Apprends moi !!

Disney

Pendant le chemin, je le vois nerveux, il serre le volant avec force.

- Putain

Je le regarde, ses traits sont tirés, son visage fermé. Il tape sur le volant et s'arrête. Il passe une main dans ses cheveux et se tourne vers moi.

- Dit moi Alya, si un jour un mec brise la personne qui compte le plus pour toi et qui a le culot de faire des scandales, et de vouloir redevenir pote avec toi, tu fais quoi ?

Je réfléchis et penche la tête sur le côté. Il souffle et se penche vers moi pour atteindre la boite à gants. Il sort un papier, un crayon. Je lui souris et attrape le papier ainsi que le crayon. Je commence à écrire, et lui montre.

-"Je pense que je lui remettrai les idées en place, avec l'aide d'un ou deux bouts de bois. Si un jour, j'ai la force et le courage qui vas avec bien sûr."

- C'est bien ce que je me disais.

Il redémarre, au bout de 15 minutes, on se gare enfin devant une jolie maison. L'autre con fait le tour et m'ouvre la portière.

- Si j'attends après toi, j'en ai pour un moment.

Je lève les yeux au ciel et commence à sortir de la voiture quand un bras me coupe le chemin.

- Je t'ai déjà dit de ne pas lever les yeux au ciel non.

J'acquiesce et il retire son bras, par la suite, je le suis à travers un beau jardin. Une fois arriver à la porte, il ne prend même pas la peine de toquer et entre directement, ont travers un couloir et arrivons dans le salon ou le reste du groupe est présent.

- Bella, vous êtes enfin là, j'ai cru que t'allais me laisser toute seule avec ces sauvages.

Je rigole et vais m'asseoir à côté de lui et Malya.

- Alors pas trop dure avec mon frère ?

Des souvenirs de ce qui c'est passer revienne, je regarde le concerné et lui répond en chuchotant.

- Non.

- Tant mieux, ça aurait été con qu'il perde ses couilles.

- Effectivement ma douce.

Ma douce, je ne pensais pas qu'il en était là dans leur relation.

- Bon les connards, je vais mettre le film, bébéééé vas chercher à manger.

- Tu commences à me casser les couilles.

- Mais bébééé.

L'autre con balance un coussin sur Max. Et vas chercher la nourriture, pendant ce temps Max installe tout ce qu'il faut et commence à mettre le Disney.

- Bon, on commence par "la belle et la bête."

- Bon niveau bête, on a déjà Lucas.

- Malya, je vais te faire regretter d'être venue au monde.

Crie-t-il de la cuisine Malya me fait un clin d'œil et s'installe après à côté de Max. Lucas et s'assoie devant moi par terre, vue qu'il n'y a plus de place sur le canapé.

On commence à regarder le Disney quand Lucas s'étire le dos, c'est vrai que ça ne doit pas être confortable, au bout des 30 minutes, Lucas se recule et écarte mes jambes, il se place entre elles et s'appuie sur le bas du canapé. Quelques-unes de ses mèches de cheveux reposent sur ma cuisse. Étant assez grand, il pose ses bras sur mes cuisses. Sympa, j'ai toujours voulu être un accoudoir.

Le film fini, Max pleure comme un bébé et Malya le réconforte.

- J'adore ce Disney, alors Belle t'a aimé ?

Je hoche la tête.

- Super maintenant, on regarde, "Raiponce". Je vois qu'il y en a un qui a su se mettre à l'aise.

-Faut bien qu'elle serve à quelque chose.

Je ne sais pas comment je dois le prendre. Max me fait un clin d'œil et met donc "Raiponce". Une fois fini, on doit rentrer, car Monsieur le con veut pouvoir dormir un peu comme s'il devait s'il fessait quelque chose de sa vie. Donc on dit au revoir à tout le monde et on monte dans sa voiture. Je finis par m'endormir.

- Putain, la muette réveille toi ça fait 4 heures que j'essaye de te réveiller.

J'ouvre difficilement les yeux, et tombe directement sur des prunelles bleues. Mon regard s'encre dans le sien.

- Bon, tu bouges ton cul.

Je lève les yeux au ciel et sors de la voiture. Une fois arrivé, je me couche directement.

- La muette t'a deux secondes pour venir manger.

Merde j'avais oublié, je vais donc manger, pendant le repas Lucas me fixe. Je le regarde et l'insiste à dire ce qu'il voulait.

- T'as aimé ?

Je penche la tête et fronce les sourcils.

- Je veux dire t'a aimé les Disney ?

Je lui souris et hoche la tête, il fait de même.