Nos destins liés

XVIII - Noa

/!\ PDV Noa /!\

Bip Bip Bip

Je souffle.

Bip Bip Bip

Je tape mon réveil et m'étire. Le peu de motivation que j'ai est là parce qu'on est vendredi et que c'est le week-end. Cela fait une semaine qu'on a repris et j'ai clairement plus aucune motivation. Je soupire et sors de mon lit pour aller à la douche. Je fais attention à ne pas mouiller mes cheveux et me maquille un peu.

Je retourne dans ma chambre, enfile mes sous-vêtements, une robe simple noire, d'un collant opaque à motif et des doc. Je me parfume et enfile mon long manteau noir. Je détache mes cheveux et empoigne mon sac. Je regarde l'heure et accours jusqu'à l'arrêt de bus. Kate me rejoint dans le bus.

Nous arrivons et continuons de parler en plein milieu du parking. J'aperçois Zoé au loin, avec le groupe, en train de me fixer. Qu'est-ce qu'elle est belle. Je souris tendrement. Zoé est habillée d'un jean noir, un pull blanc, ma veste en cuir et un bonnet sur sa tête. 

Son regard croise le mien. Je salue Kate, qui rejoint Rony et m'avance vers Zoé gênée. Je dis bonjour au groupe et dépose mes lèvres sur les siennes.

- Tu sais que c'est gênant lorsque tu me fixes comme tu le faisais, Smith. Dis-je.

- Comment ne pas regarder une fille comme toi ? Répond elle.

- En tournant les yeux peut-être ? Je réponds du tac au tac.

- Je n'en ai pas eu l'envie. Elle sourit.

Elle dépose ses lèvres sur les miennes furtivement. Puis sourie en rougissant.

- Plutôt pas mal, la demoiselle, aujourd'hui. Dit-elle.

- C'est pour les jaloux. Plaisanté-je.

- C'est moi que tu perds à ce moment précis.

J'éclate de rire.

- Simple dommage collatérale, mon cœur, désolée. Dis-je fière.

Je la tire contre moi et l'embrasse. Elle se détache un peu de moi. Je lui enlève son bonnet et l'enfile sur ma tête. Je rigole et pose devant elle.

- Je savais que mon look n'était pas complet. Dis-je.

- Tu peux le garder si c'est ta question.

Je rigole. Zoé joue avec ma veste et rigole. 

- On se fait un plan à trois, les salopes gouines ? Crie un mec qui passe à côté de nous.

Zoé souffle et ne répond pas. Mais cette fois, c'est sans compter sur mon calme légendaire. Je suis déjà en chemin vers James, les poings serrés et l'allure franche. Les filles regardent sans trop savoir à quoi s'attendre et Zoé cours vers le prochain lieu d'impact, suivie de Lary.

J'envoie mon poing dans la joue du garçon et ne manque pas d'envoyer mon tibia dans ses parties intimes. Il pousse un cri.