𝐗𝐗𝐈 - La Volantaine.

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    Aerys était mauvais bretteur ce n'était pas nouveau. Alors quand s'annonçait la bataille de Croixboeuf, un village à trois jours de Castral-Roc, le blond était toujours dépourvu de son fidèle bouclier-lige et l'inquiétude montait de jour en jour. Et si il était mort où que les Lannister l'avait rattrapé ? Il ne voulait même pas imaginer les supplices que Joffrey lui infligerait et lui, dénué de l'homme qui le protégeait il avait la sensation d'être en permanence observé et cette nouvelle paranoïa lui faisait tenir fermement le poignard dans son manteau les rare fois qu'il passait entre les tente surtout maintenant qu'ils étaient si proche du fief de la famille qu'il avait trahi. Arrivé dans la tente de Robb car celui-ci l'y avait convoqué, il vit le roi en train de se battre avec sa propre armure gravée du symbole du loup. Le blond eut une rire narquois

« — Tu as oublié comment mettre une armure ?

— Je ne le fais pas tout seul en général.

— Où est ton écuyer ?

— Pas disponible, il doit régler quelques broutille avec sa famille. Aide moi avec mon armure.

— Bien, bien. »

Il hocha simplement la tête et s'approcha, de défaisant de ses gants et commença à serrer les sangles du plastron du jeune roi, puis lui fit enfiler se épaulières, ses brassard puis ses gantelet tous en un métal précieux et sûrement de qualité. Il sa baissa pour attacher les sangles de ses jambière, puis se releva, ainsi, une une vingtaine de minutes le tout était bouclé.

« — Voilà. Ce sera tout pour sa majesté ?

— Ça ira, merci. »

Le silence s'imposa alors que le blond remettait ses gants en soie. Quand les deux hommes étaient face à face, il y avait bien deux hommes différents en tout point. Le premier, un guerrier, roi, stratège qui bien qu'inexpérimenté réussissait à dominer les plus grands et ne trouvant lacune que dans la politique et la diplomatie. Face à lui, du même âge un jeune homme sans talent aucun pour la guerre, mais dont les connaissances accrue faisait de lui un excellent conseiller sur tout ce qui ne concernait les affaires militaire. Le loup et le Dragon, deux forces diamétralement opposée.
Le jeune loup posa ses yeux bleus sur son invités.

« — Tu ne m'en veux plus ?

— A quoi ça nous mènerait ? C'est ton choix. Tu es sur ton camp, je n'ai pas mon mot à dire. Et je ne t'en veux presque pas.

— Presque ? Et je— Le blond lui coupa directement la parole.

— J'ai été éduqué par des Lannister, il en faudra du temps pour reconstituer mon ego. Je vais te laisser, tu as une bataille à gagner non ? Je ne vais pas te déranger plus que ça. »

Et sur ces mots, il s'inclina avec un maigre sourire sur les lèvres et s'éclipsa. A chaque fois ça lui faisait mal intérieurement, il ne voulait pas être qu'un simple servant, où un conseiller tant il voulait être bien plus que cela. Il n'avait plus l'impression d'être un ami, s'inclinant et se pliant au directive du jeune loup.. Il n'était plus qu'un homme qui avait prêté allégeance à son roi.

Les hommes du roi étaient parti à la bataille alors que Aerys demeurait sur le camp, attendant toujours le retour de Haren en priant qu'il ai simplement prit du retard et qu'il ne soit rien arrivé à l'homme qu'il considérait presque comme un second père tant celui-ci veillait sur lui.
Attendant sur le camp, les sabots d'un cheval foulant le sol l'alert et le garantit d'une chose, il était de retour et il n'était pas seul. Deux hommes le suivait, grands, l'un était mince et l'autre musclé, le premier avait un visage légèrement creusé et des yeux d'un noir perçant. L'autre, légèrement plus jeune que le premier avait les cheveux châtains et les yeux noisette. Arrivé à sa hauteur les deux posèrent genoux à terre et le Targaryen passa devant celui à la chevelure châtain.

𝖙𝖍𝖊 𝖌𝖔𝖑𝖉𝖊𝖓 𝖉𝖗𝖆𝖌𝖔𝖓 | 𝗀𝖺𝗆𝖾 𝗈𝖿 𝗍𝗁𝗋𝗈𝗇𝖾𝗌Où les histoires vivent. Découvrez maintenant