Divagations d'une louve

L'amante d'aucun

C'est dans ce genre de soirée que je repense à vous. Vous qui avez marqué mon coeur à l'encre indélébile. Que ce soit voulu, accidentel, que vous en ayez été conscient ou non... Je pense à vous ce soir.
J'ai un cœur intemporel, inconditionnel. Quiconque y trouve un jour sa place, jamais ne me quittera. À chacun de mes pas, à chacun de mes choix, vous transparaissez à chacune de mes paroles, à chacun de mes râles. Je me sens seule et triste de ne pas avoir l'honneur de pouvoir vous serrer fort contre moi. J'aimerais parfois rien que savoir si je vous ai marqué un tant soit peu en retour...
Je repense à vos regards, je repense à vos sourire, vos mains, cette beauté et grâce qui émane de vous dans votre bonté. Souvent, la plupart d'entre vous ne s'aime pas beaucoup. Vous n'aimez pas les compliments, du moins vous ne les comprenez pas, ne les acceptez pas. Mais quand je vous regarde, je sais. Je sais à quel point vous êtes de magnifiques personnes. J'aimerais vous le dire tous les jours. Mais au fond, je sais que je ne peux être l'amante d'aucun. Alors je me contente de vivre, de rire, de chanter, et de porter votre mémoire, vous qui résidez en mon cœur.

Et je me sens seule, mais honorée d'avoir pu un jour vous rencontrer. À chaque fois que la vie me met à terre et que je me redresse, c'est à la seule pensée de votre existence que je peux le faire. Vous êtes ma force, mon courage, mon espoir.
Existez.
Et en ces soirs mélancoliques, je repense à vos regards, vos yeux si beaux, et je pleure en savourant la chaleur dans mon cœur que vous y avez laissé même sans le savoir.
Je donnerai le monde juste pour avoir la chance de revoir vos yeux encore une fois. Laissez-moi regardez votre âme qui me donne tant espoir.

Vous me manquez.