𝐗𝐕𝐈𝐈𝐈 - Deception

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En voyant Jaime le fixer de ses yeux verts, le blond sentit son cœur se contracter. Bien qu'il ai été enfermé dans une cage il avait l'impression que le lion le dévorerait sur place si il s'approchait trop près.

« — Ils ont réussi à te capturer.

— Et toi tu as juré fidélité au Roi du Nord ? J'ai toujours pensé que tu aimais les hommes plus vieux. Et les chevaliers. Pas les garçons à peine sortit des jupes de leur mère. »

Il savait très bien à quoi Jaime se référait et il détestait ça. Tentent de garder la face, il serra le poing.

« — Tu es la dernière personne a pouvoir me juger.

— Oh mais je ne te juge pas. Je constate. Tu as préféré choisir un roi avec lequel tu as partagé la couche plusieurs fois plutôt que la famille qui t'a gracieusement offert son nom et élevé..

— Ton fils m'a fait la grâce de me retirer ce nom. Il a proclamé haut et fort que je n'étais plus un Lannister, et que je devais porter le nom des bâtard de Castral-Roc, puis il m'a battu, et a ordonné à Ser Meryn de me violer avant que Haren n'intervienne. Tu aurais peut-être aimer être là pour voir ça ? »

Le plus âgé ne répondit pas, et le dragon déchu retourna à sa tente. Il soupira longuement et alla se changer pour enfin aller se coucher. Il n'oubliait pas qu'en lui brûlait un feu, le feu d'une vengeance qu'il aurait tôt ou tard. Cercei, Joffrey, Ser Meryn, tout ces garde royaux, la Montagne... Il les brûlerait tous un a un, et si il ne causait pas leur mort, il aimerait être là quand ils succomberaient.

Les songes de cette nuit furent similaires à ceux qu'il avait l'habitude de faire. Il voyait ce dragon rouge, noir, d'or et d'argent survoler le Nord en battant de ses ailes écarlates, et rugissant d'un hurlement à en faire trembler les sept couronnes.
Le lendemain, le jeune blond était retourné voir Jaime, comme si il était le seul à qui il pouvait parler dans ce campement de Nordien.

« — Tu t'ennuies mon cher cousin ? Où tu t'es déjà lassé de ton cher loup ? Si tu me libère, on peut remédier a ça,

— On est pas assez proche dans l'arbre généalogique pour que ça te tente. »

Alors qu'il parlait avec son « cousin », il vit le roi du Nord approcher avec son loup et celui-ci lui adressa un regard légèrement suspicieux. Que faisait t'il a côté de la cage du lion ? Son regard un peu dur lui fit quitter les lieux, et il tomba sur Lady Catelyn qui semblait agitée.

« — Lady Stark. »

Fit il simplement, s'inclinant légèrement face à elle. La femme était inquiète, et c'était tout à fait normal car elle n'avait pas vu ses filles depuis si longtemps maintenant.

« — Vous étiez à Port-Réal, non ? J'aimerais vous demander.. Comment vont Sansa et Arya ?

— La dernière fois que je les ai vu elles allaient très bien madame. Sansa est une jeune fille très intelligente, et très forte. Elle survivra sans soucis.

— Ce n'est qu'une enfant.

— Croyez moi, avec ce qu'elle a vécu elle n'est plus une enfant maintenant. »

Fit il simplement. La dame du nord était effrayée, et c'était tout à fait normal. Elle voulait voir ses enfants tant ses fils qui étaient toujours à Winterfell que ses filles prisonnière de Port-Réal. Le blond mit une de ses mains derrière son dos, et quitta la conversation en vitesse, retournant à sa tente. Depuis qu'il était arrivé, il était presque complètement remis de ses blessures et se sentait beaucoup mieux, il arrivait même à discuter avec d'autres hommes du camp bien que ils étaient très peu à lui parler.

𝖙𝖍𝖊 𝖌𝖔𝖑𝖉𝖊𝖓 𝖉𝖗𝖆𝖌𝖔𝖓 | 𝗀𝖺𝗆𝖾 𝗈𝖿 𝗍𝗁𝗋𝗈𝗇𝖾𝗌Où les histoires vivent. Découvrez maintenant