𝐗𝐈𝐕 - Sacrifices.

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Robert Baratheon était mort, et cette annonce marqua l'avènement de son cher et tendre fils : Joffrey. Si il y avait bien un homme que personne ne voulait voir sur le trône, c'était lui et son sadisme à outrance qui contrôlait chacune de ses décisions. Il était orgueilleux, fier et il était sûrement la pire personne que ce monde au put engendré, pouvant rivaliser avec plusieurs roi de la maison Targaryen tel que Maegor le Cruel où Aerys II le roi fou qui ne tenaient pas ces noms pour rien.
Allen était resté dans sa chambre à attendre que lui parvienne les informations de la cour qui étaient pour l'instant assez mince. Le roi était définitivement décédé, et ils avaient couronnés dans la foulée son fils à peine âgé d'une quinzaine d'années, si l'histoire avait connu des rois bien plus jeune, tous n'étaient pas jeune et complètement psychopathe, éventrant des chats pour le plaisir, et ordonnant la tête de tout ceux qui effleurait à peine sa royale personne.

Le jeune homme s'était finalement rendu dans la salle du trône pour voir ce jeune roi de pavaner, une couronne sur la tête et de beaux habits d'une couleur dorés, voyant Cercei, déclarée Reine régente maintenant murmurer des choses à l'oreille de son fils aîné qu'elle aimait tant. Accompagné de son bouclier lige, dans son regard se lisait une grande inquiétude par rapport à la suite des événements, couvert d'un grand manteau qui traînait par terre dû à sa corpulence menue et à sa taille plutôt petite que la moyenne. Ce manteau ayant appartenu à son tuteur était d'un blanc immaculé et aux broderies d'or, et le jeune homme le portait quand il se sentait à bout de force et acculé par le doute.
Alors qu'il s'était replongé pour la énième fois dans la tristesse, et qu'il broyait du noir, des pas vinrent s'ajouter au brouhaha de la salle du trône. Eddard Stark avançait, canne à la main, et une lettre scellée dans l'autre. Que comptait t'il faire ? Cercei le regarda de haut en bas et sourit de ce rictus si désagréable, et Joffrey, avachi sur le trône eut ce même rictus qu'il devait tenir de sa mère.

« — Vous êtes venu prêter allégeance à votre roi ? J'espère que si vous êtes là c'est pour plier le genoux ! »

Le Targaryen déchu regardait ce qu'il se passait avec attention, ses mains nouées entres elle, triturant ses ongles pour tenter d'amoindrir son anxiété. Eddard présenta alors une lettre de Robert annonçant qu'il était nommé régent et protecteur du royaume. Mais quand Cercei eut le bout de papier entre les mains, son seul acte fut de le brûler et de déclarer avec un grand sourire que ce bout de papier ne le sauverait pas, et lui ordonna à nouveau de ployer le genoux. Et le Nordien refusa à nouveau. Le Lord Stark refuserait de plier le genoux face a un roi illégitime et ordonnait alors qu'on arrête le roi et sa mère.
Quand les hommes du guet brandirent leur épée, ce ne fut pas pour arrêter la reine régente et le roi, mais pour attaquer les hommes des Stark et les tuer. Haren mit son bras devant son seigneur pour éviter qu'il ne lui arrive quoi que ce soit.

« — Nous devrions partir mon seigneur, rentrez à vos appartements, je garderais votre porte.

— Tu as raison. Allons y.. »


Alors que lui et le chevalier commençaient à avancer vers les couloirs menant à ses appartements, un des gardes royaux attrapa sol poignet, et la voix nasillarde de Joffrey se fit entendre.

« — Mon cousin ! Tu ne viens pas t'agenouiller face à ton roi ? »

Son regard croisa celui de son bouclier lige, et il se tourna face au roi Baratheon, un air sérieux au visage. Lord Eddard avait été envoyé aux cachots, escorté par les manteaux d'or et demeurait ainsi dans la salle les cadavres des hommes Stark qui gisaient dans une marre de sang. Le blond s'approcha du centre de la salle, après avoir confié son manteau blanc à son serviteur alla ployer le genoux face à Joffrey sans broncher.

𝖙𝖍𝖊 𝖌𝖔𝖑𝖉𝖊𝖓 𝖉𝖗𝖆𝖌𝖔𝖓 | 𝗀𝖺𝗆𝖾 𝗈𝖿 𝗍𝗁𝗋𝗈𝗇𝖾𝗌Où les histoires vivent. Découvrez maintenant