Chapitre 22

12 1 0
                                    

Salut à tous ! Bienvenue sur un nouveau chapitre !
J'écris cette petite NDA pour vous prévenir que le chapitre peut être dérangeant pour certains...

Alors faites attention à vous !

Sur ce, bonne lecture ;)

TW : Cadavre
Violence

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Chapitre 22

Il y a 10 ans.

Octobre 2009
Brixton, Londres.

Mon épaule se faisait doucement secouer. Énervée d'être dérangée dans mon sommeil, je poussai un grognement en m'éloignant de la main. Un rire résonna dans l'habitacle.

— Princesse, on est devant chez toi, chuchota une voix.

Je fronçai les sourcils, les paupières toujours closes, ne comprenant pas la situation. En prenant une grande inspiration, une forte nausée me prit. Ma main se dirigea sur ma bouche pour la contenir. Après de longues secondes sans respirer, je soufflai soulagée.

Ma bouche était pâteuse, j'avais soif. Vraiment soif. Prenant sur moi, j'ouvris peu à peu les yeux. La lumière du lampadaire me les fit cligner vivement dû à la douleur.

Cependant, les images autour de moi commencèrent à tourner. Mes yeux se fermèrent automatiquement.

— Oh putain... gémis-je, une main sur mon crâne douloureux.

— Tu ne peux t'en prendre qu'à toi, Heaven. Tu as proposé un concours de celui qui buvait le plus de shots avec toute la boîte, railla-t-il.

La tête appuyée en arrière contre l'appui-tête, je fis un petit sourire en me remémorant cette partie de la soirée.

— Et du coup ? J'ai gagné au moins ?

— Même pas, pouffa-t-il.

— C'est physiquement impossible d'être encore vivant. Le gagnant doit être en plein coma éthylique, murmurai-je.

— Aller, je vais t'aider à monter. Viens par là.

En soupirant de désespoir, je soulevai un bras. Ce geste me demanda beaucoup d'efforts, je me questionnai sur comment j'allais pouvoir monter.

Il m'attrapa le bras et me tira vers lui, trop brusquement à mon goût.

— Hé doucement ! Pestai-je, les yeux mi-clos. Je n'arriverai jamais à marcher.

Quand je fus face à lui, il passa un bras derrière mon dos et un autre sous mes genoux.

— C'est pourquoi je te porte comme une princesse, dit-il en déposant un léger baiser sur mon front.

Ma tête se posa contre son épaule le temps du voyage.

— Oh non, non, Heaven on se réveille !

J'ouvris mes paupières pour le fusiller du regard, mais cela n'avait pas l'air convaincant.

— La porte est fermée, tu as tes clés ? Je fronçai les sourcils en réfléchissant du mieux que je pu.

Paradis de MensongesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant