Pauvre con

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J'émerge doucement et commence à percevoir des voix, mais je n'ouvre pas les yeux trop peureuse de constater que ce n'était qu'un rêve. Je me contente d'écouter.

- Putain, c'est quoi ce bordel encore Malya ?

-Mais je n'allais pas la laisser là, blesse et tout seul.

- Et pourquoi pas, on ne la connaît pas ce n'est pas notre problème.

- Tu n'as vraiment pas de cœur.

- Mais regarde là, elle ressemble à rien et en plus t'a dit qu'elle ne parlai pas.

- Mais t'es vraiment con putain !

- Rooh ça va, elle dort.

- De toute façon, je fais ce que je veux, et j'ai dit qu'elle resterai.

- Tu fais chier merde.

Puis une porte claque. Je sens qu'on s'assoit à côté de moi.

- Tu peux ouvrir les yeux, tu sais.

J'ouvre les yeux et lui souri, elle me sourit en retour.

-Désolé, pour mon frère, il peut être con parfois et blessant.

Ha donc c'est son frère et be putain la génétique, c'est trompé quelque part. Leurs caractères ont l'air totalement opposés.

- Bon, aujourd'hui, si ça te dit, on va aller faire les magasins.

Je la dévisage longuement, avec quel argent je vais payer moi.

- T'inquiètes, c'est mon frère qui va payer il viens avec nous le prend pas mal, mais il a peur de me laisser seule avec toi. Et dans tous les cas, il ne manque pas d'argent.

Je ne suis pas sur là. Bon, je lui fais confiance au pire des cas, il me trouvera dégueulasse, ça ne changera pas.

- Bon avant tout, on va manger un peu, pâtes carbo ça te vas ?

Je lui fais signe que oui. Après avoir mangé, elle m'aide avec mes cheveux, j'arrive pas à les coiffer, elle me fait donc des nattes collées. Puis elle me prête une tenue assez simple. On reste ensuite dans le canapé à attendre son frère.

Au bout de 45 minutes, la porte s'ouvre. Je tourne la tête et croise son regard, froid et méprisant malgré ça, je peux m'empêcher de le trouver mignon. Il est blond aux yeux bleus, de légères boucles retombent sur son front. Son corps est recouvert de tatouages. Il est vachement beau dommage qu'il soit aussi con.

- T'en as mis du temps.

- J'étais occupé si tu vois se que je veut dire.

- Tu n'es vraiment qu'un obsédé.

- Surveille ton langage déjà que je vais payer pour ta nouvelle meilleure pote.

- Rectification, tu vas payer pour nous deux.

- Bon, on y va, avant que je change d'avis.

J'aimerais avoir quelqu'un avec qui je pourrais avoir cette relation, ils ont l'air de tellement être heureux. Malya me fait signe de la suivre. Ce que je fais, on redescend les escaliers et on traverse le bar, tout le monde me regarde. Je regarde le sol et me mets derrière Malya. On arrive à niveau d'une sublime voiture. Malya m'ouvre la portière arrière et me chuchote que ça va bien se passer. Pendant le chemin, je le surprends entrain de me regarder à travers le rétro. On arrive à un parking.

Malya sort de la voiture, mais, moi, j'ai bien trop peur et s'ils me voyaient, je ne veux pas y retourner. La portière s'ouvre avec agacement.

- Bon, elle sort là muette.

Putain, mais quel con lui. Je sors donc de la voiture à contrecœur. On se dirige vers l'entrer du centre commercial, et putain y a du monde. Malya voit ma peur et me prend la main. Elle me chuchote :

- Je vois bien que tu as peur, mais ne t'inquiètes pas, on est là, en plus avec se gros con, on ne risque rien.

Je lui souris doucement, puis on rentre dans un magasin avec tout ce qu'il fallait. Malya commence à attraper plein de vêtements, et me traîne dans tous les rayons. On commence les essayages, mais je refuse d'essayer tous les vêtements qu'elle me tend.

- Alya, que se passe-t-il ?

Je me penche vers elle et parle de façon a que seule elle entende ce que j'ai à dire.

- Avec ça, on va trop voir ma maigreur, en plus, il y a trop de monde.

- D'accord, on va aller chercher d'autres vêtements plus amples d'accord. Et pour le monde, je ne peux rien faire. Désolé.

Je lui souris et elle me ramène des vêtements plus amples. On commence les essayages, je sors donc de la cabine avec un jean large et un sweat. Je vois tous les regards des filles présentes. Le monde commence à tourner autour de moi, ma respiration accélère. Malya et son frère le remarquent, ce dernier par voir la responsable, quand il revient tous les autres clients partent et ma crise se calme. Je lui souris comprenant que c'est grâce à lui. Il se contente de me regarder et se replace dans son fauteuil et on fini notre shopping.

Apprends moi !!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant