𝖙𝖍𝖊 𝖌𝖔𝖑𝖉𝖊𝖓 𝖉𝖗𝖆𝖌𝖔𝖓 | 𝗀𝖺𝗆𝖾 𝗈𝖿 𝗍𝗁𝗋𝗈𝗇𝖾𝗌

𝐗𝐕𝐈 - Allegeance

      Le Voyage jusqu'aux Conflans dura une semaine où les deux hommes chevauchèrent presque sans s'arrêter si ce n'était pour boire, manger ou se reposer quelques heures. Mais ils ne devaient pas se laisser rattraper par les hommes du roi au risque de se faire tuer et de recevoir bien pire châtiment.
  Au camp du seigneur du Nord, Robb venait d'apprendre le décès de son père et intérieurement il était brisé et il savait que l'homme mort en tant que traître n'en était pas un. Et il irait se venger, il irait tous les tuer et offrirait au Nord la tête de l'usurpateur Lannister. Quand sa mère arriva vers lui, il tomba dans ses bras, pleurant, hurlant qu'il se vengerait et qu'il les tuerait tous un par un.

« — Nous devrons libérer tes sœurs.. Et après tu les tueras tous. »

    Déclara la dame en serrant son garçon premier né contre elle, tout aussi blessée, et anéantie que lui.
   Plusieurs heures plus tard, alors que le Stark devait présidé un conseil de guerre bien que la tête ailleurs. Alors qu'il semblait vouloir retourner à sa tente, un simple soldat entra.

« — Lord Stark.. Il y a deux hommes pour vous... Ils sont dehors. »

   Robb, intrigué, suivit le soldat qui l'amena face à un Haren à côté de son cheval qui portait son jeune maître un bras autour de ses épaules et l'autre sous ses jambes. Il était essoufflé, et regarda le jeune seigneur en respirant lourdement.

« — Il nous faut un mestre.

— Que s'est-il passé ?

— Il vous racontera plus tard. Il a besoin de se faire soigner. »

    Catelyn alla chercher un mestre qui bien que retissante, suivit l'ordre de son fils d'aider le jeune homme. Alors que le blond était prit en charge par le mestre, la Tully regarda son fils.

« — C'est un Lannister.. C'est dangereux de l'accepter ici.

— Il n'a qu'un seul homme avec lui. Et au vu de son état il ne vas pas nous arriver quoi que ce soit. On lui demandera ce qui lui est arrivé quand il se réveillera. »

Le mestre mit une bonne heure et demie à panser les blessures du blond, lui donnant du lait de pavot pour apaiser sa souffrance, et appliquant différents onguents sur ses différentes plaies. Son état semblait stable, maintenant il fallait attendre qu'il se réveille pour avoir sa version des faits et pour comprendre ce qui lui était arrivé.

Le blond se réveilla plusieurs heures plus tard, cette fois-ci, il était dans un lit au chaud, un oreiller sous sa nuque, et une couverture sur son corps dont les blessures avaient été pensée mais où beaucoup de bleues étaient apparent. Il se mit à regarder autour de lui, inspectant l'endroit où il se trouvait.. C'était une tente militaire, mais ça ne semblait pas être l'infirmerie, ça semblait être quelque chose à part. Posant le pied au sol, il avança en titubant vers la sortie, mais une silhouette se dressa face à lui. Plus grande, plus importante.

« — Tu es réveillé. J'avoue que je ne pensais pas te revoir dans ces circonstances et dans cet état.

— Robb. C'était.. Précipité. Nous avions les hommes des Lannister a nos trousse.

— Que s'est t'il passé. »

Le blond alla se rasseoir sur le lit, mettant la couverture sur ses genoux, un serviteur arriva avec un repas chaud pour le déserteur tandis que le Nordien s'asseyait face à lui.

« — Depuis la mort du roi Robert, et l'exécution de ton père, je me suis retrouvé sans protection. Ça faisait des années que Cercei rêvait du moment où elle pourrait me faire payer. Alors.. Peu de temps après.. Ce qui est arrivé à Lord Stark, Joffrey m'a convoqué dans la salle du trône. Il voulait me châtier.. Il a commencé par m'le retirer le nom que Robert m'avait accordé par décret royal. Je ne suis plus Allen Lannister, mais Allen Hills. Le nom que portent les batards de l'Ouest. Ensuite.. Il a demandé à ses gardes royaux de me frapper.. Le ventre, le visage, les jambes.. Ils n'ont manqué aucun endroit. Puis il a cité des rumeurs comme quoi j'agissais comme une catin auprès des soldats, et que je salissais la réputation de la maison Lannister. Les souvenirs de son châtiment par le roi Baratheon lui firent lâcher quelques sanglots, mais il reprit calmement après avoir souffler longuement. Il a ordonné à Ser Meryn de me châtier. Il a commencé à arracher mes vêtements et il m'a prit par les hanches. Puis je me suis évanoui mais j'ai eu le temps de voir Haren intervenir. On a fui la capitale juste après et on a chevauché jusqu'ici. »