𝐗𝐕 - Crimes.

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L'espoir fut de courte durée. Quelques jours après son emprisonnement, Lord Stark avait été trainé dans les rues pour répondre de ses crimes. La jeune Sansa s'était mise à genoux quelques jours auparavant pour implorer la miséricorde pour son père, et cela avait semblé émouvoir le jeune roi. Joffrey avait t'il donc un cœur et une raison ? Allen en était surpris car jamais Joffrey n'avait semblé ému où prit d'empathie pour quoi que ce soit. Présent derrière l'échafaud, le blond avait tenté d'appuyer la demande de la jeune Stark quand celle-ci avait parlé et bien que sa parole de bâtard pouvait outrepasser les oreilles de Joffrey, il priait intérieurement les dieux ancien comme nouveaux que le patriarche Stark soit épargné.
L'homme, si juste et si honorable dut avouer son crime. Il était un traître, il avait mentit et conspiré pour faire assassiner Joffrey et pour prendre le pouvoir ainsi que de s'emparer du trône. C'était bien ironique, l'homme d'honneur accusé de traîtrise alors qu'il n'avait fait qu'exposer une vérité que personne ne voulait entendre. Joffrey sembla prit de pitié un instant, mais son visage se changea et il déclara que justice devait être faite ordonnant à Ser Ilyn Payne de lui ramener sa tête. Les suppliques de la reine et les hurlements de la jeune Sansa ne changèrent rien à la décision du roi qui regarda la tête du loup tomber sur le sol, inerte. Eddard Stark était mort, et par cet acte il entraînerait avec lui beaucoup d'autre car le soi disant bâtard était maintenant convaincu d'une chose sur laquelle il avait des doutes depuis longtemps. Les hommes honorables ne survivent pas au jeu des trônes car ceux qui en sont dépourvu outrepassent toute les règles pour voir leur adversaire mort. A Westeros, l'honneur ne triomphe jamais et ne penser qu'à soi était la clé de la survie. Il avait mit du temps a comprendre une leçon aussi simple mais maintenant elle était bien encrée dans son esprit et alors qu'il fut prit d'un malaise à la vue du corps décapité de Lord Eddard, Haren le fit quitter les lieux de peur qu'il ne tombe dans les pommes à son tour à la vue de cette boucherie.

« — Joffrey n'a écoute aucun conseil. Il a agi par fierté.. Maintenant il est mort...

— Ça t'étonne ? Lady Stark et la reine sont des femmes. Un gamin roi comme lui n'écoute pas les femmes.

— Nous devons partir. Je ne peux pas rester ici.

— Tu peux pas où tu ne veux pas ? Ils enverront des hommes à ta recherche.

— On pourrait simuler ma mort. Non ?

— Un blondinet avec des yeux comme les tiens on en croise pas beaucoup. Une ruse comme ça c'est dans les livres. »

Debout face à sa fenêtre ouverte, il avait la sensation que son corps le lâchait, ses muscles, son cœur et ses poumons allaient imploser si il ne faisait rien. Alors qu'il était au bord de l'effondrement, on frappa à sa porte.

« — Le roi veut vous voir mon seigneur.

— Maintenant..? »

Il inspira un grand coup et alla ouvrir la porte pour se retrouver face à un membre de la garde royale qui était chargé de l'escorter jusque la salle du trône. Haren fut interdit de le suivre, mais il ne voulait pas laisser son jeune seigneur avec ce fou. Sauf que quand il voulut le rejoindre, deux chevalier lui barrèrent la route et les tuer serait bien trop risqué pour lui comme pour Aerys. Rengainant son épée, il s'assit simplement, attendant de pouvoir rejoindre son jeune et précieux maître.

Quand Allen arriva face à Joffrey, il était assis sur le trône, sa mère a ses côtés et autour d'eux quelques nobles ainsi que la garde royale.

« — Mon cher cousin ! Je vous attendez. Maintenant que je suis roi, je veux traiter les affaires que mon père a laissé derrière lui. Et je veux le faire vite.

𝖙𝖍𝖊 𝖌𝖔𝖑𝖉𝖊𝖓 𝖉𝖗𝖆𝖌𝖔𝖓 | 𝗀𝖺𝗆𝖾 𝗈𝖿 𝗍𝗁𝗋𝗈𝗇𝖾𝗌Où les histoires vivent. Découvrez maintenant