𝐕𝐈𝐈𝐈 - Silence.

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      Quand il ouvrit ses yeux pâle, la lune était encore reine, et seule la lumière de celle-ci lui permettait de distinguer son environnement. Il savait où il était, et il savait ce qu'il avait fait quelque heures auparavant. Le feu ne dansait plus dans la cheminée, et le froid avait gagné ces murs qui avaient été animé d'une tension charnelle. Si il avait oublié tout ses tracas durant ce moment, maintenant, l'angoisse remontait en lui. Comment allait t'il bien pouvoir réagir à son réveil ? Beaucoup de ces hommes, quand ils se réveillaient, exprimait à quel point ils regrettaient. Tout ces déceptions l'avaient amené à éprouver un certains dégoûts. Des relations en général, mais également de lui même. Il s'était redressé sur le lit, et il jouait avec ses doigts, faisant tourner sa chevalière qui demeurait sur son pouce.
Il avait deux options. S'habiller en vitesse en faisant le moins de bruit possible, et retourner dans ses appartements, où attendre le réveil de Robb et peut-être avoir une discussion sur ce qui les avaient animés cette nuit là.
La première option devint impossible quand il vit le seigneur de Winterfell commencer à bouger, avait t'il fait tant de bruit que cela ? Non il ne croyait pas. La voix du jeune loup, légèrement plus grave à son réveil, brisa le silence qui régnait depuis un moment.

« — Tu es déjà réveillé ?

— Oui. Je ne voulais pas te réveiller..

— Tu comptais repartir dans tes appartements ?

— Je ne m'étais pas encore décidé. »

Fit il simplement, tournant finalement la tête vers lui. Il était réveillé, alors autant ne pas passer par quatre chemins.

« — Est-ce que tu regrettes ?

— Quoi ?

— Cette nuit. Est-ce que tu regrettes ? Tu étais tourmenté hier. Les gens tourmentés font des choses qu'ils...

— Je ne regrette pas. C'est moi qui t'ai embrassé le premier.

— Ça ne te dégoûte pas de l'avoir fais avec un homme ? Certains hommes sentent leur ego et le masculinité fragile attaquée après s'être laissé aller avec un homme.

— Je ne suis pas un homme du sud moi.. »

Fit il, avec une petite voix amusée, mais à moitié endormi. Il essayait de lui parler sérieusement, mais il ne semblait vouloir qu'une chose. Et c'était dormir, et il replongea dans un sommeil profond, ce que le blond décida de faire également, venant se rendormir, un peu plus apaisé.

Son second réveil se fit plusieurs heure plus tard, mais cette fois-ci, il était seul, et c'était vide à côté de lui. Il se redressa en s'enroulant dans la couverture, allant récupérer ses vêtements pour se vêtir. Enfilant sa tunique, légèrement froissée et nouant ses ceintures et son corset, puis récupérant les bijoux qui avaient été retirés et posé aléatoirement sur ce qu'ils avaient pu trouver à porté de main.
Alors qu'il s'apprêtait à partir de cette chambre, quelqu'un tapa à la porte, et se permit directement d'entrer. Son cœur manqua de s'arrêter en voyant Mestre Luwin dans les appartements du jeune loup.. Mais que faisait t'il là ? Robb était réveillé, et sûrement occupé, et pourquoi il se permettait d'entrer ainsi ?

« — Vous êtes encore là. Robb m'a dit que il vous as convoqué ce matin mais que vous avez été prit d'un malaise.

— ...Ah.. Oui.. C'est exact. Mais pourquoi n'êtes vous pas venu plus tôt..?

— Je m'occupais du jeune seigneur Bran.

— Je vois. Excusez moi pour mon impolitesse.

Et bien, il s'en était plutôt bien sorti. Un malaise.. C'était une bonne idée, après tout il était censé être un écuyer, alors le convoquer semblait tout à fait normal. Mais alors est-ce que le mestre allait t'il vraiment croire cela, les vieillards n'étaient jamais dupe.
Le mestre lui mit entre les mains une tisane sûrement pour apaiser ses souffrances inexistantes, et bien que méfiant à la boire, il s'y résigna, et but entièrement la tisane, et finit par se rendre dans la cour. Son séjour avait été perturbé par cette petite aventure, mais Robb ne semblait pas éprouver de regret, ou du moins, pas encore.
Quand son chemin passa devant celui de l'héritier de Winterfell, il le salua simplement.

« — Tu vas mieux ?

— Oui, je vous remercie. »

Il y eut un silence entre eux, et les deux hommes qui suivaient Robb s'en allèrent tout deux et le seigneur reprit sa route, cette fois accompagné du blond.

« — Donc comme ça j'ai été pris d'un malaise dans tes appartements. L'honneur des Stark ne dicte t'il pas de dire toujours la vérité ?

— Tu veux m'entendre hurler sur tout les toits que j'ai passé la nuit avec un bâtard des Lannister, qui plus est, un homme.

— Tu oublies le moment où tu es celui à l'initiative de tout ça.

— Tu aurais pu refuser. »

Il aurait eut du mal. Il disait de Robb qu'il était un homme tourmenté, mais que dire de lui ? Tout les jours comme toute les nuits, il dormait en ayant une épée de Damoclès au dessus de sa tête. Il voyait dans ses cauchemars le visage du roi roi fou, empalé sur l'épée du régicide, Rhaegar, le torse fracassé par le marteau de Robert, Elia Martell violée et ses enfant, Aegon et Rhaenys, tué, le crâne fracassé, et toute sa dynastie déchue qui semblait reposer sur ses frêles épaules malgré que Daenerys et Viserys vivaient encore, bien que traqué par des assassins sur tout Essos. Alors peut-être que tourmenté était réel pour lui aussi. Depuis que sa famille était parti, il se sentait tout de même un peu seul. Ses discussions avec Tyrion, et les railleries de Jaime avait manqué à son quotidien, alors se laisser aller aux bras de quelqu'un pendant un court instant. Avait-il abusé de la faiblesse de Robb ? Lui aussi avait été faible. Ils étaient tout le deux tourmenté, et faible.

Le soir venu, le blond n'avait pas été rejoindre le jeune homme dans ses appartements. Avait t'il peur que il finisse par retomber dans les bras du seigneur de Winterfell ? Oui. C'était un danger supplémentaire pour sa vie déjà bien tourmentée. Il soupira légèrement, et alla il eut du mal à dormir, se demandant si une servante allait venir le chercher. Mais non, Robb n'avait pas demandé sa présence, leur petite aventure n'avait durée qu'une seule nuit. Et ce n'était pas plus mal, ce ne pouvait pas dorer plus.     C'était trop dangereux, pour lui comme pour Robb. Mais il aurait aimé y retourner. Le revoir, lui parler et le conseiller.
Mais inconsciemment, il ne voulait pas que leur liaison cesse.
Il voulait ressentir sa peau contre la sienne et son souffle brûlant sur son visage.
Il voulait continuer dans le danger.

𝖙𝖍𝖊 𝖌𝖔𝖑𝖉𝖊𝖓 𝖉𝖗𝖆𝖌𝖔𝖓 | 𝗀𝖺𝗆𝖾 𝗈𝖿 𝗍𝗁𝗋𝗈𝗇𝖾𝗌Où les histoires vivent. Découvrez maintenant