𝐋𝐈𝐄́𝐒 𝐄𝐓 𝐌𝐄̂𝐋𝐄́𝐒
34.𝕶.
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Quelques jours se sont écoulés depuis. Les grandes vacances peuvent enfin débuter.
Baccalauréat en poche, école en poche. Je trouve que c'est déjà bien. Il ne manque plus que le job mais ça dépendra des vacances. Mon père a la fâcheuse tendance à nous emmener dans un autre pays sur un coup de tête.
L'ambiance à la maison est devenue assez particulière. On sent des tensions dans l'air. Mes parents ne se calculent plus. Seul le vieux se fait voir mais la vieille sort le matin et rentre le soir. Même si on dit qu'il se passe des choses, ce ne sont pas des choses à faire. Tout en sachant que nous voyons tout, y compris Mayron.
Fahim est parti dans le sud, en vacances chez son cousin. Il songeait à partir sans rien dire à ses parents mais il a tout de même prévenu qu'il partait quelque part. Il espère toujours que ses parents changent d'avis.
Jibril se fait rare ces derniers temps. Les garçons et moi allons lui rendre visite quand c'est possible mais sinon, il fait des aller-retours à l'hôpital. Il est souvent au téléphone avec ma sœur donc j'ai très souvent de ses nouvelles malgré tout. D'ailleurs, ça m'a l'air sérieux leur histoire. Beurk.
Je parle par moment avec Janaya, pour savoir si elle va bien. Je tenais tout de même à garder une certaine distance avec elle alors j'ai échangé quelques mots avec Jaëlys qui ont fait qu'elle prend de ses nouvelles également. Nylesia elle, l'a fait naturellement, sans que personne ne lui dise quoi faire.
En parlant de Nylesia, comme promis, nous avons pu jouer un match ensemble. Lorsque je voulais jouer, elle acceptait d'être mon adversaire. Elle est souvent accompagnée de ses copines, qui n'ont pas échappé aux garçons. On a donc été amenés à se voir quelques fois. C'est une bonne personne.
Papa - Tu n'as pas vu mon gilet ?
— Lequel ?
Papa - Celui qui est bleu foncé.
— Regarde dans la chambre de ta fille.
Papa - Mais à quoi lui servent ses vêtements a celle-ci décidément ?
Il râle et fait demi-tour pour monter à l'étage. En même temps, Mayron fait son entrée.
Mayron - J'ai faim.
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General Fiction« Ce rêve impossible : que tous ceux qui se sont aimés n'aient jamais à se quitter. »