La caverne

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Fut une époque où les gens fermaient les yeux, espérant que d'autres définissent ce qui était un problème et ce qui ne l'était pas.
De nos jours c'est l'inverse, chacun définit Les problèmes et espèrent que d'autres les réparent et ferment les yeux sur leurs propres erreurs.
Depuis quand les êtres humains se leurent ainsi de bonnes pensées et bonnes paroles pour ne pas avoir à réparer leurs tords en montrant du doigt ce qui ne va pas chez leur voisin, au lieu de simplement chercher une plus grande harmonie chez soi ? Quoi qu'il en soit, maintenant que je suis sortie de la caverne de Platon, je sais que je n'irai pas chercher les autres en bas qui se complaisent dans leur médiocrité, mais que je vais créer le mien sous la lumière du soleil, profitant de la brise du vent, et qui m'aime me suive. Je n'ai pas la force de porter le monde sur mes épaules toute seule, mais si d'autres viennent me joindre, nous irons plus loin et sauveront plus de personnes que nous pouvons l'imaginer, j'en suis certaine. Mais sachez que le premier qui osera perturber en toute connaissance de cause l'harmonie que je vais me tuer à créer, n'aura plus sa place dans mon Eden.

Je suis persuadée que c'est par ce désir de grandeur que sont nés tous les peuples, toutes les nations, toutes les croyances, et elles perdurent et finissent corrompues par les gens de la Caverne.
Un cycle sans fin.

Divagations d'une louveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant