𝐗𝐗𝐗𝐕𝐈 - Adieux.

58 8 5
                                    

Un torrent de flèche et de lame. C'était la où il avait atterrit, où il avait consenti délibérément à pénétrer, poussé par une sorte d'héroïsme à s'en arracher les cheveux. Dès qu'il eut entendu le refrain des Pluies de Castamere, il sut que le sort de la maison Stark était scellé. Pourquoi n'avait t'il simplement pas hurlé de ne pas célébrer ce mariage ? Qu'ils allaient tous les tuer ? Ils l'auraient prit pour un fou, mais peut-être que il aurait pu échapper à tout cela.

Posté en hauteur, les arbalétriers avaient déjà atteint le roi du Nord qui s'effondra sur la plancher, et maintenant pleuvait sur la salle des dizaines et des dizaines de traits sur les invités portant la bannière du loup. Aerys se précipita au sol pour aider le brun à se redresser, manquant alors de justesse une flèche qui aurait pu percer son crâne d'un bout à l'autre.. Mais il ne put souffler pour sa vie que un trait lui perça l'omoplate, et ne retenant pas son cri de douleur, s'écroula à son tour, son esprit embrumé par la douleur. Seul les hurlements de douleurs, les hommes de faisant poignarder, mourant la glotte tranchée d'une oreille à l'autre et le poids de leurs corps lacéré tombant inerte au sol pour reposer finalement dans leur propre sang tiède et poisseux.
Quand un des hommes du loup tomba, où plutôt sa tête seule, face au blond, celui-ci sortit de la brume douloureuse qui s'était emparée de lui, et parvînt a se relever avant qu'un de ces Frey ne le saisisse pour l'achever. Ce dernier eut le crâne percé par la pointe d'une épée longue. Haren.
L'homme était debout, épée à la main, son épaule et le bas de son dos percé d'un trait d'arbalète, la douleur pulsant dans son regard mais demeurant toujours debout. Celui-ci avait ôté la vie à plus de six hommes qui avaient attenté à sa vie, sept en comptant celui dont un bout du crâne pendait de sa lame.
    Aerys se releva, et se saisit du poignard dans son manteau, et sans hésitation, transperça le cœur d'un des fils du vieux Walder, puis se tourna vers Robb qui tentait vainement de se lever, mais le blond saisit son bras, mais fut poussé par Haren, toujours criblé de flèche.

« — Sors d'ici. Sors de cette salle toute de suite !! »

    Un dernier regard sur Robb, et, toujours un poignard à la main, se précipita vers les portes. La confusion régnait, et si les assaillants n'avaient pas remarqué sa course vers les deux grande porte, le vieux Walder quant à lui, le pointa du doigt.

« — Le petit lion essaye de s'enfuir. Rattrapez le ! Je le veux vivant celui là. »

    Poussant d'un coup les portes, il commença une course effrénée dans le long couloir qui le séparait de sa seule issue. Poursuivi par deux hommes armés chacun d'une épée, il remarqua une chose. Ceux-là n'avaient pas le blason des deux tours Frey, mais de l'écorché Bolton. Aerys, bien qu'il ne fut jamais très fier physiquement, était svelte, et rapide, et contrairement à ses deux assaillants qui étaient vêtu de côte se maille et de lourd pourpoint, n'avait qu'une tenue légère.

  Il arriva le premier dans la cour vide, et quand il vit la cage de Vent-gris, il s'empressa d'aller pousser la planche en bois qu'il bloquait la porte de la cellule pour le loup.

« — Il est là !! Achève le !! »

    Les Bolton arrivèrent à sa hauteur, mais avant que ceux-ci parvinrent à l'atteindre, le loup du roi attaqua. Sautant à la gorge du premier, Aerys planta son poignard dans l'œil du second qui fut achevé par le loup qui leva les yeux vers le blond qui s'était mit à trembler. De peur, de dégoût ? Les deux sûrement. Il se précipita vers une arbalète chargée d'un trait laissée près d'un mur et s'en saisit puis rejoignit l'écurie où demeurait sa monture. Puis, fixant la porte d'où il était lui même sorti, il attendit plusieurs minutes.
Robb et Haren étaient ils morts ? Revenait t'il au point de départ, tout ceux qu'il aimait, décédés. Il mit un coup à sa monture pour la faire avancer, tenant fermement ses jambes autour de la selle et l'arme à deux mains, il inspira grandement, le loup le fixant, comme si, lui qui voulait se précipiter à l'intérieur les aider, lui intimait de rester. Résolu, il commença à ordonner à sa monture du partir au galop mais entendit la porte s'ouvrir.

𝖙𝖍𝖊 𝖌𝖔𝖑𝖉𝖊𝖓 𝖉𝖗𝖆𝖌𝖔𝖓 | 𝗀𝖺𝗆𝖾 𝗈𝖿 𝗍𝗁𝗋𝗈𝗇𝖾𝗌Où les histoires vivent. Découvrez maintenant