Désir

5K 192 10
                                    



- On ne peut pas, renvoyer un homme là-bas, juste parce qu'il a oublié son doudou !

- Il n'avait pas qu'à l'oublier !

- On ne va pas risquer la vie d'un de nos hommes pour ça !

- Mes hommes ne confonde pas les choses Max, puis cette putain de peluche l'apaise. Tu sais quoi je vais y aller moi-même.

-T'a qu'à faire ça oui !

- Bon les gamins vous avais fini vous irais tous les deux et je ne veux rien entendre.

- Connasse.

Mon corps est secoué par des vibrations , je devine au bruit qu'on se trouve dans une voiture.

- Alors la belle au bois dormant, bien dormi ?

- C'est plus Lova ?

- Max, je vais te baiser, je te jure.

- Je t'attends Bébé.

J'ouvre difficilement les yeux, je suis comme habituellement sur le siège passagé. Je porte la même tenu qu'hier sauf qu'un bas de joggings m'a été ajouté. Dans mes bras où se trouve normalement mon poisson, se trouve un pull ? Attends-je le connais ce pull, mais c'est à l'autre con ! Je relève la tête vers ce dernier, celui-ci a déjà son regard sur moi.

- j'ai remarqué que t'aimais bien avoir quelque chose dans les bras...je me suis dit que tu serais plus à l'aise.

- Merci.

Bien que ce ne soit pas la première fois qu'il me porte ce genre d'attention, je réagis toujours de la même manière, mes joues se teintent de rouge et je détourne la tête vers la fenêtre.

Au bout d'un certain temps, la voiture s'engage dans une longue allé, purée, c'est magnifique, une superbe villa trône au milieu d'un splendide jardin. Ma portière s'ouvre, la main de Lucas entraîne la mienne hors de la voiture jusqu'à la porte d'entrée.

Max rentre en courant, suivi de Malya, moi, je découvre les lieux toujours main dans la main avec Lucas, un énorme salon prend littéralement tout le rez-de-chaussée.

- La muette, ici vivent tous mes hommes donc tu dormiras dans ma chambre d'accord ?

- C'est pas plutôt parce que tu veux dormir sans cauchemar ?

- Putain, tu commences à avoir du répondant, et tu n'as pas bégayé. Je suis fier de toi, mais ne prends pas trop la confiance avec moi, tu risques de ne pas assumer les conséquences.

- On verra bien alors !

La réaction de Lucas est hilarante, il est à la fois surpris, mais aussi content, cette même lueur qu'il aborde dans ce genre de situation illumine son regard.

- Aller vient, je te montre la chambre.

Tout en le suivant, j'observe les couloirs, pièces. C'est spacieux, lumineux, mais surtout remplis d'armes en tout genre, arme à feu, arme blanche, matraque, poing américain, bref vous avais compris un peu de tout. Lucas s'arrête, puis pousse une porte, celle-ci s'ouvre sur une énorme chambre, il y a un bureau, un bar, une partie avec : sac de boxe ; poids ; bancs ; presse la cuisse bref tout pour faire du sport. Une partie de la pièce est éclairée différemment, attendez des serviettes, un tapis, mais c'est un jacuzzi, qui a un jacuzzi dans sa chambre ? Non, mais le mec est de plus en plus Chelou.

- Bon, je te laisse dans la chambre, avec Max, on doit aller chercher quelque chose.

- D'accord, mais avant...pourquoi Farlens ?

- De quoi pourquoi Farlens ?

- Pourquoi...ce nom ?

- J'avoue que je n'en ai aucune idée, j'étais bourré quand je l'ai choisi, le lendemain, j'ai aimé le nom donc on l'a gardé.

- Très émouvant.

- Rappelle-toi, ne prends pas trop la confiance avec moi Lova.

- Lucas, j'ai une....autre question.

- Quoi encore ?!

- Hé, c'est bien toi qui voulais que je te parle plus !

Ha, voilà, c'est ça que je voulais, cette lueur, celle qui anime ses yeux à ce moment précis, à chaque fois que je lui réponds, cette putain de lueur, mais d'où vient elle ?

- Cette lueur, c'est quoi, celle...dans tes yeux ?

- Ho ça,.....

Il laisse sa phrase en suspens, et se rapproche de moi, maintenant presque collé à moi, sa main vient caresser ma joue.

-Ça, c'est du désir Lova, tu as exactement la même lueur quand tes yeux se pose sûr moi, quand ils se baladent pour observer mes tatouages.

- Et c'est bien ?

Sa main vient se loger dans mon cou exercent une petite pression.

- Ce qui va être bien comme tu le dis, c'est surtout quand on va le laisser parler.

Son regard devis sur mes lèvres avant qu'il s'éloigne.

- Bon, je reviens ne fout pas bordel.

Et il se barre, me laissant là, avec mon corps qui ressent un tas de frissons, je crois que Malya avait raison, j'apprécie Lucas, où du moins mon corps l'apprécie.

Apprends moi !!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant