23 (1)- S A L I M A T O U

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Mercredi, huit heures chez Sow.

Je me réveille à cause de la vive douleur au niveau du bas-ventre. Je relève la tête et constate que je suis maintenant sur le canapé et non sur lui, qui, dort à point fermé. La douleur qui s'intensifie me tire de ma contemplation de ses cils supérieur qui majestueusement tombent sur ses pupilles fermées. Je me lève et m'assois au bord du canapé. Je n'ai plus des vertiges, c'est déjà cool. Je fais un ouille me tordant de douleur causé par mon bas-ventre. Une grimace m'apparaît en comprenant la raison. Oh, non !... Je suis dans le rouge. Merde.

Je me précipite dans la salle de bain, je retire « mon tee-shirt». Je prends une douche chaude et rapide et vais me changer dans le dressing. Je prends de serviettes hygiéniques et l'enfile puis je prend un culotte de mayot que j'enfile au-dessus de mon sous-vêtement avec un sweat à capuche noir. Heureusement que j'ai souvent un à trois paquets de serviettes hygiéniques. Parceque pour moi, ça me réveille à chaque fois. Je pars prendre un calmant et me dirige dans la chambre.

Je vais prendre mon tél sur la table de chevet et constate qu'il n'est que 6h 28min. Je ne vais nul part. Si ce n'est au salon de coiffure pour un make-up.

Je vais m'allonger sur le lit et mettre la couverture sur moi en prenant soin de laisser mon visage à découvert, sinon je vais étouffer. Je me mets sur le dos et fixe le plafond qui est un peu éclairé par les lumières de dehors traversant la baie vitrée. Je repense à la journée d'hier encore.

Cette robe ravissante, je la veux toujours et je n'ai toujours pas un plan pour comment la récupérer. Je lui avais demandé gentiment de me la laisser, mais il a quand-même refusé même après avoir vu et apprécié la robe sur moi. Oui je l'ai bien vu dans ses yeux qu'il était subjugué par l'image que je donnais dans cette robe.

J'étais revenue à la maison frustrée et puis j'étais vraiment en colère pour ça. Qu'il me demande de lui accompagner faire des achats pour sa « copine », ça passe. Mais à ce que je joue la mannequin, et qu'il me refuse cette robe était la cerise sur le gâteau.

Je m'étais directement diriger vers la chambre sachant que Marraine n'était donc pas là. Après je suis descendu toujours furieuse pour lui demander pour qu'on mange ensemble, mais monsieur mon cher mari semblait d'humeur à tapper les blagues de Toto et donc il avait répondu par une question : - et? Tu a décidé de m'adresser enfin la parole ma biche. Ma biche, il m'avait appelé ma biche. Vous voyez ?

Du coup je n'ai plus pu me retenir. J'avais perdue mon sang froid et j'ai explosé. Non, j'ai carrément crié en le frappant. Une, deux, trois,... Il m'a attrapé les poignées. Je lui ai demandé de me lâcher mais encore il n'a fait qu'à sa tête. Je lui avais alors donné un coup de tête sur la mâchoire inférieure, bien sûr c'est celle que j'atteins, avec mes mètre soixante-quinze. Et il m'a lâché finalement et je lui ai fait part de mon avis.

J'ai du mangé seule, que dis-je, j'avais juste pris une pomme et j'étais retournée dans la chambre. Là où j'ai trouvé mon tél vibré. Et l'écran affichant un nom d'une personne que je veux par tous les moyens oublié. Je l'évite depuis la dernière fois à la plage, le matin. Je l'avais ignoré et viré sous la douche pour prendre mon bain. Puis j'ai été chercher un simple haut que j'avais enfilé sur ma petite culotte.

Et pourtant quand j'étais sortie, j'avais décidé enfin de prendre l'appel qui continuait toujours de sonner. Et je m'étais rendue et assise à la véranda en décrochant mon tél

- Oui ?

- Ah tu me réponds enfin c'est pas trop tôt, soupire Adam. Je veux te parler Salma, alors pourquoi tu ne réponds pas ?

Je souffle d'agacement. Pourquoi faut-il toujours qu'on Te reproche pour ne pas avoir répondu à un appel, et en plus ce n'est pas eux qui t'en ont acheté ton téléphone. Donc j'estime avoir le droit de répondre à qui je veux, non? Et quand je le veux.

- Parceque je n'en ai aucunement envis de taper la discute avec toi Adam, voilà.

- Ah ! Je vois donc, comme ça, tu rejette la faute sur moi ? Non mais, t'es sérieuses. Vraiment je ne savais pas ça, je t'ai appelé pour m'excuser. Je croyais qu'il était simplement ton copain et non que vous êtes mari-

- Tu as fini ? le coupé-je avant qu'il en dit plus. Si oui, alors sache que je m'en fous de ça, ce qui me met en rogne c'est, tu as profité de mon état ? Du con ! t'étais mon ami !

Je coupais l'appelle et ne pu plus me concentrer sur ma lecture de la fiche d'orientation à cause de la fraîcheur de la nuit, il était 21h. Et je fermais les yeux cherchant une concentration.

En me réveillant vers minuit dans le lit, à cause d'un cauchemars, et comme j'avais peur de me rendormir seule, je le rejoignis sur le divan, voyant qu'il en manquait de place. Je m'étais couchée sur lui-même et m'endormis.

Je grogne de mécontentement en sentant quelqu'un m'appeler. Je garde les yeux fermés étant toujours en colère contre lui.

- Je sais que tu es réveillée, donc Lèves toi si tu veux pas être en retard pour ton rendez-vous avec le psy, il est huit heures !

-Je n'ai pas envie d'y aller.

Je répond sans ouvrir les yeux. Il souffle et vaque à... Hun, chais pas. J'écoute distraitement les brouhahas qu'il produit en ouvrant et fermant les tiroirs à paparazzis. Il souffle et grogne. Je ne sais pas trop c'est qu'il cherche...

Je me lève, retire la couette, fais descendre mes pieds sur le carrelage froid, Et frotte mes yeux, grognant d'agacement.

-Qu'est-ce-que tu cherches ?

LES RETROUVAILLES - I Où les histoires vivent. Découvrez maintenant