13- don't send me away

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Il y a des choses qu'on regrette, il y en a beaucoup. Parfois on fait tout simplement l'inverse de ce qu'on aimerait faire, par peur de tout foirer. Par exemple, Jeongguk regrettait de ne pas avoir poursuivit son rêve de devenir surfer professionnel en Amérique, ou alors il regrettait d'avoir fait confiance à Yoory et Bogum. Un tas de truc lui venait en tête quand il pensait au regret. Et c'est ce qu'il ressentait actuellement. Il était terriblement honteux et n'osait même pas mettre un pied en dehors de son lit. Sinon il savait que la réalité allait le frapper et que sa stupidité allait lui exploser en pleine face. Tant qu'il restait allongé entre ses draps, la lumière éteinte, il sentait que rien des imbécilités qu'il avait fait la veille n'était réelles. Tout était plus beau quand on pensait que c'était simplement un cauchemar.

— putain de con Jeongguk.

Il avait ensuite passé la matinée à tourner en rond dans son tout nouvel appartement. Il avait fait le ménage, puis avait regardé la télévision sans vraiment trop l'écouter. Vers midi enfin, il pénétra dans sa cuisine qui avait été le seul endroit épargné par la fête donc le seul endroit où il n'avait pas pensé à ranger. Il vit, déposé sur la table, un panier avec des produits ménagers à l'intérieur. Inutile de se demander de la part de qui cela venait. C'était évident.

— putain.

Il balança le tout sur le sol avant d'attraper sa veste et de se diriger jusqu'à sa porte. Il avait une idée très précise de l'endroit où il voulait aller. Quand ça allait mal, il retournait chez ses parents, plus particulièrement son père. Il avait tout un tas de conseils.

Il traversa la ville à pied, il ne faisait pas si froid que ça en ce matin d'été. Fin juillet arrivait à grand pas et bientôt il ne lui resterait qu'un mois avant de retourner sur son cher pétrolier. Parfois ça lui manquait tellement, il voyageait à travers le monde entier en faisant un travail qui lui plaisait. Peu de personnes avaient ce luxe.

Son père travaillait dans une horlogerie a l'autre bout de la ville. Une fois arrivé devant il souffla en voyant la personne qui était à la caisse. Bordel il allait devoir lui adresser la parole et il n'en avait aucune envie ce matin. Le petit carillon annonçant la présence d'un nouveau client résonna alors que le noiraud entra dans la boutique. Un petit gloussement se fit entendre par la caissière.

— oh bah tiens, un frère Jeon. Que me vaut l'honneur de cette visite ?

Jeongguk roula des yeux en s'approchant du comptoir.

— où est mon père ?

— dans la réserve, il travaille sur une montre suisse dernier cri.

— ok, merci.

La jeune fille regarda Jeongguk rejoindre l'arrière de la boutique. Vous pouvez être sûr qu'elle allait l'embêter une fois qu'il serait de retour. Mais actuellement, il avait vraiment l'air mal en point avec ses cernes et ses yeux de chiots.

𝘥𝘦𝘦𝘱 𝘸𝘢𝘵𝘦𝘳Où les histoires vivent. Découvrez maintenant