LES RETROUVAILLES - I

10 (1) - B A C H I R

Larba

Thierno Larba Sow

A chaque fois que ce nom me reviens, je ressens des envies de meurtres.

J'étais très ravie de rentrer et de la prendre dans mes bras, savourer l'odeur de ses cheveux.

Loin de moi l'idée de retrouver cette catastrophe. C'est affreux. Abominable !

Pourtant, ma soirée avait bien commencé.

Dès que je suis descendu de l'avion. Je suis rentré directement à la maison prendre une douche précipitamment afin de la voir. Qu'est-ce qu'elle me manquait !!

Je descends dans la cuisine me prendre un verre de lait comme elle aimait me le faire et retourne m'asseoir sur la terrasse regardant la lune nostalgique. Repensant encore à cette nuit et comment je l'ai retrouvé.

Je m'habille à la va vite d'un short et t-shirt à capuche. Il est encore tôt pour qu'elle se couche, surtout lorsqu'elle sait que je viens la voir. Vingt-deux heures, j'arrive à lire sur ma montre quand je la porte au poignet droit. Je prends mon phone après avoir finis d'attacher mes baskets noire et oust chez mon âme !

Quand j'arrive à sa fenêtre, j'appelle son numéro mais c'est éteint ! J'appelle celui de Nafi alors :

- Tu vas bien ? Demandé-je une fois qu'elle décroche.

- Yeah bro fine et toi ?

Elle et son anglais pff...

- Est-ce que Lima est là ? J'appelle mais son numéro ne passe pas.

- Euh... Attend, elle n'est pas chez toi !?

Elle commence à dire des choses incompréhensibles.

- Umh, Nafi, Qu'est-ce qu'il y a ?

- Elle n'est pas à la house depuis tree daies, et elle ne répondait pas non plus à son tél avant qu'elle ne l'éteigne il y a peu. On a tous pensé qu'elle s'était isolée chez toi comme d'hab quoi, but.... Ça craint car elle n'est pas aussi chez mam Daou ! Oh non ?!...

Je ne l'écoute pas plus et retourne chez moi. Arrivé, je fouille sur les caméras de surveillance, mais elle n'y apparaît pas cette semaine là dessus. Là je commence réellement à paniquer et s'il avait recommencé ? Non non non, c'est pas possible ça !

Je compose le numéro de Cellou, mais celui-ci aussi ne la joins pas. Je me suis mis à localiser son numéro par une appli sur mon phone. L'itinéraire indiqué est chez mam Daou. Je me mets alors en route.

Je lance un appel avec Tidjan et lui demande l'emplacement précis du tél de sa sœur.

- Qu'est ce que tu fou mec ? Commence t'il grognon. Tu vois pas l'heure ou quoi ?

- Envoie moi le dernier l'emplacement du numéro de Lima et vite.

Je l'entends sortir des touffes de draps et se déplacer vers son bureau à en juger le bruit qu'émet la chaise.

- Euh... What is a problem ?

- Plut tard. Là concentre toi et balance l'adresse.

Je suis à bout. Je vais vraiment pleurer. Je reste en ligne en même temps que je me rende à l'endroit que m'indique Tidjan. Quelques minutes plus tard, j'arrive et commence à tourner sur moi. Elle ne peut pas être resté là durant trois jours, si ?

- Tu es sûr que ce la bonne ? Je demande incertain à mon interlocuteur.

- Oui à deux pas de ta gauche...

Il n'y a pas présence de lumière dans ce coin de la rue. À cinq minutes de chez elle, au virage.

- j'ai trouvé juste son tél... Mec, je crains qu'il ne soit arrivé quelque chose à Lima, souffle-je à bord des larmes. Elle a disparue depuis trois jours !

- What !!

Je coupe l'appel. Je me saisis de son tél qui est éteint avant de me rendre à la maison familiale. Chez mon oncle Ismail. Chez mon cousin Larba, car oui c'est bien ça. Il est notre cousin. Mamadou Alarba Sow. Son père, Ismail, le fils aîné, mon père Tidjan, l'homonyme du frère aîné de Lima, puis les jumelles, mes tantes.

Lorsque j'arrive à la grande demeure. Je me rends directement dans l'aile gauche du manoir, celle de nos appartements.

- Salem, je lance à mon oncle Ismail qui regarde le journal avec sa femme, alors que Djalikatou se trouve devant le tableau du coin du salon.

- Salem aleyk Thierno Bachir, répond mon oncle. Qu'est ce que tu fais là si tard la nuit ? Est-ce que tout va bien ?

- Oui tout va bien, je cherche mes mots. Je viens d'arriver et je voudrais m'entretenir avec Thierno, est-ce qu'il est là ?

- Non, reprend ma tante Mariama. Il est allé avec chez amis à son appartement. Appelles lui pour voir.

Je passe mes mains sur mon visage en soufflant, il faut que je me calme et ne laisse rien apparaître. Ils ne doivent pas être au courant.

- J'ai perdu son numéro, c'est pour cela je suis venu là, pensant le trouver ici.

Ma tante baille de sommeil et reprend :

- Tiens son numéro...

Je le note et commence à partir lorsqu'elle me stoppe.

- Mais est-ce que tout va bien mon fils ?

- Oui, ma tante, tout va bien. Je suis juste fatigué, je l'embrasse au front. Allez va dormir à demain inchallah.

Puis je m'en vais et rapidement je localise son numéro qui n'est pas éteint. Donc je le fais facilement. Il est au sous-sol de l'immeuble de l'entreprise.

J'échoue la larme qui a franchi la barrière de mes paupières. Je secoue la tête pour me reprendre. Submergé par les souvenirs douloureux, j'ai laissé sans m'en rendre compte mes émotions s'exprimer. La façon dont je l'ai retrouvé, cette nuit. Je ne l'oublierai jamais.

Je me lève du sol et ferme la baie vitrée. Je prends mon tél de sur mon bureau qui n'arrête pas de sonner. Je rappelle précipitamment lorsque je vois le nom qui apparaît sur l'écran de mon phone.

- Oui Oncle Latif ?

Je reste aux aguets. Je deviens inquiet tout à coup. Mon cœur bat à tout rompe. Pourquoi j'ai soudain l'impression que cet appel n'augure rien de bon. Pourquoi ai-je subitement peur de ce qu'il va m'annoncer. Pourtant les quelques mots qu'il prononce, me dérobent du sol et je finis sur le lit, je ne sais pas non plus comment mon tél se retrouve au sol.

- Salimatou est à l'hôpital...

La suite pour bientôt inchallah. Bonne journée à vous. Bisous bisous !!

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Commenter et manifester, vous, je suis toute ouïe !!!

Dian_224🇬🇳