𝐗𝐗𝐈𝐕 - Passion.

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Les jours passaient au camp Stark, et si l'annonce de la mort des petits prince avait affaibli le moral des troupes, toute les bataille gagnée par leur roi aidaient à maintenir leur tête haute. Les conseils de guerres devenaient bien plus mouvementées et les voix des hommes s'entendaient dans tout le camp. Aerys commençait à ne plus en pouvoir de ce camp et de cette guerre. Il fatiguait de jours en jours, ses nuits devenaient plus courte et l'ennuie le gagnait de jour en jour. Il avait finit tout ses bouquins, épuisé tout les sujets de conversation possible avec Haren et Loren n'était pas très bavard. Les traits du blond étaient marqué par la fatigue, sa petite moue hautaine remplacée par une profonde mélancolie. Il voyait ses hommes revenir sale, leur épées souillée de sang séché. Si il avait tenu des jours entiers en se gardant de ces atrocités, la disparition des princes de Winterfell et la trahison du Greyjoy l'avait déprimé. Les Stark avaient gagnés toute leur bataille, et ils perdaient leur fief. Aerys se rappelait que les loups n'étaient pas invincibles et que à tout moment les Lannister pouvaient le rattraper.
Les jours suivants marquèrent le retour de Lady Stark auprès de son fils qui en fut plus que ravi. Il retrouvait sa mère et bien que la guerre avait vu l'enfant se faire remplacer par le guerrier, il restait très attaché à la femme qui l'avait mise au monde. Aerys jalousait cette relation. Plus jeune, il avait parfois rêvé de cette femme dont il n'avait jamais vu le visage, le prenant dans ses bras, le câlinant, déposant un baiser tendre sur sa joue et sur son front, lui offrant tout l'amour qu'il avait toujours voulu. En soi, son tuteur avait toujours été affectueux avec lui, il n'avait jamais manqué de tendresse avec lui. Mais il ne pouvait s'empêcher de penser à une vie dans une famille aimante.
     L'arrivée de la jeune Maegyr au campement le rongeait également. Elle était belle, douée, et avait du caractère. Elle pouvait être douce, et possédait un sang froid dont peu pourrait faire preuve. Robb semblait fou d'elle. Et a raison. Mais ça le rongeait... Il la jalousait tant.

    Tout ces sentiments amer l'avait transformé en l'espace de quelques jours. La fatigue ainsi que la jalousie l'avait transformé et il semblait à bout.

« — Si tu ne te dépêche pas, elle n'aura qu'à écarter les cuisses pour l'avoir cher cousin. Tu es épris de ce gamin ! Avoue lui. La voix de Jaime était légèrement moqueuse. Comme à son habitude.

— Et qu'est-ce que ça changerait... Nous sommes deux hommes. Il épousera la fille Frey..

— Et alors ? Tu pourrais devenir son favori, son amant. Ce ne serait pas nouveau.

— Il me considère comme son ami. Rien de plus. »

   Il se l'avouait peut-être enfin. Il aimait le roi du Nord bien plus que l'on aimait un simple partenaire de chambre. Il n'était peut-être pas mieux que ces filles qui rêvaient d'un chevalier servant, lui voulait être aux côtés du roi du Nord. Ce jeune homme prisé par toute les filles du nord, galant, et gentil. Il le voulait pour lui, et ce depuis qu'il était rentré pour la première fois à Winterfell. Allongé dans son lit, enfoui entre ses fourrure et plonger dans ses couvertures comme dans une armure pour lutter contre le froid, il fut surpris d'entendre Haren lui demander la permission d'entrer. A cette heure ci, ce n'était pas courant. Puis le garde ajouta.

« — Il y a quelqu'un pour toi. Je le fais entrer ?

— Ça dépend de qui il s'agit. »

La tente s'ouvrît alors, et la découverte du visage familier l'aurait fait pleurer tant il était heureux. Se levant précipitamment, il atteignit l'invité en grande enjambées, et lui tomba littéralement dans les bras.

« — Hyacinth.. Que fais tu ici ? Les Hightower n'ont ils pas juré allégeance au roi Renly ?

— Le roi Renly est mort. Les armées du Bief sont pour la plupart retournée dans leur fief. Mon père est retourné à Villevieille et Lady Margeary a Hautjardin. J'ai vu Lady Catelyn et Lady Brienne partir du camp et comme je savais que tu étais au camp Stark, je les ai suivie. Je suis tellement heureux que tu ailles bien... »

𝖙𝖍𝖊 𝖌𝖔𝖑𝖉𝖊𝖓 𝖉𝖗𝖆𝖌𝖔𝖓 | 𝗀𝖺𝗆𝖾 𝗈𝖿 𝗍𝗁𝗋𝗈𝗇𝖾𝗌Où les histoires vivent. Découvrez maintenant