Lucas

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J'écris mes pensées avec ma plume, et je n'oublie pas de parler de toi à chaque encre...

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Il fait sombre, la nuit vient de tomber. Mon manque commence à me donner mal à la tête. L'addiction me rend fou, elle prend à nouveau le dessus. Je veux résister. Je veux faire taire ces maudites voix qui résonnent dans ma tête dès la nuit tombée. Je lutte, mais à chaque fois j'échoue. Cette envie de meurtre gagne à chaque fois contre mon esprit.

Je suis là, devant cette pauvre femme. Elle me parle mais je n'entends rien. Je n'entends que cette voix qui me chuchote tendrement de la tuer. De faire de cette femme ma prochaine dissection. De voler à cette femme ses organes pour pouvoir les présenter à mes élèves. Je veux voir sa peau frissonner au contact de mon couteau froid. Je veux entendre ses os se déboîter et craquer lorsque je lui arracherai les membres. Je veux l'entendre me supplier d'arrêter, je veux l'entendre me dire qu'elle a une famille qui l'attend. Contrairement à moi.

Bordel, c'est si bon de s'imaginer ces merveilles.

Je ne peux pas lutter. Il faut qu'elle se taise et qu'elle hurle au désespoir.

-Monsieur est-ce que vous allez bien ?

Mes voix se sont tus. J'ai entendu la sienne. Une voix si mélodieuse, elle ne mérite pas d'en avoir une telle. Sa voix ressemble tant à celle de ma mère. Je ne peux pas entendre cela une énième fois. Je veux lui arracher les cordes vocales et jouer avec.

D'un pas non-chaland je m'approche d'elle, couteau en main. Elle prend peur. Un sourire se dessine sur mon visage lorsqu'elle fit un pas de recul mais trébuche. Elle est à terre, le regard effrayé, elle s'apprête à crier mais il en est hors de question que sa voix se répande à nouveau dans mon tympan. Sans hésitation mon couteau transperce sa gorge. Il détruit sur son passage sa voie respiratoire qui lui provoque un hoquet.

Des larmes coulent sur ses joues blanches. Elle est en train de mourir. Elle est si fragile. Il lui a fallu un coup de couteau pour qu'elle meurt aussi rapidement. J'en suis déçu. Je ne suis pas satisfait.

Je voulais la voir souffrir, pleurer et se débattre. Si sa voix n'avait pas fait surface dans mes oreilles je ne l'aurai pas tué.

Je sens que ses voix sont encore là, elles ne me laisseront pas tranquille tant que je ne l'aurai pas démembré. Mais le temps presse, son absence à peut-être déjà été signalé. Je dois le faire ici, maintenant.

Je prends son corps et me cache avec celui-ci dans un buisson. À l'aide de mon couteau, je commence à lui arracher les yeux, prenant soin d'en garder un intact pour ma collection. Mon couteau descend vers ses lèvres devenu bleu. Il glisse jusqu'au coin de ses lèvres. Elle ne sourit pas assez. J'enfonce la pointe du couteau dans son épiderme et tire un trait vers le haut, créant un magnifique sourire sur son visage. Je répète la même action sur côté latéral gauche.

Parfait.

Satisfait de son nouveau visage, je prends sa jambe droite afin de déboîter son fémur de son tibia, prenant soin de casser sa rotule. Le raisonnement des craquements est un pur son d'extase. Je fis de même avec l'un de ses bras et sa colonne vertébrale.

Il manque quelque chose, cela n'est pas suffisant.

Je prends son corps sur mes épaules, et je commence à marcher en direction du banc seulement éclairé par un pauvre lampadaire. J'installe la jeune femme sur ce dernier et ajoute ma tâche finale. Ses bras vers l'avant, son dos cambré et les genoux remontés vers son bassin, montre une magnifique position sexuelle, ma préférée.

Je prends à nouveau mon couteau et tatou sur son avant-bras gauche ma nouvelle signature.

T.V

The VOID. Le surnom préféré des brigades criminelles.

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Bonjour voici le premier chapitre de cette nouvelle histoire :)
J'espère que ça vous plaira.
J'ai concocté une petite playlist pour cette histoire, voici le lien : https://deezer.page.link/9iBtK3JvGZHahtgX7

Grayson, The VOID [EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant