Epilogue

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Je tourne la clef dans le verrou et entre enfin dans l'appartement. J'enlève un à un mes talons, sautant à cloche-pied pour le deuxième et les déposes sous le meuble de l'entrée. J'accroche les clefs sur ma pique et avance enfin dans l'appartement. Je dépose mon sac et ma veste sur le fauteuil et bifurque à gauche direction la silhouette assise devant le bar de la cuisine.

Je glisse mes mains sur ses hanches et resserre son corps. Zoé enlève ses écouteurs et tourne finalement la chaise pour me faire face.


- Bonjour. Dit-elle tendrement.


Elle passe ses mains dans mes cheveux. J'ai souris et j'ai déposé mes lèvres contre les siennes.


- Bonjour. Ai-je grogné contre ses lèvres.


Nous nous sommes doucement détachées, puis j'ai contourné l'ilot central pour arrivée du côté cave à vin, un peu spéciale.


- Ça a été aujourd'hui ?

- J'ai un stagiaire empoté, son mentor qui croit que c'est son larbin. Des embrouilles entre deux reporters et un problème de machine à café.


Je me suis accroupie et j'ai ouvert le petit frigo. J'ai fait tourner le socle et j'ai pris une gourde opaque.


- Ah et on me prête une idylle avec Justin. ai-je dis en me relevant.


Zoé m'a souri, posant sa tête sur ses mains et me fixe.


- Et qu'a fait ma magnifique chérie ?

- Alors du coup, le stagiaire est avec moi. Son mentor est descendu de deux niveaux le temps qu'il redescende de son nuage. J'avoue ne pas encore avoir géré mes journalistes. Et j'ai demandé à Justin de faire ce qu'il faut pour cette machine.

- Une super-héroïne.


J'ai une nouvelle fois bu dans ma gourde et me suis avancée vers la brune. Elle a passé son pouce sur mes lèvres, enlevant la goutte rouge qui devait y résider. Puis elle m'a pris les hanches.


- Et ce Justin, j'ai de quoi m'inquiéter ?

- Tu sais bien qu'il lui faudrait une poitrine en plus et moins de barbe pour qu'il y est déjà quiproquo. Et même avec ça, il n'aurait aucune chance.


Zoé a sourit et m'a embrassé. J'ai déposé mes bras sur ses épaules, gardant nos fronts collés.


- Heureusement que ce sont les vacances, ils m'auraient rendu folle.


Ma chérie a rigolé.


- Des vacances qui seront tous sauf reposantes.

- Ils arrivent quand ? je demande, plus très sure.

- On va les chercher à l'aéroport demain matin.

- Matin, genre quelle heure ?

- Genre vers sept heures. se moque la brune.


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