𝐗𝐗𝐈𝐈 - Égo.

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Aerys fut convoqué dans la tente d'un roi irascible. Il n'avait pas aimé le mépris qu'avait fait preuve le Targaryen envers la jeune guérisseuse et tenait à le confronter. Face à lui, toujours vêtu de son armure, Robb le toisait avec colère et lui ordonna de s'asseoir.

« — Tout a l'heure, pourquoi tu as étalé ton mépris face à la dame ?

— C'est une noble volantaine. Je méprise ces gens là. Toi qui est un homme d'honneur tu de fais faire de même. Volantis est tout simplement basé sur le commerce d'esclave.

— C'est une guérisseuse maintenant.

— Et alors ? Les vices sont dans le sang.

— Alors la cruauté de ton oncle doit couler dans ta veines.

— Des siècles d'inceste Valyrienne coulent dans mes veines. Estime toi heureux que je n'ai pas encore atteint la folie.

— Ton orgueil n'a aucunement sa place sur le camp du loup.

— Me châtier ? Pour une inconnue étrangère dont la famille trafique des esclaves ? Tu ne trouves pas que tu vas un peu loin ? »

Le roi lui ordonna premièrement de lui retirer son armure ce qu'il fit en vitesse dans un silence de plomb puis Robb le fit se lever et croisa les bras.

« — Tu es un croyant de la religions des sept, non ?

— Oui. Tu veux me châtier face aux dieux ? Je n'ai pas commis de péché.

— L'orgueil en est un. Tout ce que je connais des châtiments chez les sept est la marche d'expiation. »

Le visage du blond devint rouge de colère. Une marche d'expiation ? C'était l'ultime humiliation pour une femme de haut rang, celle-ci était traînée nue et rasée dans le village ou la ville dans laquelle elle avait été jugée. Les yeux assombri par la rage, Aerys commença à hausser le ton.

« — Je refuse qu'on m'inflige tel humiliation ! Je mettrais à sac ce camp entier avant que cela n'advienne.

Le roi se rassit et le fixa, une coupe de vin entre les doigts et un regard sévère. Le regardant de haut en bas, il garda son air dur.

« — Tu as de la chance que je sois clément. Met toi à genoux devant elle, et implore son pardon. Enlève toute tes parures et dit que tu es désolé et que tu fera tout pour te faire pardonner.

Il n'était pas amusé mais avait le regard dur. Le blond avait toujours vécu ainsi, et avait été élevé ainsi par les Lannister. Le lion ne se mêlait pas au bétail et ça ne lui avait jamais causé du tord. Et là il devait expier le soi disant péché de son orgueil. Réalisant finalement qu'il était peut-être allé trop loin cette fois-ci, le blond secoua la tête, essayant de convaincre le roi qu'il n'était pas si coupable.

« — Je refuse. Je parle comme je veux. Je fais ce que je veux. Si je veux mépriser ces vendeurs d'esclave je le fais. Tu ne peux pas me blâmer pour mépriser des gens qui pratique l'esclavage . »

Il n'eut aucune réponse du Stark qui le fixa de ses yeux azur. Il était de notoriété que mise à part Jon et Arya, les autres enfants Stark étaient plus de la trempe de leur mère, une Tully et l'exemple le plus flagrant était Sansa dont les cheveux étaient d'un auburn chaud, dont les yeux tendaient vers le bleu et les traits aussi charmant que ceux de sa mère. Robb n'était pas une exception, ses traits étaient beaux, sa tignasse se formait d'une multitude de boucle brune et ses yeux similaires à ceux de sa jeune sœur. Mais là, il n'avait pas l'éclat des Tully mais la rudesse des Stark.

« — Je ne veux pas le faire. Je reconnais mon arrogance, d'accord ? Mais je n'irais pas ployer le genoux devant cette étrangère.

— Alors je vais devoir te renvoyer du camps. Tu ne respecte pas nos lois, tu n'as rien à faire ici. »

𝖙𝖍𝖊 𝖌𝖔𝖑𝖉𝖊𝖓 𝖉𝖗𝖆𝖌𝖔𝖓 | 𝗀𝖺𝗆𝖾 𝗈𝖿 𝗍𝗁𝗋𝗈𝗇𝖾𝗌Où les histoires vivent. Découvrez maintenant