𝐗 - Départ.

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       Au petit matin, quand les draps dans lesquels il se reposait se mirent à bouger sous lui. Ouvrant alors ses yeux, il redressa son visage de l'oreiller sur lequel il était posé. Les fourrures dans lesquels il était emmitouflé s'était dégagé de ses épaules, provoquant chez le blond un râle, le froid venant percuter celles-ci.

« — Tu dors dans la chambre du Lord de Winterfell et tu te plains quand même ?

— Ferme la.

— Insulter ton maître devrait te coûter une punition.

— Plus tard alors. »

Il se redressa dans le lit, et s'étira simplement, et regarda du coin de l'œil le nordien se couvrir rapidement. Comment pouvait t'il faire aussi froid entre ces murs ? Il couvrit ses épaules d'une couverture légère, pour cacher son corps mit à nu puis il alla récupérer ses vêtements. Posant ses yeux sur la table, il remarqua que le petit déjeuner avait été apporté.

« — Qui as amené ça ici ?

— A ton avis ? Les domestiques.

— C'est risqué. Et si elle m'avait vu ?

— Tout ce qu'elle a vu est une tête blonde. Tu étais de dos, elle n'a rien vu...

— J'espère bien pour toi.

— Tu avais qu'à repartir hier soir. »

Il leva les yeux au ciel, et attrapa une tranche de pain, et sembla chercher quelque chose.

« — Il n'y a pas de miel dans le Nord ?

— Comment veux tu qu'on ai du miel dans le Nord ?

— Vous le faites venir du sud ?

— Personne ne raffole assez du miel pour qu'on en fasse venir, et ce n'est pas une priorité.

— Les Nordiens n'ont aucun goût pour les bonnes choses.

— C'est pour ça que je couche avec toi. »

Le Brun ricana a sa propre blague alors que le blond se sentit piquer au vif. Et il trouvait ça drôle ? Il lui lança un regard mauvais.

« — Tu trouves ça intelligent de me dire ça alors que j'ai un couteau dans la main ? »

Robb haussa les épaules, et se dirigea vers la salle de bain, le blond grignotant le pain qu'il venait de couper, attendant de pouvoir a son tour se laver. Il savait que malgré le fait que le brun voulait le garder à Winterfell, il devrait rentrer à Port-Réal, là où son oncle lui avait sûrement déjà choisi une femme à épouser, et à engrosser pour perpétrer le nom des Lannister. Il ne voulait pas de tout ça, il voulait vivre librement, mais dans son cas, c'était la liberté ou la mort, alors il épouserait cette femme, et il ferait comme tout les hommes, et la reléguerait au second plan au profit d'hommes bien plus intéressant.
Finissant son petit déjeuner, il vit Robb sortir de la pièce adjacente, habillé de ses habits de Lord, ajustant sa ceinture... Lui était toujours couvert d'une simple couverture déposée sur ses épaules laiteuses. La pâleur de sa peau avait toujours surpris, il était du sud, de l'éternel été, alors bien que la blancheur de peau était répandue, une peau aussi pâle était rare chez les Westerossi. Robb l'avait bien remarqué, dans le Nord sa peau viendrait se confondre avec la neige durant l'hiver. La main du brun vint se poser dans la nuque de son amant.

« — Tu as une maladie ? Quelque chose comme ça ? Ce n'est pas humain d'avoir la peau aussi blanche...

— On dirait que tu me demandes si je vais bientôt mourir.. Les mestres pensaient que si on me mettait au soleil, ça me tuerait sur le coup tant ma peau était claire. Je trouvais cela amusant de les voir paniquer. Mais moins quand après les tournois je me retrouvais avec de grande tache rouge douloureuse dans la nuque et sur le visage. »

𝖙𝖍𝖊 𝖌𝖔𝖑𝖉𝖊𝖓 𝖉𝖗𝖆𝖌𝖔𝖓 | 𝗀𝖺𝗆𝖾 𝗈𝖿 𝗍𝗁𝗋𝗈𝗇𝖾𝗌Où les histoires vivent. Découvrez maintenant