XVII - Noa

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Nous mangeons, dans un silence pour ce qui est de mon cas, alors que tout le monde bataillent pendant vingt minutes pour choisir le film. Je prends mes affaires pour aller à la douche. Porte fermée. Je vais à l'autre, porte fermée et j'entends rire à l'intérieur.


- Bougez vous les fesses là-dedans, j'aimerais aller dormir. Crié-je.

- Tu attendras Noa. Répond Lary.


L'eau recommence à couler.


- Lary t'a intérêt à vite enlever tes mains de la meilleure amie de Zoé et de libérer la place !


Je l'entends râler et j'entends Jade rire. Elle sort vêtue d'une simple serviette et va dans leur chambre. Lary sort et s'arrête à ma hauteur.


- Tu me le payera de stopper un moment comme ça.

- Tu as stopper des moments encore plus croustillants, plusieurs fois, alors ce n'est que la monnaie de ta pièce.

- Nous sommes quitte alors.

- Vas la rejoindre au lieu de perdre plus de temps.


Il accourt à sa chambre en me faisant un clin d'œil. Il ne manquerait plus qu'il fasse exprès de m'interrompre avec Zoé maintenant. Il sera bien reçu tiens.

Je me douche et retourne dans ma chambre. Je trouve Zoé en sous vêtement en train de se changer. Cette image a le don de me faire monter en température. En une fraction de seconde, je n'ai plus envie d'aller dormir. Je veux son corps près du mien.

Je m'avance dans la chambre, fermant soigneusement la porte. La distance entre Zoé et moi se rétrécit et l'odeur de cette fille me parvient au nez. J'inspire dégustant cet amas de légèreté et de fleurs d'été.


- Tu vas aussi dodo ? Demande-t-elle tendrement.

- Non je vais prendre le dessert.

- Hein ?


Je plaque mes lèvres désireuses sur les siennes, la faisant reculer et heurter le mur. J'émets un grognement dut au choc et je rigole face à sa mine choquée. Elle m'embrasse à son tour.

Ma serviette tombe à mes pieds et divulgue mon corps. J'arrache son soutien-gorge et le balance. Nous tombons sur le lit, nos langues s'emmêlent, nos mains serpentent nos peaux et notre désir l'une pour l'autre est palpable.

A bout de souffle, je la stoppe et le regard avec le sourire joueuse. Je me lève et sors du lit, puis vais jusqu'au sac et sors...


- TADAM ! Crie-je.


... de la chantilly. Elle éclate de rire.


- Je savais bien que tu avais fait une connerie quand je t'ai vu sortir de la cuisine en courant.

- Chut.


Je lui asperge la bouche de chantilly pour littéralement lui dire de la fermer.


- Tu vas voir ! Crie-t-elle.


Nous nous battons avec le tube. Résultats ? Il y en a sur le lit, les draps, le mur et sur nous-même. Un déluge. Zoé me pousse à m'allonger et passe sa langue sur les parties de mon corps recouvertes de crème. Cette fille me rend folle lorsqu'elle prend les devants. Elle remonte petit à petit jusqu'à mes lèvres. Qu'elle me mord. Je grogne.

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