𝐗𝐗𝐕𝐈𝐈𝐈 - Tentatives.

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     Depuis leur arrivée à Vivesaigue, Aerys sentait de lourd regard sur sa personne, mais dès que il tournait la tête pour chercher un coupable à ces regards, il ne voyait aucun regard rivé sur lui. Il n'avait pas fait part de ses inquiétudes à Robb car il ne voulait pas l'inquiéter, mais il avait fait part de ses inquiétudes à ses gardes. Les deux avait évidemment prit la menace au sérieux. Avec l'évasion de Jaime Lannister de son cachot, les tensions entre le roi du Nord et ses armée s'étaient envenimées avec le fait qu'il n'avait pas prit de sanction claire par rapport à sa mère ainsi que lord Karstark qui voulait se venger de la mort de ses fils, vengeance qu'il aurait pu avoir contre Jaime Lannister si celui-ci ne s'était pas évader.
   Mais il ne voulait pas y penser, alors quand son garde, Loren, était venu le voir avec un regard coupable, il se demandait bien ce que celui-ci avait à lui dire.

« — Mon seigneur J'ai..

— Un aveux a faire. Oui, je t'écoute.

— Je vous prie de me pardonner.. Ce que j'ai fais étais une erreur.

— Crache le morceau..

— J'ai.. Quand le seigneur Hyacinth est venu, quand vous étiez avec sa majesté, nous.. »

   Aerys mit ses mains sur son visage. Il avait déjà deviné, et si il ne connaissait pas si bien son ami , il ne se mettrait pas en colère. Si lui-même courait après l'affection des hommes dans l'espoir qu'on le regarde, le Hightower lui, était une vraie fleur bleue. Tombant amoureux aussi bien des hommes que des femmes et finissant toujours avec le cœur brisé. Chevaliers, dame, écuyers.. Tous y passaient. Et quand il était chanceux, il vivait une histoire de quelques jours, semaines ou mois avant d'être déçu. Un jour, c'était Renly Baratheon, mais celui-ci était épris de son cousin, Loras Tyrell. Un autre, il s'émerveillait des valeureux chevaliers qui combattaient en tournois et d'autres c'était une dame de la cour.
  Aerys inspira un grand coup.

« — Tu as couché avec lui ? Je veux que tu répondes par oui ou non, c'est tout.

— Oui...

— Une seule fois ?

— ...Non.

— Vous êtes parti en mauvais termes ?

— Non. »

    C'était déjà ça, puis il l'aurait vu si le roux avait quitter le camp le cœur blessé. Mais pour lui, ce n'était qu'une question de temps. Prenant un air irrité, son corps s'affaissa dans la chaise, et il posa ses yeux sur Loren qui était à genoux.

« — Tu as juré de me protéger, ça n'inclue pas le droit de baiser mes amis.

— Veuillez me pardonner. Ça ne se reproduira plus.

— Alors là tu n'as pas intérêt à te défiler. Déclara Aerys en pointant le soldat du doigt avec un air coléreux. Tu t'es mis dans la merde. Si j'apprends que tu l'as blessé, tu pourras dire adieux à ce qu'il y a entre tes jambes. C'est compris ?

— O-Oui, mon seigneur. Mais je...»

   D'un signe de la main il indiqua que la conversation s'arrêtait là.. Il avait l'impression d'être dans un cirque... Inspirant un grand coup, il passa sa main dans ses cheveux pour les replacer et sortit de sa chambre. Haren devait être en train de se reposer, il avait veillé toute la nuit alors il méritait bien un peu de repos. Suivi de Loren qui le surveillait à plusieurs mètres derrière lui, il commença à arpenter les couloirs de la forteresse de Vivesaigue. C'était la première fois qu'il y mettait les pieds, et qu'il posait le pied dans le fief des Tully. Tout les châteaux du continent, de Hautjardin jusque Winterfell étaient tous différents, et Vivesaigue ne faisait exception.

  Alors qu'il tournait dans les couloirs pour se dégourdir les jambes, il vit au bout de l'un d'eux, un homme vêtu de noir, de blanc et dont le plastron était gravé d'un dun soleil, il devait s'agir d'un Karstark. Si il n'avait pas peur d'eux en général, là, c'était différent et quand il regarda derrière son épaule, il ne vit pas Loren le suivre. Où pouvait t'il être ? Il refusait d'avancer sans protection, et tandis qu'il pensait à mille et une chose à la fois, l'homme se mit à avancer vers lui, mais, paralysé par la peur, il ne bougea pas. Il n'arrivait pas à bouger. Passant à son côté, l'homme resta silencieux, et continua d'avancer jusqu'à ce qu'on n'entendent plus ses pas, qui s'arrêtèrent brusquement. Un élan d'adrénaline le poussa à dégainer sa dague et à se tourner brusquement. Quand il croisa le regard de l'homme, prêt à le saisir, il comprit que ça ne s'était joué qu'à quelque secondes avant que son sort ne soit scellé.
  L'homme le saisit brutalement, serrant de poigne de fer ses bras qu'il crut se briser et tenta de l'assommer. Aerys n'était pas fort, il était même plutôt fébrile, ses bras était fin, ses mains délicates et légère et son corps n'avait aucun muscle assez développé pour se battre de façon équitable contre un soldat entraîné. Mais il ne voulait pas mourir ainsi, tué des mains d'un Karstark pour faire office de vengeance à la place du Régicide. Alors que l'homme le plaquait au sol, la blond se débattait, mettant des coups de pieds vains dans le torse de son assaillant, et se tortillant dans tout les sens pour qu'il le lâche. Son poignard toujours entre ses doigts serré si fort que sa paume en saignait. Déterminé à en sortir vivant, il cracha dans le visage de l'assassin, dont le réflexe fut de tourner vivement la tête, permettant au blond de se libérer, et de planter son poignard dans le torse de son agresseur. Une fois complètement libéré de l'emprise ferme qui le maintenait au sol, il tenta de s'évader mais fut retenu par la même main qui retenait son bras mais cette fois-ci, elle était autour de sa jambe. Aerys se tourna alors, délivrant sa cheville de cette poigne ferme et l'écrasa de son talon.
A partir de là, il aurait pu s'enfuir et alerter quelqu'un, mais la peur rongeant son estomac lui hurla d'en finir avec l'homme qui en voulait à sa vie. Il se jeta alors sur l'homme qui ne put le repousser du à son poignet brisé, et le poignarda à plusieurs reprises. La première, pour qu'il soit complètement hors d'état de nuire. La seconde pour être sur qu'il ne lui ferait plus rien. La troisième, car la mort l'effrayait bien trop. Puis tout les autres coups n'étaient que peur, peur, peur.. Puis à partir de là, il ne se souvenait plus. Et son seul souvenir fut l'intervention tardive de Loren qui le saisit pour l'écarter du cadavre gisant dans la mare de son propre sang, perforé d'une dizaine de coup de couteau.

    Il ne reprit ses esprits que quelque minutes plus tard, quand il arriva dans la grande salle où avait lieux les conseils du roi Robb. Couvert du sang chaud et poisseux de son agresseur sur ses vêtements, jusque dans son cou et dans ses cheveux. Loren avait été réveillé le bouclier lige pour lui expliquer la situation et celui-ci s'était précipité jusque dans la salle, le prenant contre lui, car il savait que le blond venait de vivre la chose pour laquelle il avait cauchemarder pendant de longues nuit : qu'on attente à sa vie. Tournant le regard vers son amant, quand il vit les deux cadavres jonchant sur le sol, il crut s'évanouir à nouveau. Les deux enfants, Martyn et Willhem brutalement assassiné, et le Lord Karstark plein de fierté, qui le regardait, comme déçu. Aerys leur avait promis qu'ils vivraient, l'avait juré, et ils étaient mort.
Haren prit son visage devenu blafard dans ses mains, et vit dans le regard de son protégé, le profond choc qu'il venait de vivre. L'agression ainsi que la mort des enfants venait de détruire ce qui lui restait de confiance en lui, et aux autres. Il n'avait pas le contrôle sur tout, et il venait de le comprendre. Le garde sentit son protégé vaciller, et s'écrouler. Puis plus rien.

——

**Add a new trauma on Aerys's traumatism list.**
On devrait les lister  a ce point là.
Je ne prend évidemment aucun plaisir à la torture d'OC.

𝖙𝖍𝖊 𝖌𝖔𝖑𝖉𝖊𝖓 𝖉𝖗𝖆𝖌𝖔𝖓 | 𝗀𝖺𝗆𝖾 𝗈𝖿 𝗍𝗁𝗋𝗈𝗇𝖾𝗌Où les histoires vivent. Découvrez maintenant