XII - Zoé

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Je suis réveillée par les papouilles que l'on me fait sur le ventre. J'inspire fortement et expire longuement en étirant mon bras libre. Pendant ce temps Noa, de son doigt, suis les courbes de mon ventre. Je rigole lorsqu'elle passe prêt de mes côtes. Elle relève sa tête, plongeant ses yeux bleus dans les miens.


- Je t'ai réveillé ? demande-t-elle.

- Pas du tout.


Elle sourit et repose sa tête sur mon épaule. Je la serre contre moi.


- Tu as bien dormis ? Je demande.

- Oui mais a un moment je me suis réveillée avec une épave presque sur moi. Dit-elle joueuse.

- J'avais qu'un bras, primo, et c'est qui qui est en épave sur qui là ? Dis-je en rigolant.

- ok.


Elle se retire de mon corps laissant le froid combler le manque de la chaleur du sien. Elle se déplace jusqu'au bord du lit et prend son téléphone. Je m'avance vers elle.


- Sérieusement la distance n'était pas assez suffisante que tu vas au pôle Nord ? Demandé je en glissant ma main de sa hanche à son ventre.

- Non c'était trop peu.

- Ah d'accord.


Je m'allonge de nouveau sur le dos, à ma place et regarde le plafond. Je sens bouger à côté de moi puis plus rien. Je relève la tête et aperçois Noa dans ses sous-vêtements sortir de la chambre. Elle a conscience qu'elle est à moitié nue ? Je regarde l'heure : 14h31. C'est agréable de voir que nous avons eu une bonne nuit.

Noa revient quelques minutes plus tard, je ferme les yeux, faisant mine de dormir. La couverture se retire d'un coup et un corps s'allonge sur moi. Elle place une jambe de chaque côté de mes hanches et s'assoit sur mes cuisses.

Elle attrape la couverture et vient de nouveau s'allonger sur moi. Les jambes toujours de part et d'autre de mon corps et la tête dans mon cou. Son nez touche ma peau, son bras contourne ma tête et sa main finie dans mes cheveux. Je tourne mon visage, face au sien, je la sens sourire.


- Je te manquais déjà ? Chuchoté je.

- Terriblement.


Mes mains glissent automatiquement sur ses cuisses. Elle frisonne. Je lui fais de l'effet, autant qu'elle m'en fait, c'est plutôt rassurant. Je souris. La brune lève son visage au-dessus du mien. Ses mains sont posées de chaque côté de ma tête. Une tension ardente aimante nos deux corps et je sens son désir contre ma peau. Mes yeux sont bloqués dans les siens. Un léger sourire se créé sur ses lèvres.

Toc toc toc.

Noa regarde la porte et me regard de nouveau. Elle se jette à côté de moi et tire la couette sur elle, faisant mine de dormir. J'attrape mon téléphone à la volé et propose à la personne d'entrer. La porte s'ouvre et une touffe brune se glisse dans l'antre de la porte.


- Ah tu es là. Chuchote Rony.

- Un souci ?

- Non. Il y a le petit dej, ou repas selon le point de vue, et du coup on lève tout le monde. Dit-il en se grattant la nuque.

- Je réveille Noa et nous descendons.

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