𝐋𝐈𝐄́𝐒 𝐄𝐓 𝐌𝐄̂𝐋𝐄́𝐒
25.𝕿.
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J'avais réussi à pénétrer dans la fameuse résidence privée il y'a de cela trois heures maintenant.
Je craignais que Keraïm n'ait raison et que mon idée de suivre notre génitrice était bête, mais non.
J'avais réussi à récolter quelques informations, deux à vrai dire, mais elles me semblent très importantes.
Tout ce que j'attendais maintenant, c'était qu'elle parte afin que j'aille voir de plus près ce qu'il se passait.
Elle s'était rendue dans deux appartements différents, séparés d'un seul étage.
Elle n'avait passé que très peu de temps en bas, et toute sa vie en haut. Elle tardait beaucoup trop alors j'avais fini par me rendre à l'étage en-dessous du sien. Et j'hésitais depuis... à sonner. Mais je me suis lancée.
J'ai l'impression de faire une bêtise. J'sais pas ce que je fais à vrai. Je devrais chercher mon job d'été et brûler tous mes cours de la terminale parce que c'est fini et...
Pourquoi je joue la détective merde, à deux heures de chez-moi. Autant rencontrer son deuxième monsieur.
— Putain la conne. Toujours écouter la voix dans ma tête, ça me réussit pas bordel.
Je rabats ma capuche et redescends vite les escaliers.
Mais j'ai entendu la porte à laquelle j'avais sonné s'ouvrir et une voix féminine m'interpeller.
J'me suis rapidement retournée vers elle, tête légèrement baissée.
... - Vous avez sonné ici ?
Sa voix me rassurait, alors j'ai acquiescé. Et elle a refermé la porte derrière elle, alors j'ai fini par la rejoindre. Elle paraissait jeune, peut-être deux ans de plus que moi.
... - Qu'est-ce que j'peux faire pour... toi ? Vous ?
— Tu peux me tutoyer.
Oui je me suis permise de le faire avant.
... - Tant mieux. Tu peux faire de même... Même si c'est déjà fait. Qu'est-ce que je peux faire toi du coup ?
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Ficción General« Ce rêve impossible : que tous ceux qui se sont aimés n'aient jamais à se quitter. »