𝐋𝐈𝐄́𝐒 𝐄𝐓 𝐌𝐄̂𝐋𝐄́𝐒
21.𝕶.
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Jibril - La porte s'ouvre, baissez-vous !
Tout le monde s'est rapidement abaissé sauf moi. Je me suis abaissé de manière à pouvoir observer ce qui se passait et ce, discrètement.
Un grand homme noir, baraqué, tatoué le long du bras. Il paraissait content, puisqu'un grand sourire s'affichait sur son visage.
Et derrière lui, ma mère, avec Mayron. Ma mère semblait tendue et Mayron, apeuré... Par l'homme ? Ou notre mère ?
C'est avec un grand sourire, me semblant provocateur, qu'il salue ma mère d'un signe de main. Celle-ci ne daigne pas répondre et monte dans sa voiture après avoir attaché Mayron à l'arrière.
Le portail s'est ouvert et ma mère a quitté sa place en marche arrière, puis a pris une direction opposée à la nôtre.
Il a suivi la voiture s'en aller du regard, avant de regarder en notre direction.
Dave - FOCK MAN.
Fahim - On va s'faire trouer. Kera' taille, taille, taille, taille.
Embrayage à fond, start and stop, et on a taillé.
Fahim - La vie de ma mère qu'il nous a fait un signe.
Tayra - Je pensais avoir mal vu. Il nous a bien fait un signe de main ?
Jibril - C'est exact.
— Mais pourquoi faire ?
Fahim - Les gars on s'en fout de son signe de main ! On était censés être discrets ! Là on s'est faits choppés ! Il nous a vu ! Il va nous faire mal ! Il va nous retrouver ! Il va nous menacer ! Il...
Jibril - Dinguerie. Eh... Fahim dose. Tu commences à me faire peur wesh.
Fahim - On va tous crever.
Nous - OOOH.
Fahim - Je mens ?
Dave - T'abuses wesh, tu vas trop loin ! Attendons un peu de voir comment il va réagir.
— Il va réagir quand aussi ? C'est ça le truc.
Fahim - Ça va dormir à la mosquée hein.
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General Fiction« Ce rêve impossible : que tous ceux qui se sont aimés n'aient jamais à se quitter. »