𝐗𝐗𝐈𝐈𝐈 - Drames.

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L'atmosphère sur le camp et le moral était au plus bas. Les princes de Winterfell étaient présumés morts , tués sauvagement par celui qui fut comme un frère pour le roi du Nord, Theon Greyjoy qui s'était autoproclamé Seigneur de Winterfell. Robb avait songé à retourner dans le Nord et abandonner sa conquête du Sud, mais on réussi à le convaincre du contraire. Mais le roi avait changé, si le garçon avait disparu quand la couronne du Nord était tombé sur sa tête, avec la nouvelle des morts de Bran et Rickon, son visage avait prit toute la froideur de son pays. Sansa était prisonnière des Lannister, Arya demeurait introuvable, Jon était à Châteaunoir et son père et ses petits frère étaient mort. Complètement abattu, le roi du Nord ne se montrait que pour ses conseil et son écuyer lui amenait ses repas. Si il ne l'admettrait pas à voix haute, le blond était inquiet. La famille avait toujours été primordiale pour Robb, après tout sa mère était une Tully de Vivesaigue dont la devise était Famille, Devoir, Honneur. Alors voir sa propre famille tellement brisé devait le détruire intérieurement. Lui, connaissait bien cela, une famille brisée. Quand il avait apprit la mort de son cousin Viserys a Essos, il était loin d'être attristé, il n'avait toujours été qu'une question de temps avant que Viserys et Daenerys ne meurent. Si sa cousine était toujours vivante, son cousin lui, avait toujours été un opposant aux roi siégeant sur le trône de fer, Robert le premier et maintenant, Joffrey.
Accompagné de Loren, le blond bouquinait l'esprit plutôt tranquille. Il n'avait pas grand chose à faire, et ses livres étaient ses seuls compagnons dans ce campement et depuis l'annonce de la mort des princes, Robb ne voulait voir personne, mise à part sa mère.

Aerys voulait le soutenir, si son moral était au plus bas, ses troupes seraient également au plus bas. La nuit tombée, le jeune homme alla rejoindre le jeune loup bien qu'il n'y ai pas convié, un petit livre dans sa main. Le regard partagé entre la tristesse et la colère, et dont les yeux étaient trempé par des sanglots. Sa voix s'éleva dans la pièce.

« — Je ne t'ai pas invité. Je ne veux voir personne.

— Se plonger dans la solitude quand on a perdu un être cher n'est pas la meilleure des solutions. Je peux rester ? »

Le brun finit par hocher la tête, si quelqu'un connaissait bien ce que cela faisait de perdre quelqu'un, c'était Aerys. L'un des deux dernier représentant de sa lignée, et le seul à pouvoir la perpétuer. S'asseyant aux côté du roi, un silence de marbre reprit possession de la tente du jeune loup.

« — Peut-être était-ce une erreur de laisser Winterfell sans défense. Mes frères.. Un Stark ne devrait pas descendre dans le sud.. Mon père est mort en allant à la capitale, Arya est introuvable, et Sansa est une poupée pour les Lannister. Et moi.. J'ai quitté le Nord et voilà que Bran et Rickon sont tué. Et Theon.. Je sais qu'il a put souffrir de sa condition. Mais il m'avait juré fidélité. Et nous étions ami. »

Le Targaryen laissa Robb parler. Il en avait sûrement bien besoin maintenant. Il posa sa main sur l'épaule du Stark qui souffla longuement et qui posa son regard sur Aerys.

« — Comment tu as pu survivre alors que ta famille a disparue ? Que tu as grandi seul ? Le blond resta interdit un temps et le regarda.

— Je n'ai jamais vraiment vécu de deuil. Ma mère, mon père, mon oncle, ma tante, mes cousins.. Je ne les ai pas vu mourir. Je n'étais pas attaché à eux. Mais quand j'ai perdu mon tuteur.. Il s'appelait Nernan. Il était originaire d'Essos et était un serviteur du roi Aerys II. C'était quelqu'un de bien, il était gentil, drôle, je le considérais comme un père. Une fièvre l'a emporté. J'étais inconsolable, je n'avais jamais aimé quelqu'un autant que lui. Il était mon père. Mais Haren était la pour moi. Et toi, ta mère est là pour toi. Et elle fera tout pour toi. »

𝖙𝖍𝖊 𝖌𝖔𝖑𝖉𝖊𝖓 𝖉𝖗𝖆𝖌𝖔𝖓 | 𝗀𝖺𝗆𝖾 𝗈𝖿 𝗍𝗁𝗋𝗈𝗇𝖾𝗌Où les histoires vivent. Découvrez maintenant