Instant éphémère,
Instant d'un soir,
Le voile de la misère
Tombe et me laisse à mon sort.Le temps d'un doute,
Le temps d'un frisson,
Sous la menace de la joute
Je subis une scission.Un sourire qui s'efface,
Des larmes qui ne coulent point,
Je perds la face,
En manque de soins.Le rideau tombe,
Sur ma misérable performance,
Je glisse et succombe,
Me morfondre laisse un goût rance.Alors je me laisse aller à ma misère, j'ai appris à l'embrasser, je la cajole et la vénère, jusqu'à ce qu'elle me laisse tomber.
Et seulement là, je me laisserai aller à ce masque qui me sied temps, un sourire gravé, histoire de ne pas oublier que la vie n'est qu'un acte de bonté sur un lit de sévérité.
VOUS LISEZ
Divagations d'une louve
PoetryDes maux traversent mon âme. Ils m'ont fait ouvrir une page facebook pour partager ma peine et mes pensées, sachant pertinemment que personne ne les lirait, mais désormais, j'ai besoin d'un public, même infime, alors je viens les inscrire ici, espér...