𝐕𝐈𝐈 - Regrets.

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Voici la bonne version du chapitre 7..

Les jours suivant, la Lady Stark était de plus en plus méfiante envers le Lannister. Et pour cause, elle pensait sa famille responsable pour la chute de Bran, qui avait fini par se réveiller, peu de temps après que, résignée, l'originaire de Vivesaigue décida d'elle même de se rendre à la capitale pour éclairer cette histoire, accompagnée de Ser Rodrick Cassel. Le blond était bien moins occupé par son travail d'écuyer, Robb était maintenant occupé avec les assignations qui étaient normalement celle de son père, étant maintenant « Le Stark de Winterfell ». Mais maintenant, le blond servait plus comme d'une sorte d'assistant que comme un écuyer, et le vrai caractère de celui-ci ressortait enfin, et sur un point, était qu'il était plutôt aigri malgré son jeune âge, et le Stark, plutôt enclin à la plaisanterie, aimait lui faire remarquer que c'était un mauvais signe pour ses vieilles années.
Celui-ci se permettait d'ailleurs de se remettre à porter ses soies et ses parures, bien sûr plus discrètement, et le rouge flamboyant à son arrivée à Winterfell, était devenu un rouge plus froid, et pour seul détail, une sorte de corset noué autour de sa taille. Un soir, Robb lui fit remarquer.

« — Pourquoi tu te pares comme une dame ? Sansa serait jalouse de ce que peut contenir tes armoires.

— Je ne m'habille pas comme une dame. Je fais attention à moi, voilà tout. Je ne suis pas un rustre du Nord qui ne connaît que le cuir grossier et la fourrure.

— Excuse moi de ne pas porter une armure d'or comme Ser Jaime Lannister. »

Le blond leva les yeux aux ciel au commentaire de Robb, et ne répondit pas. Mais le Stark était bien décidé à l'agacer, sa repartie ne cessant de l'amuser, lui offrant un peu de répit parmi ces papiers interminables.

« — Comme quoi, dame de compagnie te sied plutôt bien.

— Dit ça encore une fois et c'est ma main qui siéra parfaitement à ton visage.

— Tu n'as pas le droit de frapper ton maître, c'est de la trahison.

— Les seuls droits que je n'ai pas sont ceux que j'ai décidé ne pas m'accorder. Tu vas faire quoi ? Me trancher la tête ?

— Je pourrais.

— Ne dit pas n'importe quoi, on sait tout les deux que moins tu brandiras ton épée pour trancher des tête et mieux tu te porteras »

Le lendemain, le jeune homme apprit l'arrivée de Tyrion à Winterfell. Lui, était ravi de le savoir de retour, pouvant au moins sentir une présence familière près de lui, puis, il avait toujours apprécié Tyrion qui lui avait beaucoup appris. Mais ce n'était pas vraiment le cas de Robb, qui lui offrit un regard glacial quand il arriva. En voyant son jeune cousin, Tyrion lui sourit.

« — Allen ! Le Nord à l'air de t'aller a merveille, mais je constate que tu ne porte plus les belles couleurs de notre cher maison, père en serait bien triste.

— Ravi de te voir aussi Tyrion. »

Ils déchantèrent un sourire, et Robb finit par prendre la parole. Il était glacial, et montrait bien son mécontentement à le voir sous son toit. Tyrion lui fit bien remarquer son manque d'hospitalité, et le nain demanda à ce qu'on lui amène le jeune Bran. Après sa chute, il s'était révélé qu'il ne sentait plus du tout la partie inférieure de son corps, et ne pouvait plus marcher. C'est là que le petit homme proposa au garçon une selle bien spéciale pour qu'il puisse monter à cheval à nouveau. C'était un bien beau cadeau, et Robb demanda alors pourquoi autant de compassion. J'ai un faible pour les infirmes, les bâtard et les choses brisée. Avait t'il répondu naturellement, faisant sourire le blond, qui n'était pas étonné par sa réplique. Le seigneur du nord voulut alors lui accorder l'hospitalité, mais le nain refusa. Il dormirait dans une auberge, et trouverais bien un lit et une pute pour les réchauffer, et il repartit. A la sortie de la grande salle, le plus jeune des Lannister alla rejoindre l'homme avec le sourire pour le saluer.

« — Si un jour on m'aurait dit que un Lannister se plairait aussi bien à Winterfell, je n'y aurais pas cru. Mais tu te portes très bien, c'est le principal.

— J'ai été ravi de te voir. Tu salueras Cercei de ma part en rentrant.

— Évidemment ! Tu dois terriblement lui manquer.

— Je n'en doute pas une seule seconde. »

Ainsi, le cours séjour de Tyrion au château de conclue sur des au revoir avec son jeune cousin.
Le soir, Allen retrouva Robb dans ses appartements, et son air ne signifiait qu'une chose, quelque chose n'allait pas. Le blond alla se remplir une coupe de vin tranquillement. Une de temps en temps ne tuait personne après tout.

« — Quelque chose ne vas pas ?

— ..Ça va.

— C'était une question rhétorique. Qu'est-ce qu'il y a ? Il s'essaya a ses côtés, comme à son habitude. Le jeune Stark souffla.

Est-ce que tu trouves que je suis un bon seigneur de Winterfell ?

— Tu t'en sors. C'est pas trop mal non ?

— Sois sérieux cinq minutes. J'ai fais une erreur en accueillant froidement le nain alors qu'il voulait aider Bran.

— Ça arrive. Tu n'avais jamais eut à recevoir de la visite avant. Tout s'apprend, bientôt ce sera naturel chez toi. »

Robb ne lui répondit pas, sa plume dans sa main, qu'il fixait depuis plusieurs minutes maintenant. En voyant cette absence de réponse, le blond s'approcha, et posa sa main sur celle du Stark. Sa paume était froide, alors que le dos de la main de l'autre brûlait.

« — Tu n'es pas un mauvais seigneur. Tu débutes. Tu as débuté seul, et sans repère. Tu t'en sors très bien, et tu t'en sors sûrement mieux que beaucoup d'autres à ta place. Tyrion n'est pas rancunier, je suis sur qu'il est déjà complètement ivre, et a tout oublier de tout ça. »

Pendant qu'il parlait, les yeux azur de Robb se glissèrent sur la main glacée du blond sur la sienne, mais ne bougea pas celle-ci, et il leva les yeux vers le blond, sans un mot, décrochant un rire nerveux de la part du blond.

« — Quoi ? J'ai quelque chose sur le visage ? »

Il passa son autre main sur son visage, tentant d'attraper ce qui pourrait perturber son vis à vis, qui le regarda faire, se pinçant les lèvres.
Bien que nerveux, la tension dans la pièce atteignit enfin le Lannister qui n'arrivait pas à regarder le jeune loup dans les yeux, embarrassé. Leur visage étaient proche, et la main du brun remontait sur son bras, lui décrochant un simple murmure de son prénom, avant que leurs lèvres ne se scellent ensemble.
C'était une sensation étrange pour tout les deux, l'un n'ayant jamais embrassé un garçon de sa vie, et l'autre n'ayant jamais imaginé qu'il embrasserait ce seigneur qu'il avait tant méprisé. Les mains timides du blond se glissèrent autour de la nuque du brun, et ses doigts fins vinrent se glisser entre ses boucle, alors que celle du Stark venait de perdre dans son dos. Leur baiser devenait chaud, et la tension dans la pièce venait de s'enflammer totalement, et alors que l'ambiance s'enivrait d'une atmosphère presque charnelle, le blond poussa légèrement le Stark, les faisant se séparer.

« — Arrête.. Ce n'est pas bien..

— En quoi c'est mal ?

— Tu es tourmenté ce soir.. Ton esprit est agité. Je ne veux pas profiter de toi.

— Tu ne profites pas de moi si j'en ai envie aussi.

— Tu regrettera demain.

— Je te promet que je ne regretterais pas. »

Le souffle du brun dans son cou le fit frissonner, et ils décalèrent tout deux jusqu'au lit, où les mains du Stark vinrent défaire les liens du corset dans son dos. Se laissant finalement aller, il laissa Robb faire. Si il oubliait ses diverses appréhensions, son inconscient lui, était sur d'une chose :
ils finissaient tous par regretter.

𝖙𝖍𝖊 𝖌𝖔𝖑𝖉𝖊𝖓 𝖉𝖗𝖆𝖌𝖔𝖓 | 𝗀𝖺𝗆𝖾 𝗈𝖿 𝗍𝗁𝗋𝗈𝗇𝖾𝗌Où les histoires vivent. Découvrez maintenant