Apprends moi !!

Barbie de mauvaise qualité

Je regarde Max avec méfiance, je ne sais pas vraiment si je peux lui faire confiance.

- He Bella ne me regarde pas comme ça, si tu veux, je ne le dirais pas à Lucas.

Je prends une grande inspiration.

- Tu peux lui dire ça m'est égale.

- Je suis honoré que tu m'adresses la parole Bella.

Je lui souris et rigole. On passe ensuite la matinée à parler et rigolait ensemble. Quand je dis qu'on parlait, je veux dire que j'ai dû dire trois trucs. Mais c'est déjà énorme pour moi, et je dois admettre que je suis assez fier. Vers 14 heures, on monte dans l'appartement de Lucas. Max rentre s'en toquer et se dirige vers le salon, on s'installe. Au même moment Lucas sort en reboutonnant sa chemise une fille le suit, une blonde aux formes assez développées.

- Bébé merci pour cette nuit, c'était magique comme toutes les autres.

Il la regarde à peine et lui montre la porte d'un coup de tête. Max se penche vers moi et me chuchote.

- Elle s'est, Lila, sa Barbie de mauvaise qualité du moment, elle croit encore qui vas la marier.

- C'est pathétique.

- Exact Bella.

Max se lève et va voir Lucas.

- Merciii Bébé.

Moi et Malya on ce regard et rigolons.

Max continu de faire chier Lucas encore un moment jusqu'au moment où il se retrouve au sol.

- Bébé calme toi.

Même par terre, il continue. Je les regarde se chamailler, puis Malya se lève et me tend sa main.

- Viens, on va faire un truc à manger.

Je lui attrape la main et on part dans la cuisine, Malya me dit quoi faire, en suivant ces indications, on fini par arriver à faire un repas, on s'installe tous dans la salle à manger. Lucas me regarde et me dit.

- T'as dormi où ?

Je lui montre Malya d'un signe de tête, cette dernière le regarde et rigole.

- La pauvre, je n'allais pas l'emmener ici, à supporté les cris plus aigus qu'a l'opéra de l'autre Barbie.

- J'avoue frérot comment tu fais pour la baisé avec sa voix.

- Je m'enfonce en elle, je t'apprendrais un jour.

- T'es dégueulasse.

Lucas sourit et envoie un bout de pain à Max. Les deux la sont pires que des gosses. À la fin du repas, je me dirige vers ma chambre, en rentrant dans celle-là un détail me sauta aux yeux. Les miroirs, tous les miroirs avez disparu. Je décide d'aller prendre une douche, une fois lavé, je m'habille d'un ensemble de survêt noir, puis me dirige vers le salon. Lucas se trouve dans le canapé seul, je regarde autour de moi.

- Ils sont partis.

Je le regarde déçu. Je me rappelle de l'ignorance qu'il a eu à mon égard hier et décide de retourner dans ma chambre. Une bibliothèque orne le mur de ma chambre, je décide donc d'en piocher un. J'ai lu tout l'après-midi. Je commence à avoir faim, je sors donc de ma chambre et me dirige vers la cuisine, des voix me parvienne. Une fois dans le salon, tout le groupe d'hier et présent avec la Barbie de mauvaise qualité en plus. Chacun me regarde.

- Bella comment tu vas depuis tout à l'heure. Je hoche les épaules et me dirige vers la cuisine, prendre un paquet de gâteau.

- Bella ? T'as de la merde dans les yeux ou quoi ? Elle est dégueulasse.

- Barbie bon marché, elle va fermer sa gueule compris.

Nadia venait de prendre ma défense, je passe devant eux pour rejoindre ma chambre.

- Putain, tu ne peux pas fermer ta gueule putain, contant toi de l'ouvrir pour ce que tu sais faire.

Nadia et Malya me rejoignent et me sourient.

- Ne crois pas un mot qui sort de la bouche de cette pute, avec tout ce qui rentre dedans, elle raconte de la merde.

Je leur souris et entame mon paquet, je leur tends puis on se met à regarder un film en grignotant. Les paroles de la Barbie résonnent en moi, elle n'a pas tort entre mes blessures et ma maigreur, je suis immonde. À quoi bon retrouver la liberté si c'est pour être critiqué tous les jours. À partir de maintenant, je ferais tout pour retrouver une masse correcte et pour devenir belle, ou moins me trouver moins dégueulasse. Je veux pouvoir vivre sans avoir peur du regard des gens en continu. Je veux vivre sans me sentir moche tous les jours, je veux vivre tout simplement. M'épanouir et construire un avenir.