ce qui était bien mieux comme ça, je finissais mon travail le plus vite possible. Comme je le disais souvent plus vite je finissais, plus vite on allait pouvoir avoir notre Nekfeu dans les oreilles.

(...)

-J'ai fini ! Hurlais-je presque en tournant sur ma chaise tout en fermant les yeux.

Un geste brusque m'arrêtait immédiatement me faisant sursauter et ouvrir les yeux.

Ken -Tu me donnes le tournis ilíthios.

-Traduction s'il te plaît ? Je parle pas le grec moi.

Ken -Imbécile. Il se mettait à rigoler en voyant ma tête.

-C'est toi l'imbécile mon Nekfeu. Répliquais-je en insistant bien sûr la fin de ma phrase.

Ken -Tu joues avec le feu.

-C'est le cas de le dire. J'éclatais de rire, fière de ma blague, ce qui entraînait ou je dirais même redoublait les rires de mon meilleur ami.

Ken -C'est ce que j'ai dit, t'es une imbécile.

-Même pas.

Ken -Si un peu.

-Non.

Ken -Tu veux vraiment jouer à ça ? À 17 ans Chloé ?

Je faisais bouger mes sourcils comme si j'essayais de le défier mais ça ne fonctionnait pas trop.

-T'es même pas un peu drôle, tu deviens vieux et sans humour papy.

Ken -Wesh j'ai la tête à être un papy ? Sérieux toi ?

-Carrément, regarde les cheveux gris arrivent.

Ken -Quoi non ! Il se dépêchait de vérifier une à une ses mèches de cheveux en cherchant où les chaux gris pourraient bien se trouver, mais apparemment entre nous deux, c'était moi l'imbécile ? Laissez moi rire.

-Je déconnais ! Stresse pas.

Ken -C'est vital mes veu-che ok ?

-C'est pour ça que tu portes que des casquettes ? Tu sais que c'est comme ça que tu vas finir chauve.

Ken -Si je fini chauve, je mettrais des casquettes tiens.

-C'est pour ça que je t'aime, c'est pour ton intelligence révolutionnaire Ken.

« Ma sœur m'a dit : Arrête de mettre des casquettes, tu vas finir chauve.
Mais si je finis chauve, eh bah, je mettrais des casquettes.

Cheum -Étoiles vagabondes »